Biathlon Québec et Ski Québec s'adresseront au protecteur du citoyen
Ski mercredi, 19 mars 2003. 14:45 dimanche, 15 déc. 2024. 00:34
Montréal - Messieurs Gilles St-Laurent, président de Biathlon Québec, et Benoît Côté, président de Ski Québec, s'adresseront très prochainement au Protecteur du Citoyen du Québec afin de porter à son attention ce qui leur apparaît comme une injustice dans le monde du sport.
«Le Secrétariat au Loisir et au Sport (SLS) n'a pas fait son travail dans le dossier du biathlon et le ministre des Sports M. Richard Legendre a cautionné ce manque de respect pour les forces dynamiques du sport, souligne M. St-Laurent. Quand on veut défendre la démocratie d'une organisation sportive provinciale au nom des athlètes et qu'on se fait virer par des fonctionnaires qui ne respectent même pas leurs propres règles avec la bénédiction du ministre lui-même, c'est tout le monde du sport qui en souffre et il faut se défendre jusqu'au bout.»
M. Côté partage le même avis que M. St-Laurent et Ski Québec supporte à 100% le nouveau Biathlon Québec et non l'Association des Clubs de Biathlon du Québec (l'ancien Biathlon Québec) qui gère actuellement le biathlon au Québec. Lors de l'Assemblée générale du 2 juin 2002, l'ancien Biathlon Québec a été impliqué dans des irrégularités très importantes, non conformes aux règlements généraux, de sorte que le président de Ski Québec a dû intervenir pour demander de régulariser la situation. « Le biathlon a toujours fait partie de Ski Québec comme les autres disciplines de glisse, c'est pourquoi nous avons tenté de rétablir la situation, explique-t-il. Mais sans succès!»
Par la suite, le SLS a reconnu l'Association des Clubs sans tenir compte de Ski Québec et sans tenir compte de ses propres règles de reconnaissance. «Cette façon de faire écorche sérieusement le monde du sport en général, décrit M. St-Laurent. Chaque organisme sportif au niveau provincial et local doit se plier à un certain nombre de règles pour pouvoir jouir des programmes gouvernementaux et quand cela n'est pas respecté il y a de sérieuses questions de crédibilité à se poser pour nous tous et toutes. Une de ces règles est la structure démocratique de l'organisme sportif. Une autre concerne le temps qu'un organisme sportif est incorporé. A ces deux conditions l'Association des Clubs ne répond pas».
«Le SLS a pris une décision qui a eu des impacts importants sur la pratique du sport du biathlon au Québec. Il a voulu s'ériger en roi et maître sans mesurer l'ampleur de ses décisions, déclare toujours le président du nouveau Biathlon Québec. Des athlètes ont pris part d'une façon irrégulière au processus de sélection des Jeux du Canada parce qu'ils n'étaient pas membre d'un club en règle comme il était exigé par l'Association des Clubs et ils ont en plus été sélectionnés pour faire partie de l'équipe des Jeux du Canada alors que d'autres athlètes des clubs du Saguenay-Lac-St-Jean et du Bas St-Laurent et de la Gaspésie étaient en règle; des biathlètes des régions éloignées n'ont pas eu accès aux bourses du Secrétariat au loisir et au sport et n'ont pas pu assister aux Championnats canadiens dans l'ouest, ni aux Coupe Québec».
«Il nous faut avoir recours au Protecteur du Citoyen parce que Biathlon Québec, l'organisme de biathlon que nous reconnaissons, a été lésé dans ses droits, affirme M. Côté de Ski Québec. Comme d'aucuns semblent le prétendre, nous ne sommes pas qu'une boîte postale à Ski Québec. Nous sommes un organisme qui encadre depuis de nombreuses années toutes les disciplines de glisse au Québec et nous avons la responsabilité de voir à ce que les choses se passent dans les règles.»
« Ce qui est déplorable, c'est qu'on trompe le monde du sport en général en ne respectant pas les règles du jeu et on pénalise des athlètes», concluent Benoît Côté, président de Ski Québec et Gilles St-Laurent, président de Biathlon Québec. «Il n'est pas étonnant de constater par la suite la baisse drastique du nombre de bénévoles dans le sport quand on se butte à autant de bureaucratie qui n'est pas respectueuse».
«Le Secrétariat au Loisir et au Sport (SLS) n'a pas fait son travail dans le dossier du biathlon et le ministre des Sports M. Richard Legendre a cautionné ce manque de respect pour les forces dynamiques du sport, souligne M. St-Laurent. Quand on veut défendre la démocratie d'une organisation sportive provinciale au nom des athlètes et qu'on se fait virer par des fonctionnaires qui ne respectent même pas leurs propres règles avec la bénédiction du ministre lui-même, c'est tout le monde du sport qui en souffre et il faut se défendre jusqu'au bout.»
M. Côté partage le même avis que M. St-Laurent et Ski Québec supporte à 100% le nouveau Biathlon Québec et non l'Association des Clubs de Biathlon du Québec (l'ancien Biathlon Québec) qui gère actuellement le biathlon au Québec. Lors de l'Assemblée générale du 2 juin 2002, l'ancien Biathlon Québec a été impliqué dans des irrégularités très importantes, non conformes aux règlements généraux, de sorte que le président de Ski Québec a dû intervenir pour demander de régulariser la situation. « Le biathlon a toujours fait partie de Ski Québec comme les autres disciplines de glisse, c'est pourquoi nous avons tenté de rétablir la situation, explique-t-il. Mais sans succès!»
Par la suite, le SLS a reconnu l'Association des Clubs sans tenir compte de Ski Québec et sans tenir compte de ses propres règles de reconnaissance. «Cette façon de faire écorche sérieusement le monde du sport en général, décrit M. St-Laurent. Chaque organisme sportif au niveau provincial et local doit se plier à un certain nombre de règles pour pouvoir jouir des programmes gouvernementaux et quand cela n'est pas respecté il y a de sérieuses questions de crédibilité à se poser pour nous tous et toutes. Une de ces règles est la structure démocratique de l'organisme sportif. Une autre concerne le temps qu'un organisme sportif est incorporé. A ces deux conditions l'Association des Clubs ne répond pas».
«Le SLS a pris une décision qui a eu des impacts importants sur la pratique du sport du biathlon au Québec. Il a voulu s'ériger en roi et maître sans mesurer l'ampleur de ses décisions, déclare toujours le président du nouveau Biathlon Québec. Des athlètes ont pris part d'une façon irrégulière au processus de sélection des Jeux du Canada parce qu'ils n'étaient pas membre d'un club en règle comme il était exigé par l'Association des Clubs et ils ont en plus été sélectionnés pour faire partie de l'équipe des Jeux du Canada alors que d'autres athlètes des clubs du Saguenay-Lac-St-Jean et du Bas St-Laurent et de la Gaspésie étaient en règle; des biathlètes des régions éloignées n'ont pas eu accès aux bourses du Secrétariat au loisir et au sport et n'ont pas pu assister aux Championnats canadiens dans l'ouest, ni aux Coupe Québec».
«Il nous faut avoir recours au Protecteur du Citoyen parce que Biathlon Québec, l'organisme de biathlon que nous reconnaissons, a été lésé dans ses droits, affirme M. Côté de Ski Québec. Comme d'aucuns semblent le prétendre, nous ne sommes pas qu'une boîte postale à Ski Québec. Nous sommes un organisme qui encadre depuis de nombreuses années toutes les disciplines de glisse au Québec et nous avons la responsabilité de voir à ce que les choses se passent dans les règles.»
« Ce qui est déplorable, c'est qu'on trompe le monde du sport en général en ne respectant pas les règles du jeu et on pénalise des athlètes», concluent Benoît Côté, président de Ski Québec et Gilles St-Laurent, président de Biathlon Québec. «Il n'est pas étonnant de constater par la suite la baisse drastique du nombre de bénévoles dans le sport quand on se butte à autant de bureaucratie qui n'est pas respectueuse».