Affaire Cavagnoud: début du procès
Ski mardi, 10 mai 2005. 12:35 dimanche, 15 déc. 2024. 04:46
ANNECY (AFP) - Les responsables chargés de l'entraînement durant lequel la skieuse française Régine Cavagnoud a été mortellement blessée, en 2001 en Autriche, comparaîtront jeudi devant le tribunal correctionnel d'Annecy (Alpes).
L'entraîneur français Xavier Fournier et le starter David Fine sont poursuivis pour "homicide et blessures involontaires".
Le 29 octobre 2001, lors d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande en Autriche, Cavagnoud avait percuté l'entraîneur allemand Markus Anwander, qui n'avait pas été prévenu de son départ. Elle était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé. Il est partie civile dans ce procès, comme les parents de la championne française.
L'encadrement de l'équipe d'Allemagne ayant obtenu un non-lieu en Autriche, l'affaire a été renvoyée en France.
Le juge d'instruction Michel Mollin a estimé que M. Fine a donné le départ à Régine Cavagnoud sans s'être assuré que l'entraîneur allemand avait été prévenu.
Selon l'avocate des deux Français, "l'entraîneur allemand a traversé alors que l'entraînement n'était pas suspendu et le starter allemand n'avait ni les qualités, ni la formation pour effecteur ce travail, car il était préposé au matériel. Les débats vont faire apparaître que les responsables sont absents".
Le Parquet devrait montrer que la cinquième descente d'entraînement n'était pas programmée et qu'il y a eu une faute caractérisée. Cette descente fatale s'est effectuée à la demande de la skieuse, mais son encadrement n'a pas alerté les Allemands.
L'entraîneur français Xavier Fournier et le starter David Fine sont poursuivis pour "homicide et blessures involontaires".
Le 29 octobre 2001, lors d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande en Autriche, Cavagnoud avait percuté l'entraîneur allemand Markus Anwander, qui n'avait pas été prévenu de son départ. Elle était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé. Il est partie civile dans ce procès, comme les parents de la championne française.
L'encadrement de l'équipe d'Allemagne ayant obtenu un non-lieu en Autriche, l'affaire a été renvoyée en France.
Le juge d'instruction Michel Mollin a estimé que M. Fine a donné le départ à Régine Cavagnoud sans s'être assuré que l'entraîneur allemand avait été prévenu.
Selon l'avocate des deux Français, "l'entraîneur allemand a traversé alors que l'entraînement n'était pas suspendu et le starter allemand n'avait ni les qualités, ni la formation pour effecteur ce travail, car il était préposé au matériel. Les débats vont faire apparaître que les responsables sont absents".
Le Parquet devrait montrer que la cinquième descente d'entraînement n'était pas programmée et qu'il y a eu une faute caractérisée. Cette descente fatale s'est effectuée à la demande de la skieuse, mais son encadrement n'a pas alerté les Allemands.