Avertissement et amende pour Cuche
Ski samedi, 12 mars 2011. 11:46 jeudi, 12 déc. 2024. 10:53
KVITFJELL - Le Suisse Didier Cuche a écopé d'un avertissement et d'une amende de 5000 francs suisses à la suite d'un échange verbal musclé jeudi avec le directeur des compétitions masculines de la Coupe du monde de ski, Günter Hujara, a annoncé samedi la Fédération internationale (FIS).
Au soir de l'entraînement sur la piste de Kvitfjell, le vice-champion du monde de descente avait appelé le directeur de courses pour critiquer un saut, selon lui, trop dangereux pour la sécurité des coureurs. "Si vous n'abaissez pas le saut, et que rien ne se passe, je n'hésiterai pas à vous attaquer publiquement", lui aurait dit le coureur, selon les propos rapportés par la FIS.
Le saut a bien été raboté de quelques centimètres en vue des deux descentes du week-end, vendredi et samedi. Mais le jury de course n'a pas apprécié "cette offense" et a décidé, vendredi soir, à l'unanimité de sanctionner le coureur pour "conduite antisportive".
Ecoeuré par la tournure des événements, Didier Cuche a décidé samedi de se retirer de la commission des athlètes des disciplines de vitesse: "Je n'ai jamais critiqué toute la piste, mais simplement le saut. Je pense qu'en tant que membre de la commission des athlètes, ça fait partie de mon boulot de dire ces choses et c'est exactement ce que j'ai fait. Et maintenant c'est moi, le seul couillon."
"Je ne voulais pas en faire une grosse affaire, j'ai appelé Günter pour lui dire que j'étais désolé si on s'était mal compris, mais il en a fait une grosse affaire", a ajouté le triple vainqueur du petit globe de cristal de l'épreuve reine. "Cela me touche plus que de finir septième, et de perdre la tête de la Coupe du monde de descente".
En janvier, le même peu conciliant Günter Hujara avait menacé de sanction le Croate Ivica Kostelic, le leader de la Coupe du monde, qui avait lui aussi critiqué la FIS pour n'avoir pas modifié le premier saut de la redoutable piste de descente de Kitzbühel, au lendemain de la terrible chute de l'Autrichien Hans Grugger.
Au soir de l'entraînement sur la piste de Kvitfjell, le vice-champion du monde de descente avait appelé le directeur de courses pour critiquer un saut, selon lui, trop dangereux pour la sécurité des coureurs. "Si vous n'abaissez pas le saut, et que rien ne se passe, je n'hésiterai pas à vous attaquer publiquement", lui aurait dit le coureur, selon les propos rapportés par la FIS.
Le saut a bien été raboté de quelques centimètres en vue des deux descentes du week-end, vendredi et samedi. Mais le jury de course n'a pas apprécié "cette offense" et a décidé, vendredi soir, à l'unanimité de sanctionner le coureur pour "conduite antisportive".
Ecoeuré par la tournure des événements, Didier Cuche a décidé samedi de se retirer de la commission des athlètes des disciplines de vitesse: "Je n'ai jamais critiqué toute la piste, mais simplement le saut. Je pense qu'en tant que membre de la commission des athlètes, ça fait partie de mon boulot de dire ces choses et c'est exactement ce que j'ai fait. Et maintenant c'est moi, le seul couillon."
"Je ne voulais pas en faire une grosse affaire, j'ai appelé Günter pour lui dire que j'étais désolé si on s'était mal compris, mais il en a fait une grosse affaire", a ajouté le triple vainqueur du petit globe de cristal de l'épreuve reine. "Cela me touche plus que de finir septième, et de perdre la tête de la Coupe du monde de descente".
En janvier, le même peu conciliant Günter Hujara avait menacé de sanction le Croate Ivica Kostelic, le leader de la Coupe du monde, qui avait lui aussi critiqué la FIS pour n'avoir pas modifié le premier saut de la redoutable piste de descente de Kitzbühel, au lendemain de la terrible chute de l'Autrichien Hans Grugger.