Springboks-Wallabies: duel imprévisible
Rugby vendredi, 7 oct. 2011. 14:19 vendredi, 13 déc. 2024. 22:23
WELLINGTON, Nouvelle-Zélande - Une seule surprise en phase de groupes a précipité l'Australie et l'Afrique du Sud vers un duel aussi familier qu'imprévisible en quarts de finale de la Coupe du monde, dimanche, à Wellington.
Les deux nations sont régulièrement opposées dans les rencontres du Tri-Nations mais aucune ne s'attendait à ce choc si tôt dans la compétition et la pression s'est intensifiée dans les deux camps.
La défaite inattendue de l'Australie face à l'Irlande, qui a constitué la plus grosse sensation du premier tour avec la victoire des Tonga sur la France, a eu pour effet d'aiguiller l'Australie et l'Afrique du Sud, le deuxième et le troisième du classement mondial, vers une confrontation anticipée.
Dimanche, le tournoi aura perdu un de ses favoris et l'un des deux pleurera ses rêves envolés.
L'Australie et l'Afrique du Sud sont les deux seules à avoir en commun l'objectif de remporter la Coupe du monde pour la troisième fois. Les Springboks l'ont remporté en 1995 et en 2007; les Wallabies ont soulevé le trophée William Webb Ellis en 1991 et 1999.
L'Afrique du Sud ambitionne, également, de devenir la première nation à conserver son titre. En demi-finale, le vainqueur fera vraisemblablement face à la Nouvelle-Zélande.
Les deux formations ont des effectifs et des styles bien différents. L'Afrique du Sud a retenu l'équipe la plus expérimentée de son histoire avec des joueurs totalisant 837 sélections. Elle sera emmenée par le talonneur John Smit, qui a déjà conduit les Boks au titre en 2007 et qui jouera son 17e match de Coupe du monde, dimanche.
L'Australie aligne une formation plus jeune mais loin d'être inexpérimentée et aborde la rencontre en ayant remporté la dernière édition du Tri-Nations au cours de laquelle elle a, par deux fois, battu l'Afrique du Sud : 39-20 à Sydney puis 14-9 à Durban.
Mais l'Afrique du Sud a caché son jeu durant presque toute cette compétition. Mis au vert pendant le Tri-Nations, les stars sud-africaines sont revenues en forme pour la Coupe du monde et permettre à leur pays de survoler la phase de groupes en remportant quatre succès.
L'Afrique du Sud est l'équipe qui a encaissé le moins de points (24) au premier tour. Ce n'est pas une surprise tant le pressing défensif des Springboks peut-être étouffant mais, c'est, d'évidence, un casse-tête pour l'Australie bien qu'elle possède la deuxième attaque du Mondial avec 25 essais inscrits.
Les conditions de jeu devraient influer sur le contenu du match. Sec, le temps facilitera les initiatives des talentueux trois-quarts australiens. Humide, comme il l'a été toute la semaine à Wellington, il fera le jeu des avants sud-africains.
Encore récemment, les avants springboks pouvaient espérer dominer leurs homologues mais ce ne fût pas le cas durant le Tri-Nations.
Les deux équipes s'avancent vers ce match couperet avec leur lot de blessés. L'entraîneur sud-africain Pieter de Villiers a enregistré les forfaits définitifs de François Steyn, le joueur du Racing Métro 92, et du futur Toulonnais Bakkies Botha.
Robbie Deans, son homologue australien n'a pas pu, non plus, construire l'équipe qu'il voulait tant son infirmerie est remplie, notamment au niveau des trois-quarts. Il récupère toutefois son ailier Digby Ioane, un homme-clef en attaque comme en défense.
Les deux nations sont régulièrement opposées dans les rencontres du Tri-Nations mais aucune ne s'attendait à ce choc si tôt dans la compétition et la pression s'est intensifiée dans les deux camps.
La défaite inattendue de l'Australie face à l'Irlande, qui a constitué la plus grosse sensation du premier tour avec la victoire des Tonga sur la France, a eu pour effet d'aiguiller l'Australie et l'Afrique du Sud, le deuxième et le troisième du classement mondial, vers une confrontation anticipée.
Dimanche, le tournoi aura perdu un de ses favoris et l'un des deux pleurera ses rêves envolés.
L'Australie et l'Afrique du Sud sont les deux seules à avoir en commun l'objectif de remporter la Coupe du monde pour la troisième fois. Les Springboks l'ont remporté en 1995 et en 2007; les Wallabies ont soulevé le trophée William Webb Ellis en 1991 et 1999.
L'Afrique du Sud ambitionne, également, de devenir la première nation à conserver son titre. En demi-finale, le vainqueur fera vraisemblablement face à la Nouvelle-Zélande.
Les deux formations ont des effectifs et des styles bien différents. L'Afrique du Sud a retenu l'équipe la plus expérimentée de son histoire avec des joueurs totalisant 837 sélections. Elle sera emmenée par le talonneur John Smit, qui a déjà conduit les Boks au titre en 2007 et qui jouera son 17e match de Coupe du monde, dimanche.
L'Australie aligne une formation plus jeune mais loin d'être inexpérimentée et aborde la rencontre en ayant remporté la dernière édition du Tri-Nations au cours de laquelle elle a, par deux fois, battu l'Afrique du Sud : 39-20 à Sydney puis 14-9 à Durban.
Mais l'Afrique du Sud a caché son jeu durant presque toute cette compétition. Mis au vert pendant le Tri-Nations, les stars sud-africaines sont revenues en forme pour la Coupe du monde et permettre à leur pays de survoler la phase de groupes en remportant quatre succès.
L'Afrique du Sud est l'équipe qui a encaissé le moins de points (24) au premier tour. Ce n'est pas une surprise tant le pressing défensif des Springboks peut-être étouffant mais, c'est, d'évidence, un casse-tête pour l'Australie bien qu'elle possède la deuxième attaque du Mondial avec 25 essais inscrits.
Les conditions de jeu devraient influer sur le contenu du match. Sec, le temps facilitera les initiatives des talentueux trois-quarts australiens. Humide, comme il l'a été toute la semaine à Wellington, il fera le jeu des avants sud-africains.
Encore récemment, les avants springboks pouvaient espérer dominer leurs homologues mais ce ne fût pas le cas durant le Tri-Nations.
Les deux équipes s'avancent vers ce match couperet avec leur lot de blessés. L'entraîneur sud-africain Pieter de Villiers a enregistré les forfaits définitifs de François Steyn, le joueur du Racing Métro 92, et du futur Toulonnais Bakkies Botha.
Robbie Deans, son homologue australien n'a pas pu, non plus, construire l'équipe qu'il voulait tant son infirmerie est remplie, notamment au niveau des trois-quarts. Il récupère toutefois son ailier Digby Ioane, un homme-clef en attaque comme en défense.