Contrôle positif pour la Finlandaise Kaisa Varis
Ski vendredi, 14 mars 2003. 11:55 jeudi, 12 déc. 2024. 09:39
HELSINKI (AFP) - La Fédération internationale de ski (FIS) et la Fédération finlandaise (FAS) ont annoncé vendredi que la fondeuse finlandaise Kaisa Varis avait été contrôlée positive à l'érythropoïétine (EPO) le 16 février lors d'un test antidopage au cours des Championnats du monde de ski nordique dans le Val di Fiemme (Italie).
Kaisa Varis, 27 ans, médaille d'argent du relais 4x5 km avec la Finlande lors de ces Championnats du monde, a été suspendue de toute compétition à titre conservatoire. La FIS fera connaître sa sanction définitive lors de la réunion de son Conseil le 10 mai à Stockholm.
Kaisa Varis encourt deux ans de suspension et devrait se voir privée de sa médaille, ont indiqué les Fédérations dans deux communiqués distincts.
"Elle sera suspendue pour au moins deux ans", a déclaré à l'AFP Jari Piirainen, secrétaire général de la FAS.
Un contrôle antidopage effectué avant l'ouverture des Championnats du monde s'était révélé négatif, mais l'examen sanguin pratiqué le lendemain avait révélé un taux hématocrite de 16,4 mg/l, supérieur à la limite de 16,0 mg/l autorisée chez les femmes.
Interdite de compétition, comme la Bélarusse Svetlana Nageikina, Varis avait été soumise à un contrôle supplémentaire (sang et urine), dont les résultats n'ont été révélés que ce vendredi.
L'examen sanguin positif a ainsi été confirmé par l'analyse d'urine, révélant la présence d'EPO, a-t-on indiqué.
Scandale de Lahti
Les analyses ont été effectuées entre le 11 et le 13 mars en présence de l'athlète et d'un représentant de l'Agence antidopage finlandaise dans un laboratoire de Lausanne (Suisse) agréé par le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA), a-t-on précisé de même source.
M. Piirainen a lu un communiqué de Kaisa Varis lors d'une conférence de presse vendredi à Lahti, théâtre des Championnats du monde en 2001 à l'occasion desquels six skieurs finlandais de l'élite mondiale avaient été testés positifs.
"(Le terme) positif est faux. La FIS a fait savoir le 25 février que le contrôle était négatif. Le 4 mars, M. Piirainen m'a appelée pour me dire que le résultat était positif. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre le 25 février et le 4 mars", a ironisé la skieuse.
Cette affaire est un mauvais coup pour le ski finlandais, à peine remis du scandale des Mondiaux de Lahti en 2001, à l'issue desquels six athlètes --les deux fondeuses Milla Jauho et Virpi Kuitunen, ainsi que les fondeurs Janne Immonen, Jari Isometsae, Mika Myllylae et Harri Kirvesniemi--, convaincus de dopage, avaient été suspendus deux ans.
Sur ordre de l'entraîneur Kari-Pekka Kyroe et avec l'assentiment du médecin de l'équipe nationale, le Dr Juha-Pekka Turpeïnen, les six athlètes auraient tenté de dissimuler des prises d'EPO avec un produit interdit, le Hemohes.
La semaine dernière, la ministre finlandaise de la Culture a annoncé le gel des aides publiques aux fondeurs et un grand nombre de sponsors officiels ont décidé de ne plus parrainer l'équipe nationale.
Kaisa Varis, 27 ans, médaille d'argent du relais 4x5 km avec la Finlande lors de ces Championnats du monde, a été suspendue de toute compétition à titre conservatoire. La FIS fera connaître sa sanction définitive lors de la réunion de son Conseil le 10 mai à Stockholm.
Kaisa Varis encourt deux ans de suspension et devrait se voir privée de sa médaille, ont indiqué les Fédérations dans deux communiqués distincts.
"Elle sera suspendue pour au moins deux ans", a déclaré à l'AFP Jari Piirainen, secrétaire général de la FAS.
Un contrôle antidopage effectué avant l'ouverture des Championnats du monde s'était révélé négatif, mais l'examen sanguin pratiqué le lendemain avait révélé un taux hématocrite de 16,4 mg/l, supérieur à la limite de 16,0 mg/l autorisée chez les femmes.
Interdite de compétition, comme la Bélarusse Svetlana Nageikina, Varis avait été soumise à un contrôle supplémentaire (sang et urine), dont les résultats n'ont été révélés que ce vendredi.
L'examen sanguin positif a ainsi été confirmé par l'analyse d'urine, révélant la présence d'EPO, a-t-on indiqué.
Scandale de Lahti
Les analyses ont été effectuées entre le 11 et le 13 mars en présence de l'athlète et d'un représentant de l'Agence antidopage finlandaise dans un laboratoire de Lausanne (Suisse) agréé par le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA), a-t-on précisé de même source.
M. Piirainen a lu un communiqué de Kaisa Varis lors d'une conférence de presse vendredi à Lahti, théâtre des Championnats du monde en 2001 à l'occasion desquels six skieurs finlandais de l'élite mondiale avaient été testés positifs.
"(Le terme) positif est faux. La FIS a fait savoir le 25 février que le contrôle était négatif. Le 4 mars, M. Piirainen m'a appelée pour me dire que le résultat était positif. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre le 25 février et le 4 mars", a ironisé la skieuse.
Cette affaire est un mauvais coup pour le ski finlandais, à peine remis du scandale des Mondiaux de Lahti en 2001, à l'issue desquels six athlètes --les deux fondeuses Milla Jauho et Virpi Kuitunen, ainsi que les fondeurs Janne Immonen, Jari Isometsae, Mika Myllylae et Harri Kirvesniemi--, convaincus de dopage, avaient été suspendus deux ans.
Sur ordre de l'entraîneur Kari-Pekka Kyroe et avec l'assentiment du médecin de l'équipe nationale, le Dr Juha-Pekka Turpeïnen, les six athlètes auraient tenté de dissimuler des prises d'EPO avec un produit interdit, le Hemohes.
La semaine dernière, la ministre finlandaise de la Culture a annoncé le gel des aides publiques aux fondeurs et un grand nombre de sponsors officiels ont décidé de ne plus parrainer l'équipe nationale.