"C'est un résultat ordinaire"
Ski vendredi, 13 déc. 2002. 09:26 mercredi, 11 déc. 2024. 21:53
MONTREAL (PC) - La saison est mal partie pour Mélanie Turgeon, 23e vendredi au super-G de Val d'Isère, remportée par la Française Carole Montillet, devant l'Italienne Daniela Ceccarelli, championne olympique de la spécialité, et l'Autrichienne Michaela Dorfmeister.
Turgeon a de nouveau été devancée par Geneviève Simard, la meilleure Canadienne pour une deuxième fois de suite en super-G avec une 16e place. L'autre Québécoise, Sophie Splawinsky a terminé au 45e rang. Les deux autres Canadiennes, Emily Brydon et Kelly Vanderbeek, se sont classées respectivement 35e et 48e.
La course a été interrompue plus d'une demi-heure en raison de l'accident de la skieuse italienne Patrizia Bassis, qui a fini sa trajectoire dans les filets de sécurité peu après s'être élancée.
"C'a été une dure journée, vraiment dure, a raconté Turgeon, qui affichait néanmoins une bonne humeur au bout du fil. En fait c'est un dur début de saison, je m'attendais à beaucoup mieux en me fiant à mes entraînements."
C'est en course que ça se gâche, convient la skieuse de Québec, qui a terminé 18e à Aspen et 15e à Lac Louise: "Je manque de rythme, je ne me laisse pas aller. J'ai eu de la misère dans les virages."
Le problème est à la fois mental et technique, croit-elle, et la fatigue est aussi un facteur.
"J'ai eu une semaine vraiment difficile pour toutes sortes de raisons à Lac Louise, avec des résultats décevants, puis je m'en suis venue ici immédiatement après et il y a le phénomène du décalage horaire."
Turgeon avoue que son erreur dans la première descente de Lac Louise alors qu'elle pouvait terminer dans les premières l'a ébranlée.
Tout en admettant avoir commis des erreurs sur le plan technique, elle estime par ailleurs que le tracé de Val d'Isère ne lui convenait pas: "C'était un parcours très sinueux, tracé comme un slalom géant, alors ce n'était rien pour m'avantager. Mais je me console avec le fait que je me suis rendue en bas, contrairement à une dizaine de filles qui sont sorties."
La course s'est effectivement avérée éprouvante alors que pas moins de cinq des 10 premières skieuses ont été incapables de compléter le parcours. La compétition a été interrompue pendant de longs moments à la suite d'une chute de l'Italienne Patrizia Bassis, la 10e skieuse à prendre le départ.
"Le parcours était très difficile, notamment à cause de l'ombrage, a expliqué Turgeon, partie 14e. Il y a eu de longues interruptions parce que beaucoup de skieuses sortaient de la piste à cause du manque de visibilité. Ils ont dû mettre des branches et du bleu pour qu'on voit le relief."
Malgré ses difficultés de début de saison, Turgeon ne semblait pas portée au découragement.
"Je vais reprendre mon deuxième souffle bientôt", a-t-elle annoncé.
Son prochain rendez-vous aura lieu le 21 décembre, à Lenzerheide, en Suisse, lors d'une épreuve de descente, ce qui lui donnera le temps de se replacer, techniquement et mentalement.
Turgeon a de nouveau été devancée par Geneviève Simard, la meilleure Canadienne pour une deuxième fois de suite en super-G avec une 16e place. L'autre Québécoise, Sophie Splawinsky a terminé au 45e rang. Les deux autres Canadiennes, Emily Brydon et Kelly Vanderbeek, se sont classées respectivement 35e et 48e.
La course a été interrompue plus d'une demi-heure en raison de l'accident de la skieuse italienne Patrizia Bassis, qui a fini sa trajectoire dans les filets de sécurité peu après s'être élancée.
"C'a été une dure journée, vraiment dure, a raconté Turgeon, qui affichait néanmoins une bonne humeur au bout du fil. En fait c'est un dur début de saison, je m'attendais à beaucoup mieux en me fiant à mes entraînements."
C'est en course que ça se gâche, convient la skieuse de Québec, qui a terminé 18e à Aspen et 15e à Lac Louise: "Je manque de rythme, je ne me laisse pas aller. J'ai eu de la misère dans les virages."
Le problème est à la fois mental et technique, croit-elle, et la fatigue est aussi un facteur.
"J'ai eu une semaine vraiment difficile pour toutes sortes de raisons à Lac Louise, avec des résultats décevants, puis je m'en suis venue ici immédiatement après et il y a le phénomène du décalage horaire."
Turgeon avoue que son erreur dans la première descente de Lac Louise alors qu'elle pouvait terminer dans les premières l'a ébranlée.
Tout en admettant avoir commis des erreurs sur le plan technique, elle estime par ailleurs que le tracé de Val d'Isère ne lui convenait pas: "C'était un parcours très sinueux, tracé comme un slalom géant, alors ce n'était rien pour m'avantager. Mais je me console avec le fait que je me suis rendue en bas, contrairement à une dizaine de filles qui sont sorties."
La course s'est effectivement avérée éprouvante alors que pas moins de cinq des 10 premières skieuses ont été incapables de compléter le parcours. La compétition a été interrompue pendant de longs moments à la suite d'une chute de l'Italienne Patrizia Bassis, la 10e skieuse à prendre le départ.
"Le parcours était très difficile, notamment à cause de l'ombrage, a expliqué Turgeon, partie 14e. Il y a eu de longues interruptions parce que beaucoup de skieuses sortaient de la piste à cause du manque de visibilité. Ils ont dû mettre des branches et du bleu pour qu'on voit le relief."
Malgré ses difficultés de début de saison, Turgeon ne semblait pas portée au découragement.
"Je vais reprendre mon deuxième souffle bientôt", a-t-elle annoncé.
Son prochain rendez-vous aura lieu le 21 décembre, à Lenzerheide, en Suisse, lors d'une épreuve de descente, ce qui lui donnera le temps de se replacer, techniquement et mentalement.