Beckie Scott réclame la perte des médailles pour les dopés
Ski lundi, 18 mars 2002. 14:03 jeudi, 12 déc. 2024. 12:49
TORONTO - L'Association olympique canadienne (AOC) et l'athlète olympique canadienne, Beckie Scott, affirment haut et fort qu'il ne devrait être aucunement possible pour les athlètes reconnus coupables de tricherie lors de Jeux olympiques de rentrer chez eux avec une médaille olympique. L'AOC et Mme Scott ont interjeté appel auprès du Tribunal arbitral du sport en fin de journée, le vendredi 15 mars, affirmant que tout athlète olympique qui est expulsé de Jeux olympiques devrait perdre toutes les médailles et diplômes lui ayant été attribués au cours de ces Jeux. L'AOC allègue que sa demande a pour fondement les dispositions mêmes de la Charte olympique.
L'appel interjeté par l'AOC porte sur le cas des deux fondeuses russes, Olga Danilova et Larissa Lazutina, qui ont obtenu des résultats positifs à un test de dépistage de substances interdites effectué à l'issue de l'épreuve du 30 km classique, le 21 février 2002, aux Jeux olympiques de Salt Lake City. Expulsées des Jeux, elles ont toutes deux perdu et leur médaille et leur diplôme. Ce qui est en cause ici, c'est que les deux mêmes athlètes avaient un peu plus tôt, soit le 15 février, remporté l'or et l'argent à l'épreuve de la poursuite libre sur 5 km.
« Nous sommes d'avis que la Charte olympique, qui stipule expressément que tout athlète exclu des Jeux doit retourner toute médaille et tout diplôme reçus, nous donne raison, a déclaré Mike Chambers, président de l'Association olympique canadienne. Nous déposons cet appel afin de nous assurer que les athlètes ne retirent aucun bénéfice de la consommation de substances interdites et de la tricherie. Les règles sont les règles et elles doivent s'appliquer de façon égale et équitable à tout le monde, plus particulièrement les athlètes qui se mesurent aux autres dans le respect des règles, comme l'a fait Beckie Scott», a ajouté M. Chambers.
Si l'AOC obtient gain de cause, la Canadienne Beckie Scott, qui a remporté le bronze (et qui a subi un test de contrôle antidopage tout de suite après l'épreuve), deviendra la médaillée d'or.
L'AOC espère que l'appel, s'il est reçu, portera à conséquence pour tout autre médaillé des Jeux de Salt Lake City qui aurait obtenu des résultats positifs à un test de dépistage des substances interdites, après avoir reçu une ou des médailles, et ce, bien sûr, pour le plus grand bénéfice des athlètes qui, eux, ont participé sans tricher. « Nous avons interjeté cet appel pour notre athlète, Beckie Scott, a indiqué M. Chambers, mais nous espérons que notre démarche profitera aussi à d'autres athlètes. »
L'AOC attend maintenant une réponse du Tribunal arbitral du sport, dont le siège est à Lausanne, en Suisse, quant à la date où l'appel sera entendu
L'appel interjeté par l'AOC porte sur le cas des deux fondeuses russes, Olga Danilova et Larissa Lazutina, qui ont obtenu des résultats positifs à un test de dépistage de substances interdites effectué à l'issue de l'épreuve du 30 km classique, le 21 février 2002, aux Jeux olympiques de Salt Lake City. Expulsées des Jeux, elles ont toutes deux perdu et leur médaille et leur diplôme. Ce qui est en cause ici, c'est que les deux mêmes athlètes avaient un peu plus tôt, soit le 15 février, remporté l'or et l'argent à l'épreuve de la poursuite libre sur 5 km.
« Nous sommes d'avis que la Charte olympique, qui stipule expressément que tout athlète exclu des Jeux doit retourner toute médaille et tout diplôme reçus, nous donne raison, a déclaré Mike Chambers, président de l'Association olympique canadienne. Nous déposons cet appel afin de nous assurer que les athlètes ne retirent aucun bénéfice de la consommation de substances interdites et de la tricherie. Les règles sont les règles et elles doivent s'appliquer de façon égale et équitable à tout le monde, plus particulièrement les athlètes qui se mesurent aux autres dans le respect des règles, comme l'a fait Beckie Scott», a ajouté M. Chambers.
Si l'AOC obtient gain de cause, la Canadienne Beckie Scott, qui a remporté le bronze (et qui a subi un test de contrôle antidopage tout de suite après l'épreuve), deviendra la médaillée d'or.
L'AOC espère que l'appel, s'il est reçu, portera à conséquence pour tout autre médaillé des Jeux de Salt Lake City qui aurait obtenu des résultats positifs à un test de dépistage des substances interdites, après avoir reçu une ou des médailles, et ce, bien sûr, pour le plus grand bénéfice des athlètes qui, eux, ont participé sans tricher. « Nous avons interjeté cet appel pour notre athlète, Beckie Scott, a indiqué M. Chambers, mais nous espérons que notre démarche profitera aussi à d'autres athlètes. »
L'AOC attend maintenant une réponse du Tribunal arbitral du sport, dont le siège est à Lausanne, en Suisse, quant à la date où l'appel sera entendu