Décès Cavagnoud: il y aura un procès
Ski jeudi, 10 févr. 2005. 04:21 dimanche, 15 déc. 2024. 15:31
GRENOBLE (AFP) - L'entraîneur et le starter en charge de l'entraînement au cours duquel la skieuse française Régine Cavagnoud était décédée en 2001 en Autriche comparaîtront le 12 mai devant le tribunal correctionnel d'Annecy (Alpes françaises) pour "homicide involontaire", a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
Le palais de justice d'Annecy faisant toujours l'objet de réparations après un attentat en janvier 2001, le procès de Xavier Fournier, l'entraîneur, et de David Fine, le starter, aura lieu dans une salle mise à la disposition de la justice à Sevrier, a indiqué le procureur d'Annecy, Philippe Drouet.
"Le procès est prévu pour se dérouler sur un jour, mais il y a la possibilité de prolonger jusqu'au 13 mai", a ajouté M. Drouet.
Le 29 octobre 2001, au cours d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande sur le glacier autrichien de Pitzal, Régine Cavagnoud, lancée à 80 km/h, avait percuté de plein fouet l'entraîneur allemand Markus Anwander, qui n'avait pas été prévenu du départ de la skieuse.
Régine Cavagnoud était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé.
Le directeur de l'équipe de France de ski, Lionel Finance, mis en examen à sa demande pour avoir accès au dossier, a été mis hors de cause, de même que le starter de l'équipe allemande, Tjesimir Peranic.
Dans son ordonnance de renvoi, le juge d'instruction Michel Mollin a estimé que la faute de M. Peranic n'était pas caractérisée, contrairement à celle de M. Fine, qui a donné le départ à Régine Cavagnoud sans s'être assuré que M. Peranic avait prévenu l'entraîneur allemand, a expliqué à l'AFP l'avocat français des deux prévenus, Me Dominique Delafon.
L'entraîneur et le starter français comparaîtront également, aux côtés de la Fédération française de ski, devant le tribunal civil d'Innsbruck, où ils ont été renvoyés pour blessures involontaires sur l'entraîneur allemand, a déclaré Me Delafon.
Le palais de justice d'Annecy faisant toujours l'objet de réparations après un attentat en janvier 2001, le procès de Xavier Fournier, l'entraîneur, et de David Fine, le starter, aura lieu dans une salle mise à la disposition de la justice à Sevrier, a indiqué le procureur d'Annecy, Philippe Drouet.
"Le procès est prévu pour se dérouler sur un jour, mais il y a la possibilité de prolonger jusqu'au 13 mai", a ajouté M. Drouet.
Le 29 octobre 2001, au cours d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande sur le glacier autrichien de Pitzal, Régine Cavagnoud, lancée à 80 km/h, avait percuté de plein fouet l'entraîneur allemand Markus Anwander, qui n'avait pas été prévenu du départ de la skieuse.
Régine Cavagnoud était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé.
Le directeur de l'équipe de France de ski, Lionel Finance, mis en examen à sa demande pour avoir accès au dossier, a été mis hors de cause, de même que le starter de l'équipe allemande, Tjesimir Peranic.
Dans son ordonnance de renvoi, le juge d'instruction Michel Mollin a estimé que la faute de M. Peranic n'était pas caractérisée, contrairement à celle de M. Fine, qui a donné le départ à Régine Cavagnoud sans s'être assuré que M. Peranic avait prévenu l'entraîneur allemand, a expliqué à l'AFP l'avocat français des deux prévenus, Me Dominique Delafon.
L'entraîneur et le starter français comparaîtront également, aux côtés de la Fédération française de ski, devant le tribunal civil d'Innsbruck, où ils ont été renvoyés pour blessures involontaires sur l'entraîneur allemand, a déclaré Me Delafon.