Dossier Johann Muehlegg : le TAS prendra une décision en janvier
Ski jeudi, 12 déc. 2002. 15:09 dimanche, 15 déc. 2024. 04:56
LAUSANNE (AFP) - Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) rendra ses décisions finales avant la fin janvier concernant le skieur de fond espagnol d'origine allemande Johann Muehlegg, suspendu deux ans par la Fédération internationale de ski (FIS) pour dopage aux Jeux olympiques 2002 à Salt Lake City.
Trois juges du TAS ont examiné lundi et mardi le dossier de Muehlegg, mettant fin aux procédures d'instruction.
Le fondeur avait déposé un appel auprès du TAS contre la décision de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), le 24 février, qui l'avait disqualifié de la course de ski de fond 50 km messieurs et l'avait exclu des Jeux.
La Commission avait en effet estimé que Muehlegg s'était rendu coupable de dopage à la darbepoïétine (hormone peptidique apparentée à l'érythropoïétine), à l'occasion d'un contrôle d'urine inopiné deux jours avant le 50 km, qu'il avait remporté.
En se basant sur les résultats du même contrôle antidopage, la FIS
avait décidé, le 3 juin 2002, de suspendre pour deux ans le coureur, âgé de 32 ans.
L'avocat espagnol du skieur de fond, Me Marcos de Robles, avait déclaré, avant l'audience à Lausanne, qu'il comptait prouver que la méthode de détection utilisée lors du contrôle positif de l'athlète "ne présentait pas le niveau de fiabilité suffisant pour permettre les conclusions annoncées scientifiquement".
Il s'était dit persuadé que la suspension de deux ans serait levée et que Muehlegg récupérerait sa médaille d'or du 50 km.
Trois juges du TAS ont examiné lundi et mardi le dossier de Muehlegg, mettant fin aux procédures d'instruction.
Le fondeur avait déposé un appel auprès du TAS contre la décision de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), le 24 février, qui l'avait disqualifié de la course de ski de fond 50 km messieurs et l'avait exclu des Jeux.
La Commission avait en effet estimé que Muehlegg s'était rendu coupable de dopage à la darbepoïétine (hormone peptidique apparentée à l'érythropoïétine), à l'occasion d'un contrôle d'urine inopiné deux jours avant le 50 km, qu'il avait remporté.
En se basant sur les résultats du même contrôle antidopage, la FIS
avait décidé, le 3 juin 2002, de suspendre pour deux ans le coureur, âgé de 32 ans.
L'avocat espagnol du skieur de fond, Me Marcos de Robles, avait déclaré, avant l'audience à Lausanne, qu'il comptait prouver que la méthode de détection utilisée lors du contrôle positif de l'athlète "ne présentait pas le niveau de fiabilité suffisant pour permettre les conclusions annoncées scientifiquement".
Il s'était dit persuadé que la suspension de deux ans serait levée et que Muehlegg récupérerait sa médaille d'or du 50 km.