Débuts en demi-teinte pour l'Autriche
Ski lundi, 31 janv. 2005. 11:51 jeudi, 12 déc. 2024. 15:07
BORMIO (AFP) - Les Autrichiennes ont totalement raté leur entrée en matière aux Mondiaux de ski alpin de Bormio/Santa Caterina, sombrant dans le Super-G d'ouverture, dimanche, alors que leurs coéquipiers s'étaient fait souffler la victoire par l'Américain Bode Miller, la veille, dans la même discipline.
Dominé par la Suédoise Anja Paerson, victorieuse du premier super-G de sa carrière, la course dominicale semblait promise aux spécialistes autrichiennes: Renate Goetschl, impériale lors des deux dernières épreuves, à Cortina (Italie), mi-janvier, et ses dauphines, la tenante du titre Michaela Dorfmeister et la revenante Alexandra Meissnitzer.
Aucune n'a été digne de son rang et, à l'image du titre, les accessits sont revenus à des outsiders, l'Italienne Lucia Recchia et l'Américaine Julia Mancuso. Pire, la meilleure Autrichienne est une parfaite inconnue de 19 ans, Andrea Fischbacher qui s'est permis de distancer Goetschl de 1 sec 20/100 pour prendre la 7e place, alors que Dorfmeister et Meissnitzer quittaient prématurément la piste Deborah Compagnoni.
"Je suis très, très déçu", avouait le chef de l'équipe féminine rouge-blanc-rouge Herbert Mandl, refusant de mettre cette débacle sur le compte de l'état de la piste ou de la mauvaise visibilité, arguments avancés par certaines concurrentes. "Il va falloir faire table rase et prendre un nouveau départ."
Concurrence interne
Victorieuses de 10 des 24 courses organisées depuis le début de la saison, les Autrichiennes sont les favorites logiques des Mondiaux, spécialement dans les épreuves de vitesse.
Humiliées, les coéquipières de Goetschl n'ont même pas pu compter sur leurs homologues masculins pour sauver l'honneur d'une nation où le ski est roi. Samedi, l'armada autrichienne avait en effet dû s'incliner devant Bode Miller, leader du classement général de la Coupe du monde et victorieux d'un seul super-G dans sa carrière, à Lake Louise (Canada), en novembre dernier.
Avec trois skieurs dans les quatre premiers (Michael Walchhofer 2e, Benjamin Raich 3e et Herman Maier 4e), les Autrichiens signent certes un beau résultat d'ensemble mais perdent l'or mondial conquis par le retraité Stephan Eberharter en 2003 à Saint-Moritz (Suisse) et très rarement abandonné à la concurrence lors des Mondiaux précédents.
Encore ultra favoris pour les descentes (messieurs samedi, dames dimanche), les skieurs autrichiens vont désormais affronter la traditionnelle épreuve des qualifications, spécialité de cette équipe tellement riche en talents que des vainqueurs potentiels assistent parfois aux courses en spectateur.
Par le passé, cette concurrence interne acharnée a souvent joué des tours à l'Autriche puisque, comme c'est encore le cas cette fois, les derniers qualifiés doivent faire leurs preuves jusqu'à la veille même de la course.
"Une chose est certaine: lors des entraînements et des qualifications, on assistera à un ski très tactique parce que les coureuses voudront les bons dossards", jugeait Mandl.
Dominé par la Suédoise Anja Paerson, victorieuse du premier super-G de sa carrière, la course dominicale semblait promise aux spécialistes autrichiennes: Renate Goetschl, impériale lors des deux dernières épreuves, à Cortina (Italie), mi-janvier, et ses dauphines, la tenante du titre Michaela Dorfmeister et la revenante Alexandra Meissnitzer.
Aucune n'a été digne de son rang et, à l'image du titre, les accessits sont revenus à des outsiders, l'Italienne Lucia Recchia et l'Américaine Julia Mancuso. Pire, la meilleure Autrichienne est une parfaite inconnue de 19 ans, Andrea Fischbacher qui s'est permis de distancer Goetschl de 1 sec 20/100 pour prendre la 7e place, alors que Dorfmeister et Meissnitzer quittaient prématurément la piste Deborah Compagnoni.
"Je suis très, très déçu", avouait le chef de l'équipe féminine rouge-blanc-rouge Herbert Mandl, refusant de mettre cette débacle sur le compte de l'état de la piste ou de la mauvaise visibilité, arguments avancés par certaines concurrentes. "Il va falloir faire table rase et prendre un nouveau départ."
Concurrence interne
Victorieuses de 10 des 24 courses organisées depuis le début de la saison, les Autrichiennes sont les favorites logiques des Mondiaux, spécialement dans les épreuves de vitesse.
Humiliées, les coéquipières de Goetschl n'ont même pas pu compter sur leurs homologues masculins pour sauver l'honneur d'une nation où le ski est roi. Samedi, l'armada autrichienne avait en effet dû s'incliner devant Bode Miller, leader du classement général de la Coupe du monde et victorieux d'un seul super-G dans sa carrière, à Lake Louise (Canada), en novembre dernier.
Avec trois skieurs dans les quatre premiers (Michael Walchhofer 2e, Benjamin Raich 3e et Herman Maier 4e), les Autrichiens signent certes un beau résultat d'ensemble mais perdent l'or mondial conquis par le retraité Stephan Eberharter en 2003 à Saint-Moritz (Suisse) et très rarement abandonné à la concurrence lors des Mondiaux précédents.
Encore ultra favoris pour les descentes (messieurs samedi, dames dimanche), les skieurs autrichiens vont désormais affronter la traditionnelle épreuve des qualifications, spécialité de cette équipe tellement riche en talents que des vainqueurs potentiels assistent parfois aux courses en spectateur.
Par le passé, cette concurrence interne acharnée a souvent joué des tours à l'Autriche puisque, comme c'est encore le cas cette fois, les derniers qualifiés doivent faire leurs preuves jusqu'à la veille même de la course.
"Une chose est certaine: lors des entraînements et des qualifications, on assistera à un ski très tactique parce que les coureuses voudront les bons dossards", jugeait Mandl.