Finales de la Coupe du monde de ski: Montillet déçue par la neige
Ski mardi, 11 mars 2003. 12:41 jeudi, 12 déc. 2024. 09:31
KVITFJELL (AFP) - La Française Carole Montillet, venue à Kvitfjell pour conquérir le globe de super-G lors des finales de la Coupe du monde de ski alpin, marquées par le duel entre l'Autrichien Stephan Eberharter et l'Américain Bode Miller, n'a pas trouvé la neige à son goût.
La championne olympique de descente a exprimé son irritation mardi, à l'issue du seul entraînement disputé en vue de la descente de mercredi. "Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse chaud. La neige est de qualité facile", a souligné l'Iséroise.
"J'aurais aimé que ça soit verglacé pour montrer ce que le femmes étaient capables de faire sur la piste des hommes", a ajouté "Montiti".
Sur la piste des jeux Olympiques 1994, la skieuse de Villard-de-Lans s'élancera néanmoins, jeudi, avec une marge de 59 points sur l'Autrichienne Renate Goetschl. Le globe de super-G, qui serait le premier de sa carrière, lui est promis si elle termine dans les cinq premières.
En descente, Montillet, devancée de 51 points par l'Autrichienne Michaela Dorfmeister, se trouve en position défavorable. Neuvième de l'entraînement, la Française ne se fait pas d'illusions. Les "Blizzard", dont est équipée la skieuse de Basse-Autriche, sont particulièrement efficaces sur la neige réchauffée que les jeunes femmes trouveront en milieu de journée.
Avec un bon dossard, la Savoyarde Ingrid Jacquemod, la plus rapide mardi, entrevoit son premier podium.
Mais le dernier acte de la saison 2002-2003 vaut surtout par la lutte ouverte entre Eberharter et Miller pour le grand globe de cristal, récompensant le skieur le plus complet.
A l'exception d'un court intérim assuré par son jeune rival en fin d'année dernière, suite à sa blessure au genou droit, le Tyrolien a toujours fait la course en tête. En janvier, Miller n'a pas profité de plusieurs opportunités, notamment lors des deux combinés et des cinq slaloms au programme du mois. Et la suppression, à cause du mauvais temps, des slaloms géants de Hinterstoder et Shiga Kogen, l'ont défavorisé.
A bientôt 34 ans, le champion de Stumm entrevoit une deuxième consécration. Sur l'Olympiabakken, "Steff" a remarquablement glissé ces dernières années, obtenant cinq podiums, dont une victoire. "Ma tactique? Marquer le plus de points dans les trois épreuves, en espérant que ça suffira. Je ne disputerai pas le slalom", a indiqué Eberharter.
Chez les dames, il n'y a pas eu de suspense. La Croate Janica Kostelic, double championne du monde, s'est assurée mathématiquement sa deuxième Coupe du monde générale la semaine dernière à l'issue du slalom géant d'Are (Suède). Egalement lauréate du trophée du slalom, la skieuse de Zagreb ambitionne de remporter son vingtième succès de Coupe du monde sur la pente d'Hafjell, où sont disputées les épreuves techniques.
Sa présence sera aussi une source de motivation pour son frère aîné Ivica. Le champion du monde de slalom a été dépassé par le Finlandais Kalle Pallander qui a remporté les quatre dernières courses de la discipline.
Le slalom géant, samedi, marquera les adieux à la compétition du Suisse Michael von Gruenigen, qui partira probablement avec un quatrième globe de la spécialité.
En super-G, le Liechtensteinois Marco Buechel, qui souffre d'une fissure de la clavicule droite, devra faire preuve de courage pour endiguer l'assaut de Eberharter.
La championne olympique de descente a exprimé son irritation mardi, à l'issue du seul entraînement disputé en vue de la descente de mercredi. "Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse chaud. La neige est de qualité facile", a souligné l'Iséroise.
"J'aurais aimé que ça soit verglacé pour montrer ce que le femmes étaient capables de faire sur la piste des hommes", a ajouté "Montiti".
Sur la piste des jeux Olympiques 1994, la skieuse de Villard-de-Lans s'élancera néanmoins, jeudi, avec une marge de 59 points sur l'Autrichienne Renate Goetschl. Le globe de super-G, qui serait le premier de sa carrière, lui est promis si elle termine dans les cinq premières.
En descente, Montillet, devancée de 51 points par l'Autrichienne Michaela Dorfmeister, se trouve en position défavorable. Neuvième de l'entraînement, la Française ne se fait pas d'illusions. Les "Blizzard", dont est équipée la skieuse de Basse-Autriche, sont particulièrement efficaces sur la neige réchauffée que les jeunes femmes trouveront en milieu de journée.
Avec un bon dossard, la Savoyarde Ingrid Jacquemod, la plus rapide mardi, entrevoit son premier podium.
Mais le dernier acte de la saison 2002-2003 vaut surtout par la lutte ouverte entre Eberharter et Miller pour le grand globe de cristal, récompensant le skieur le plus complet.
A l'exception d'un court intérim assuré par son jeune rival en fin d'année dernière, suite à sa blessure au genou droit, le Tyrolien a toujours fait la course en tête. En janvier, Miller n'a pas profité de plusieurs opportunités, notamment lors des deux combinés et des cinq slaloms au programme du mois. Et la suppression, à cause du mauvais temps, des slaloms géants de Hinterstoder et Shiga Kogen, l'ont défavorisé.
A bientôt 34 ans, le champion de Stumm entrevoit une deuxième consécration. Sur l'Olympiabakken, "Steff" a remarquablement glissé ces dernières années, obtenant cinq podiums, dont une victoire. "Ma tactique? Marquer le plus de points dans les trois épreuves, en espérant que ça suffira. Je ne disputerai pas le slalom", a indiqué Eberharter.
Chez les dames, il n'y a pas eu de suspense. La Croate Janica Kostelic, double championne du monde, s'est assurée mathématiquement sa deuxième Coupe du monde générale la semaine dernière à l'issue du slalom géant d'Are (Suède). Egalement lauréate du trophée du slalom, la skieuse de Zagreb ambitionne de remporter son vingtième succès de Coupe du monde sur la pente d'Hafjell, où sont disputées les épreuves techniques.
Sa présence sera aussi une source de motivation pour son frère aîné Ivica. Le champion du monde de slalom a été dépassé par le Finlandais Kalle Pallander qui a remporté les quatre dernières courses de la discipline.
Le slalom géant, samedi, marquera les adieux à la compétition du Suisse Michael von Gruenigen, qui partira probablement avec un quatrième globe de la spécialité.
En super-G, le Liechtensteinois Marco Buechel, qui souffre d'une fissure de la clavicule droite, devra faire preuve de courage pour endiguer l'assaut de Eberharter.