Hermann Maier est en terrain accueillant à Beaver Creek
Ski vendredi, 1 déc. 2000. 12:47 dimanche, 15 déc. 2024. 12:39
BEAVER CREEK (AFP) - Hermann Maier retrouve sa piste fétiche. L'insatiable champion autrichien, dans la foulée de son succès dans le super G de Lake Louise, son second de la saison et le 30è de sa carrière, sera le grand favori de la descente et du super G de Beaver Creek samedi et dimanche, sur une piste où il est pratiquement imbattable.
Depuis l'ouverture en 1997 de la piste des "Oiseaux de proie", conçue par l'ancien champion olympique suisse de descente Bernhard Russi, "Herminator" y a accumulé les victoires. C'est là qu'il avait remporté en février 1999 le titre mondial de descente après avoir partagé celui du super G avec son ennemi intime le Norvégien Lasse Kjus.
En novembre l'année dernière, il y avait fait le plein lors de l'étape de la coupe du monde masculine, remportant la descente, le super G et le géant. Au total en 8 sorties sur les "oiseaux de proies", Maier a aligné 6 victoires, ne s'inclinant qu'à deux reprises en 1997 dans des descentes remportées par l'Italien Kristian Ghedina, absent cette année et dont la rentrée doit avoir lieu à Val d'Isère, et son compatriote Andreas Shifferer.
Autant dire que Maier sera à nouveau l'homme à battre samedi. Une position qui ne déplaît pas au champion autrichien, qui, après son échec dans la descente "boulevard" de Lake Louise, retrouve une piste considérée comme une des plus techniques et difficiles du circuit avec celle de Kitzbuhel.
"La saison va enfin démarrer. Cela fait plaisir de retrouver de vrais pistes", s'est exclamé Maier, après avoir d'entrée placé la barre très haut en réalisant de loin le meilleur temps du premier entraînement mercredi.
Depuis la saison dernière, la piste a été légèrement remodelée pour y ajouter deux sauts supplémentaires, portant leur nombre à cinq, dont deux suivis de faux plats, un total qui effraie quelque peu nombre de concurrents. Maier lui même a avoué s'être fait quelques frayeurs lors de l'entraînement de mercredi. "C'est l'entrainement le plus difficile que j'ai jamais effectué, a-t-il affirmé. J'avoue que j'ai eu peur. Quand je pense qu'on ira encore plus vite le jour de la course, cela promet".
Comme toujours Maier devra d'abord compter avec ses propres coéquipiers, les Fritz et Josef Strobl, Hannes Trinkl, Andreas Schifferer, Stephan Eberharter, le vainqueur de Lake Louise, qui font de l'équipe d'Autriche une armada pratiquement invincible en descente. Il devra également se méfier de Kjus, son second de la descente des championnats du monde, qui cumule les places d'honneur depuis le début de la campagne américaine et qui a jusqu'à présent caché son jeu à l'entrainement. "J'ai skié avec prudence et j'ai encore une marge énorme. C'est bon pour samedi", a fait remarquer Kjus après avoir concédé 98/100 à Maier dans le test chronométré de mercredi.
Autres prétendants sinon à la victoire du moins au podium, les Suisses Silvano Beltramelli, second à Lake Louise, et Didier Cuche, qui affectionne les pistes difficiles comme il l'avait montré en gagnant à Kitzbuhel en 1998, son seul succés à ce jour. "Moi j'adore les sauts, a-t-il souligné. D'habitude je suis un homme de fin de saison. Mais là je skie avec la même aisance".
Depuis l'ouverture en 1997 de la piste des "Oiseaux de proie", conçue par l'ancien champion olympique suisse de descente Bernhard Russi, "Herminator" y a accumulé les victoires. C'est là qu'il avait remporté en février 1999 le titre mondial de descente après avoir partagé celui du super G avec son ennemi intime le Norvégien Lasse Kjus.
En novembre l'année dernière, il y avait fait le plein lors de l'étape de la coupe du monde masculine, remportant la descente, le super G et le géant. Au total en 8 sorties sur les "oiseaux de proies", Maier a aligné 6 victoires, ne s'inclinant qu'à deux reprises en 1997 dans des descentes remportées par l'Italien Kristian Ghedina, absent cette année et dont la rentrée doit avoir lieu à Val d'Isère, et son compatriote Andreas Shifferer.
Autant dire que Maier sera à nouveau l'homme à battre samedi. Une position qui ne déplaît pas au champion autrichien, qui, après son échec dans la descente "boulevard" de Lake Louise, retrouve une piste considérée comme une des plus techniques et difficiles du circuit avec celle de Kitzbuhel.
"La saison va enfin démarrer. Cela fait plaisir de retrouver de vrais pistes", s'est exclamé Maier, après avoir d'entrée placé la barre très haut en réalisant de loin le meilleur temps du premier entraînement mercredi.
Depuis la saison dernière, la piste a été légèrement remodelée pour y ajouter deux sauts supplémentaires, portant leur nombre à cinq, dont deux suivis de faux plats, un total qui effraie quelque peu nombre de concurrents. Maier lui même a avoué s'être fait quelques frayeurs lors de l'entraînement de mercredi. "C'est l'entrainement le plus difficile que j'ai jamais effectué, a-t-il affirmé. J'avoue que j'ai eu peur. Quand je pense qu'on ira encore plus vite le jour de la course, cela promet".
Comme toujours Maier devra d'abord compter avec ses propres coéquipiers, les Fritz et Josef Strobl, Hannes Trinkl, Andreas Schifferer, Stephan Eberharter, le vainqueur de Lake Louise, qui font de l'équipe d'Autriche une armada pratiquement invincible en descente. Il devra également se méfier de Kjus, son second de la descente des championnats du monde, qui cumule les places d'honneur depuis le début de la campagne américaine et qui a jusqu'à présent caché son jeu à l'entrainement. "J'ai skié avec prudence et j'ai encore une marge énorme. C'est bon pour samedi", a fait remarquer Kjus après avoir concédé 98/100 à Maier dans le test chronométré de mercredi.
Autres prétendants sinon à la victoire du moins au podium, les Suisses Silvano Beltramelli, second à Lake Louise, et Didier Cuche, qui affectionne les pistes difficiles comme il l'avait montré en gagnant à Kitzbuhel en 1998, son seul succés à ce jour. "Moi j'adore les sauts, a-t-il souligné. D'habitude je suis un homme de fin de saison. Mais là je skie avec la même aisance".