DUNEDIN - Peter De Villiers, l'entraîneur sud-africain, a préféré saluer "une victoire d'équipe" face à la Nouvelle-Zélande (30-28) plutôt que de retenir l'exploit personnel de Januarie qui a fait basculer le match samedi lors de la 2e journée du Tri-Nations.

"Il s'agit d'une victoire d'équipe, a souligné Peter de Villiers, qui est le premier entraîneur sud-africain à s'imposer au mythique Carisbrook de Dunedin. Ils sont (ses joueurs, ndlr) les champions du monde et ils ont toujours su qu'il doivent continuellement élever leur niveau de jeu. Aujourd'hui, c'est ce qu'ils ont fait."

"Ils n'ont pas perdu confiance en eux. J'étais un peu inquiet quand on s'est retrouvés à 14 (après le carton jaune de Matfield à la 73e minute) mais les gars ont tenu bon pour décrocher cette grande victoire", s'est réjoui Peter De Villiers.

Interrogé sur les vifs échanges entre les deux camps avant le match, De Villiers a simplement déclaré qu il n'avait "rien à prouver. Je crois en moi, je crois en mes joueurs, je crois en Dieu et je n'ai pas besoin de gens autour de moi. Chacun a une opinion et nous respectons leurs opinions même si cela ne signifie pas que nous soyons d'accord avec eux."

Avant le test, l'ancien pilier des All Blacks Craig Dowd (60 sélections de 1993 à 2000) avait qualifié de "pantin" (puppet) le premier entraîneur noir du rugby sud-africain, dans une interview à une radio.

Graham Henry, l'entraîneur des Néo-Zélandais, a reconnu la supériorité des Champions du monde en titre samedi. "A ce niveau, personne n'aime perdre. Mais je pense que les gars vont tirer profit de ce genre de matches, notamment tous ceux qui n'avaient pas disputé beaucoup de tests."