Départ canon pour Rousseau
Ski jeudi, 13 déc. 2007. 09:32 jeudi, 12 déc. 2024. 01:40
Les bosseurs Pierre-Alexandre Rousseau et Alex Bilodeau ont connu un départ canon à la première étape de la Coupe du monde de ski acrobatique jeudi, à Tignes, le premier gagnant l'épreuve française et le second méritant la médaille de bronze.
Sacré champion du monde l'hiver dernier, Rousseau a prouvé qu'il était bel et bien de retour au sommet grâce à une récolte de 25,04 points. Le Finlandais Tapio Luusua s'est faufilé en deuxième place avec un pointage de 24,41, tandis que Bilodeau a amassé 24,36 points.
Rousseau a ainsi décroché sa première victoire en Coupe du monde des bosses depuis janvier 2003, alors qu'il l'avait emporté au mont Tremblant.
« Pour moi, c'est super émotif parce les gens pouvaient dire que mon titre aux Championnats du monde était peut-être dû à la chance. Aujourd'hui (jeudi), c'est comme une confirmation de mon titre », a affirmé le skieur de 28 ans.
« Je me suis qualifié premier et j'étais content d'être aussi compétitif au début de la saison. D'habitude, c'est plus à la fin de la saison que j'ai beaucoup de succès », a-t-il précisé.
« J'ai appliqué la formule Championnats du monde », a poursuivi le Drummondvillois. Et sa recette n'est pas très compliquée : « bien se préparer mentalement et attaquer ».
Selon le Québécois, c'est sa technique de ski qui a fait la différence. « Cette année, avec les règlements, la technique prend plus d'importance et c'est parfait pour moi. »
« On dirait que je viens de regagner les Championnats du monde. Je m'en viens en Amérique du Nord en tant que meneur de la Coupe du monde. C'est fantastique ! » a-t-il conclu.
Une grosse erreur
Bilodeau semblait pour sa part plus ou moins satisfait de sa performance. « Il y a place à l'amélioration. J'ai commis une grosse faute à mon saut du bas, a-t-il mentionné. Ce qui est encourageant, c'est que mon ski était superbe. »
Le résidant de Rosemère a en fait connu des difficultés avec son désaxé 1080. « J'ai eu un peu de misère à l'exécuter, ce qui est très rare. J'ai eu un peu trop de rotation ce qui a fait que je n'ai pas pu bien atterrir avant les bosses. »
« Les juges ont vraiment aimé ceux qui skiaient très bien et c'est pour ça que j'ai terminé sur le podium », a par la suite résumé l'athlète de 20 ans.
Du côté des autres Canadiens, Vincent Marquis, de Sainte-Foy, a participé à la finale et s'est classé 11e grâce à ses 23,34 points. Maxime Gingras, de Saint-Hippolyte, et Warren Tanner, de West Vancouver, ont respectivement fini aux 15e et 21e rangs.
Une autre médaille
Kristi Richards, de Summerland en Colombie-Britannique, a par ailleurs amélioré la récolte du pays après avoir mérité une médaille de bronze (23,43), derrière l'Autrichienne Margarita Marbler, première (24,24), et la Japonaise Aiko Uemura (23,51).
Stéphanie St-Pierre a quant à elle a conclu en sixième place avec son pointage de 22,96, tandis que Chloé Dufour-Lapointe s'est classée dixième (22,57 points) à sa première Coupe du monde en carrière.
« Je suis vraiment déçue. J'étais très nerveuse. On dirait que mon stress s'est retrouvé dans mes jambes. J'ai été moins active que d'habitude, a dit St-Pierre. Je n'ai pas skié comme je l'ai fait à l'entraînement et c'est pour ça que je suis déçue. »
La skieuse originaire de Victoriaville a commis « une grosse erreur » après le premier saut. « J'ai essayé de pousser, mais j'ai en fait presque arrêté. J'ai ensuite super bien skié et j'ai fait un bon saut en bas. »
Sa faute l'a cependant lourdement pénalisée. « J'ai bien fait mon saut, mais je me suis fait surprendre par les deux premières bosses qui étaient assez grosses. Je ne les ai pas bien absorbées. »
« Cette année, je pense qu'avec ce que je fais à l'entraînement, j'ai le potentiel d'être des trois premières tout le temps. C'est pour ça que ma sixième place est décevante », a expliqué St-Pierre.
L'entraîneur Dominick Gauthier a pour sa part lancé des fleurs à Dufour-Lapointe, qui n'a que 16 ans.
« Elle n'a pas raté son entrée sur le circuit de la Coupe du monde. C'est extraordinaire ! Je pense que Chloé va constamment se classer parmi les 10 premières », a-t-il souligné.
Quant à Sylvia Kerfoot, de Vancouver, Audrey Robichaud, de Val-Bélair, Nathalie Bazin, de Québec, et Jackie Brown, de Cambridge en Ontario, elles ont fini aux 15e, 16e, 19e et 22e rangs.
Tout ce beau monde devra attendre plus d'un mois avant de retrouver les pentes de la Coupe du monde, le 18 janvier prochain, à Lake Placid.
Sacré champion du monde l'hiver dernier, Rousseau a prouvé qu'il était bel et bien de retour au sommet grâce à une récolte de 25,04 points. Le Finlandais Tapio Luusua s'est faufilé en deuxième place avec un pointage de 24,41, tandis que Bilodeau a amassé 24,36 points.
Rousseau a ainsi décroché sa première victoire en Coupe du monde des bosses depuis janvier 2003, alors qu'il l'avait emporté au mont Tremblant.
« Pour moi, c'est super émotif parce les gens pouvaient dire que mon titre aux Championnats du monde était peut-être dû à la chance. Aujourd'hui (jeudi), c'est comme une confirmation de mon titre », a affirmé le skieur de 28 ans.
« Je me suis qualifié premier et j'étais content d'être aussi compétitif au début de la saison. D'habitude, c'est plus à la fin de la saison que j'ai beaucoup de succès », a-t-il précisé.
« J'ai appliqué la formule Championnats du monde », a poursuivi le Drummondvillois. Et sa recette n'est pas très compliquée : « bien se préparer mentalement et attaquer ».
Selon le Québécois, c'est sa technique de ski qui a fait la différence. « Cette année, avec les règlements, la technique prend plus d'importance et c'est parfait pour moi. »
« On dirait que je viens de regagner les Championnats du monde. Je m'en viens en Amérique du Nord en tant que meneur de la Coupe du monde. C'est fantastique ! » a-t-il conclu.
Une grosse erreur
Bilodeau semblait pour sa part plus ou moins satisfait de sa performance. « Il y a place à l'amélioration. J'ai commis une grosse faute à mon saut du bas, a-t-il mentionné. Ce qui est encourageant, c'est que mon ski était superbe. »
Le résidant de Rosemère a en fait connu des difficultés avec son désaxé 1080. « J'ai eu un peu de misère à l'exécuter, ce qui est très rare. J'ai eu un peu trop de rotation ce qui a fait que je n'ai pas pu bien atterrir avant les bosses. »
« Les juges ont vraiment aimé ceux qui skiaient très bien et c'est pour ça que j'ai terminé sur le podium », a par la suite résumé l'athlète de 20 ans.
Du côté des autres Canadiens, Vincent Marquis, de Sainte-Foy, a participé à la finale et s'est classé 11e grâce à ses 23,34 points. Maxime Gingras, de Saint-Hippolyte, et Warren Tanner, de West Vancouver, ont respectivement fini aux 15e et 21e rangs.
Une autre médaille
Kristi Richards, de Summerland en Colombie-Britannique, a par ailleurs amélioré la récolte du pays après avoir mérité une médaille de bronze (23,43), derrière l'Autrichienne Margarita Marbler, première (24,24), et la Japonaise Aiko Uemura (23,51).
Stéphanie St-Pierre a quant à elle a conclu en sixième place avec son pointage de 22,96, tandis que Chloé Dufour-Lapointe s'est classée dixième (22,57 points) à sa première Coupe du monde en carrière.
« Je suis vraiment déçue. J'étais très nerveuse. On dirait que mon stress s'est retrouvé dans mes jambes. J'ai été moins active que d'habitude, a dit St-Pierre. Je n'ai pas skié comme je l'ai fait à l'entraînement et c'est pour ça que je suis déçue. »
La skieuse originaire de Victoriaville a commis « une grosse erreur » après le premier saut. « J'ai essayé de pousser, mais j'ai en fait presque arrêté. J'ai ensuite super bien skié et j'ai fait un bon saut en bas. »
Sa faute l'a cependant lourdement pénalisée. « J'ai bien fait mon saut, mais je me suis fait surprendre par les deux premières bosses qui étaient assez grosses. Je ne les ai pas bien absorbées. »
« Cette année, je pense qu'avec ce que je fais à l'entraînement, j'ai le potentiel d'être des trois premières tout le temps. C'est pour ça que ma sixième place est décevante », a expliqué St-Pierre.
L'entraîneur Dominick Gauthier a pour sa part lancé des fleurs à Dufour-Lapointe, qui n'a que 16 ans.
« Elle n'a pas raté son entrée sur le circuit de la Coupe du monde. C'est extraordinaire ! Je pense que Chloé va constamment se classer parmi les 10 premières », a-t-il souligné.
Quant à Sylvia Kerfoot, de Vancouver, Audrey Robichaud, de Val-Bélair, Nathalie Bazin, de Québec, et Jackie Brown, de Cambridge en Ontario, elles ont fini aux 15e, 16e, 19e et 22e rangs.
Tout ce beau monde devra attendre plus d'un mois avant de retrouver les pentes de la Coupe du monde, le 18 janvier prochain, à Lake Placid.