Woodward démissionne
Rugby jeudi, 2 sept. 2004. 21:10 jeudi, 12 déc. 2024. 11:25
LONDRES (AFP) - Clive Woodward, l'entraîneur de l'équipe d'Angleterre de rugby, championne du monde en titre, a annoncé jeudi dans un communiqué avoir démissionné de son poste avec effet immédiat.
"Aujourd'hui (jeudi), j'ai remis une lettre au directeur exécutif de la Fédération anglaise de rugby (RFU), Francis Baron, l'informant que je démissionnais de mon poste d'entraîneur de l'équipe d'Angleterre", a annoncé Woodward dans un communiqué.
"Ma démission a été acceptée", a ajouté Woodward, qui est remplacé dans l'immédiat par son assistant Andy Robinson.
"J'ai informé Francis hier que je serais heureux de rester jusqu'aux test-matches de cet automne mais, après en avoir discuté avec lui, nous avons pensé que la transition se ferait plus facilement si je cédais mon poste immédiatement", a encore précisé Woodward.
"Je donne mon entier soutien à Andy Robinson qui prend ma suite", a également déclaré Woodward, qui pourrait à présent se tourner vers le football. Un rôle dans le club de Southampton (1re div. anglaise) a notamment été évoqué.
"Je donnerai une conférence de presse avec Francis Baron et Graeme Cattermole (président de la RFU) demain (vendredi) à Twickenham et je ne ferai pas d'autres commentaires d'ici là", conclut Woodward.
De son côté, M. Baron a déclaré: "Clive a réussi un travail fantastique pour l'Angleterre, remportant le Grand Chelem et la Coupe du monde la même année. Je suis sûr que Clive réussira dans ses projets futurs".
Baron a également évoqué l'avenir: "Je peux confirmer qu'Andy Robinson a accepté le rôle d'entraîneur pour une période intérimaire qui démarre lundi 6 septembre et inclut notamment les tests internationaux de novembre".
La démission de celui qui avait été anobli après le triomphe (20-17 a.p.) de son équipe en finale du Mondial-2003 le 22 novembre à Sydney face à l'Australie, survient deux jours après le retrait du capitaine du XV anglais, Lawrence Dallaglio, qui, à 32 ans, a mis un terme à sa carrière internationale, mardi.
Le contrat de Woodward, 48 ans, courait jusqu'à la Coupe du monde 2007. Sous sa conduite, l'Angleterre a remporté 59 des 83 rencontres qu'elle a disputées.
Cet ancien trois-quarts centre international (21 sélections de 1980 à 1984) a personnifié un type de dirigeant jusqu'alors inédit dans le monde du rugby, professionnel jusqu'à l'obsession, pour qui le sport de haute compétition est une industrie dont la victoire est l'unique produit commercialisable.
Nommé en 1997 à la tête de la sélection, Woodward avait réussi plus tard sa révolution en convainquant, au soir d'une défaite infâmante en quart de finale du Mondial-99 (44-21 contre l'Afrique du Sud), que l'on pouvait bâtir sur un échec, que couper une tête n'aboutissait qu'à perdre la mémoire.
Le plan de reconquête avait été simple, du moins dans sa conception: priorité à l'équipe nationale, professionnalisation, stabilité du pouvoir et ressources financières à la mesure de l'ambition.
Sir Clive pensait sans doute avoir donné le 22 novembre 2003 la preuve que sa méthode était la bonne et qu'il n'avait plus à se battre pour l'imposer.
"Aujourd'hui (jeudi), j'ai remis une lettre au directeur exécutif de la Fédération anglaise de rugby (RFU), Francis Baron, l'informant que je démissionnais de mon poste d'entraîneur de l'équipe d'Angleterre", a annoncé Woodward dans un communiqué.
"Ma démission a été acceptée", a ajouté Woodward, qui est remplacé dans l'immédiat par son assistant Andy Robinson.
"J'ai informé Francis hier que je serais heureux de rester jusqu'aux test-matches de cet automne mais, après en avoir discuté avec lui, nous avons pensé que la transition se ferait plus facilement si je cédais mon poste immédiatement", a encore précisé Woodward.
"Je donne mon entier soutien à Andy Robinson qui prend ma suite", a également déclaré Woodward, qui pourrait à présent se tourner vers le football. Un rôle dans le club de Southampton (1re div. anglaise) a notamment été évoqué.
"Je donnerai une conférence de presse avec Francis Baron et Graeme Cattermole (président de la RFU) demain (vendredi) à Twickenham et je ne ferai pas d'autres commentaires d'ici là", conclut Woodward.
De son côté, M. Baron a déclaré: "Clive a réussi un travail fantastique pour l'Angleterre, remportant le Grand Chelem et la Coupe du monde la même année. Je suis sûr que Clive réussira dans ses projets futurs".
Baron a également évoqué l'avenir: "Je peux confirmer qu'Andy Robinson a accepté le rôle d'entraîneur pour une période intérimaire qui démarre lundi 6 septembre et inclut notamment les tests internationaux de novembre".
La démission de celui qui avait été anobli après le triomphe (20-17 a.p.) de son équipe en finale du Mondial-2003 le 22 novembre à Sydney face à l'Australie, survient deux jours après le retrait du capitaine du XV anglais, Lawrence Dallaglio, qui, à 32 ans, a mis un terme à sa carrière internationale, mardi.
Le contrat de Woodward, 48 ans, courait jusqu'à la Coupe du monde 2007. Sous sa conduite, l'Angleterre a remporté 59 des 83 rencontres qu'elle a disputées.
Cet ancien trois-quarts centre international (21 sélections de 1980 à 1984) a personnifié un type de dirigeant jusqu'alors inédit dans le monde du rugby, professionnel jusqu'à l'obsession, pour qui le sport de haute compétition est une industrie dont la victoire est l'unique produit commercialisable.
Nommé en 1997 à la tête de la sélection, Woodward avait réussi plus tard sa révolution en convainquant, au soir d'une défaite infâmante en quart de finale du Mondial-99 (44-21 contre l'Afrique du Sud), que l'on pouvait bâtir sur un échec, que couper une tête n'aboutissait qu'à perdre la mémoire.
Le plan de reconquête avait été simple, du moins dans sa conception: priorité à l'équipe nationale, professionnalisation, stabilité du pouvoir et ressources financières à la mesure de l'ambition.
Sir Clive pensait sans doute avoir donné le 22 novembre 2003 la preuve que sa méthode était la bonne et qu'il n'avait plus à se battre pour l'imposer.