La tempête de neige qui a frappé le Québec depuis mardi n'a pas épargné les plaines d'Abraham où seront courues, le week-end prochain, les finales de la Coupe du monde de ski de fond.

Les équipes d'entretien ont dû redoubler d'ardeur pour offrir aux fondeurs des conditions qui devraient être, malgré tout, idéales pour les compétitions. Heureusement, la neige abondante est tombée plusieurs heures avant la première épreuve de vendredi.

« Toute la nuit, on a damé le parcours. On a circulé avec notre machinerie. Ça se calme ce matin et les pistes sont presque prêtes. On avait une grosse équipe pour travailler, pour tout déneiger. Ça donne plus de travail, mais ça garantit un beau site », a expliqué le président de Gestev, Patrice Drouin.

Pour l'entraîneur d'Alex Harvey, Louis Bouchard, la clé, pour son protégé, sera sa capacité de récupérer des deux épreuves de 50 kilomètres qu'il a disputées au cours des deux dernières semaines. Par contre, Bouchard est convaincu que la configuration des parcours lui conviendra parfaitement.

« C'est un parcours qui est facile à rouler, qui a plusieurs montées et qui est très varié. Beaucoup de montées, beaucoup de descentes à répétitions. Ça prend beaucoup de puissance, beaucoup de changements de vitesse techniques. Alex est excellent dans ces conditions-là », a souligné Bouchard.

Être supporté par la foule sur la piste sera un avantage indéniable pour Alex Harvey. Mais l'envers de la médaille, c'est qu'il est l'athlète le plus sollicité en ville depuis son retour à Québec, dimanche. C'est là qu'intervient l'agent d'Alex, Denis Villeneuve, celui qui doit dire non à bien du monde.

« Alex, on doit l'éloigner le plus possible des distractions. Ce n’est pas parce qu'il est à Québec qu'il va être sur Grande Allée. Il se couche tôt, c'est la même rigueur qu'on lui connaît. On y tient beaucoup tous les deux et il fait extrêmement bien ça à date », a affirmé Denis Villeneuve.

La tempête n'a pas causé de petits maux de tête aux organisateurs uniquement au niveau des conditions de piste. Elle a aussi provoqué de très longs retards à l'arrivée de dizaines d'athlètes, d'officiels et de membres des équipes techniques après leur descente d'avion, mardi, à Montréal.