De passage dans les studios de RDS, la joueuse de l’année en rugby féminin, Magali Harvey, est revenue sur ses récentes performances et celles de l’équipe canadienne avec un regard tourné vers les Jeux olympiques de Rio en 2016.

L’équipe féminine canadienne a décroché la médaille d’argent lors de la coupe du monde l’été dernier dans une défaite contre l’Angleterre. Le Canada avait causé toute une surprise en éliminant la France en demi-finale. C’est d‘ailleurs au cours de ce match que Magali Harvey a traversé le terrain pour réussir l’essai qui lui a valu d’être finaliste pour le plus bel essai de l’année.

« Je suis vraiment confiante en mes habiletés, mais je ne pensais pas jusqu’à ce point-là, avoue-t-elle. Mon équipe a super bien joué et mes coéquipières m’ont vraiment aidé cette année à bien paraître. »

Objectif Rio

Le Rugby à sept sera pour la première fois au programme des Jeux olympiques à Rio en 2016 et Magali Harvey compte bien prendre part à ce rendez-vous historique.

« Ça serait une super belle expérience, mais il faut se qualifier avant tout. On doit terminer parmi les quatre premières équipes lors des Séries mondiales, ou gagner les Jeux Pan Am l’été prochain pour se qualifier pour les Jeux olympiques. Ensuite, on sera excitées. »

Une qualification qui n’inquiète pas outre mesure la joueuse de l’année.

« Cette année et l’an passé, on a toujours terminé deuxième et troisième. C’est certain que l’on souhaite terminer premières, mais si on continue comme ça on devrait se classer. »

Le rugby en ascension

Les récentes performances de Magali Harvey et de l’équipe féminine canadienne offre une nouvelle visibilité à la discipline qui aide au développement des joueurs et joueuses.

« Plus le rugby devient populaire, de plus en plus d'athlètes se développent côté technique et on commence à se démarquer. On le voit surtout avec les femmes au Canada. On a toujours terminé dans le top-3 au cours des deux ou trois dernières années, donc on se démarque.»

Magali Harvey se dit d’ailleurs prête à contribuer personnellement à cette visibilité sur le plan médiatique.

« Ça me ferait plaisir d’être le visage du rugby afin que des plus jeunes se mettent à jouer », souligne celle qui espère un jour pouvoir disputer une coupe du monde avec ses sœurs Élizabeth et Anne-Laurence.