Six athlètes coupables de dopage
Jeux olympiques mercredi, 29 avr. 2009. 09:52 jeudi, 12 déc. 2024. 07:36
LONDRES - Le premier médaillé d'or olympique du Bahreïn en athlétisme, un cycliste italien médaillé d'argent et un cycliste allemand reconnu sont parmi les six athlètes qui ont échoué à de nouveaux tests antidopage faits sur des échantillons prélevés à Pékin.
Des fédérations sportives du Bahreïn, de l'Italie et de l'Allemagne ont confirmé, mercredi, que le champion du 1500 m Rashid Ramzi, le médaillé en cyclisme sur route Davide Rebellin et le cycliste Stephan Schumacher sont trois de ces six athlètes chez qui on a dépisté de la CERA, une forme d'EPO améliorée.
La marcheuse grecque Athanasia Tsoumeleka et la spécialiste du 800 mètres croate Vanja Perisic font également partie des six athlètes fautifs, a appris l'Associated Press d'une source proche du dossier.
Le Comité olympique de la République dominicaine a par ailleurs annoncé mercredi qu'une de ses haltérophiles, Yudelquis Contreras, était la sixième athlète visée par le CIO. Celle-ci a pris part aux JO dans la catégorie des 53 kg sous le nom de Yudelquis Maridalin et elle a terminé cinquième.
Si leurs échantillons B s'avèrent également positifs, ces athlètes pourraient être disqualifiés, privés de leurs médailles et bannis des prochains Jeux.
Mardi, le CIO avait annoncé que sept tests concernant six athlètes s'étaient avérés positifs à la CERA lors de nouveaux tests pratiqués sur les échantillons. Le CIO n'avait pas identifié les athlètes, ni les sports qu'ils pratiquaient.
Ces six nouveaux cas portent à 15 le total d'athlètes pris à se doper à Pékin, et mettent en lumière l'approche agressive du CIO pour débusquer les tricheurs, même à l'extérieur de la quinzaine des JO.
Le CIO a analysé un total de 948 échantillons prélevés à Pékin quand de nouveaux tests en laboratoire ont été mis au point pour la CERA et l'insuline après les JO. Les tests ont commencé en janvier et portaient surtout sur les athlètes des sports d'endurance comme le cyclisme, l'aviron, la natation et l'athlétisme.
Ramzi est le premier médaillé d'or des JO de Pékin à échouer à un test antidopage.
Ramzi, auteur du doublé 800-1500 m lors des championnats du monde d'athlétisme à Helsinki en 2005, est originaire du Maroc et continue de s'entraîner dans son pays de naissance. Sa victoire dans le Nid d'Oiseau de Pékin avait offert en août dernier au Bahreïn sa première médaille d'or en athlétisme, lors d'un succès signé en trois minutes 32,94 secondes.
Le Comité national olympique du Bahrein a précisé que l'échantillon A avait été ouvert le 19 février et s'était montré positif. L'échantillon B sera contrôlé en France le 8 juin et l'athlète sera auditionné le même jour par le CIO.
Ramzi est devenu citoyen du Bahreïn après avoir obtenu un emploi dans les forces armées de cette état du Golfe en 2002, mais il possède toujours un passeport marocain et s'entraîne avec son ancien entraîneur Khalid Boulami.
S'il était privé de sa victoire, la médaille d'or reviendrait au Kenyan Asbel Kipruto Kiprop, médaillé d'argent à Pékin. L'argent reviendrait au Néo-Zélandais Nicolas Willis et le bronze au Français Mehdi Baala, quatrième de la course pékinoise.
Tsoumeleka avait terminé neuvième du 20 kilomètres marche à Pékin. Elle a annoncé au mois de janvier qu'elle avait été contrôlée positive.
Perisic avait été éliminée en séries du 800 mètres.
A Rome, le CONI a précisé dans un communiqué avoir suspendu Rebellin et que son procureur antidopage a ouvert une enquête suite aux nouveaux contrôles effectués sur les échantillons des JO de Pékin. Torri a également convoqué Rebellin lundi prochain.
Rebellin, 37 ans, a terminé deuxième derrière l'Espagnol Samuel Sanchez dans la course sur route des JO. S'il est privé de sa médaille, la Suisse Fabian Cancellera obtiendrait l'argent et le Russe Alexander Kolobnev, le bronze.
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.
Des fédérations sportives du Bahreïn, de l'Italie et de l'Allemagne ont confirmé, mercredi, que le champion du 1500 m Rashid Ramzi, le médaillé en cyclisme sur route Davide Rebellin et le cycliste Stephan Schumacher sont trois de ces six athlètes chez qui on a dépisté de la CERA, une forme d'EPO améliorée.
La marcheuse grecque Athanasia Tsoumeleka et la spécialiste du 800 mètres croate Vanja Perisic font également partie des six athlètes fautifs, a appris l'Associated Press d'une source proche du dossier.
Le Comité olympique de la République dominicaine a par ailleurs annoncé mercredi qu'une de ses haltérophiles, Yudelquis Contreras, était la sixième athlète visée par le CIO. Celle-ci a pris part aux JO dans la catégorie des 53 kg sous le nom de Yudelquis Maridalin et elle a terminé cinquième.
Si leurs échantillons B s'avèrent également positifs, ces athlètes pourraient être disqualifiés, privés de leurs médailles et bannis des prochains Jeux.
Mardi, le CIO avait annoncé que sept tests concernant six athlètes s'étaient avérés positifs à la CERA lors de nouveaux tests pratiqués sur les échantillons. Le CIO n'avait pas identifié les athlètes, ni les sports qu'ils pratiquaient.
Ces six nouveaux cas portent à 15 le total d'athlètes pris à se doper à Pékin, et mettent en lumière l'approche agressive du CIO pour débusquer les tricheurs, même à l'extérieur de la quinzaine des JO.
Le CIO a analysé un total de 948 échantillons prélevés à Pékin quand de nouveaux tests en laboratoire ont été mis au point pour la CERA et l'insuline après les JO. Les tests ont commencé en janvier et portaient surtout sur les athlètes des sports d'endurance comme le cyclisme, l'aviron, la natation et l'athlétisme.
Ramzi est le premier médaillé d'or des JO de Pékin à échouer à un test antidopage.
Ramzi, auteur du doublé 800-1500 m lors des championnats du monde d'athlétisme à Helsinki en 2005, est originaire du Maroc et continue de s'entraîner dans son pays de naissance. Sa victoire dans le Nid d'Oiseau de Pékin avait offert en août dernier au Bahreïn sa première médaille d'or en athlétisme, lors d'un succès signé en trois minutes 32,94 secondes.
Le Comité national olympique du Bahrein a précisé que l'échantillon A avait été ouvert le 19 février et s'était montré positif. L'échantillon B sera contrôlé en France le 8 juin et l'athlète sera auditionné le même jour par le CIO.
Ramzi est devenu citoyen du Bahreïn après avoir obtenu un emploi dans les forces armées de cette état du Golfe en 2002, mais il possède toujours un passeport marocain et s'entraîne avec son ancien entraîneur Khalid Boulami.
S'il était privé de sa victoire, la médaille d'or reviendrait au Kenyan Asbel Kipruto Kiprop, médaillé d'argent à Pékin. L'argent reviendrait au Néo-Zélandais Nicolas Willis et le bronze au Français Mehdi Baala, quatrième de la course pékinoise.
Tsoumeleka avait terminé neuvième du 20 kilomètres marche à Pékin. Elle a annoncé au mois de janvier qu'elle avait été contrôlée positive.
Perisic avait été éliminée en séries du 800 mètres.
A Rome, le CONI a précisé dans un communiqué avoir suspendu Rebellin et que son procureur antidopage a ouvert une enquête suite aux nouveaux contrôles effectués sur les échantillons des JO de Pékin. Torri a également convoqué Rebellin lundi prochain.
Rebellin, 37 ans, a terminé deuxième derrière l'Espagnol Samuel Sanchez dans la course sur route des JO. S'il est privé de sa médaille, la Suisse Fabian Cancellera obtiendrait l'argent et le Russe Alexander Kolobnev, le bronze.
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