Hermann Maier géantissime
Ski jeudi, 10 févr. 2005. 12:21 dimanche, 15 déc. 2024. 11:48
BORMIO (AFP) - L'Autrichien Hermann Maier, 32 ans, qui a failli être amputé de la jambe droite après un grave accident de moto en août 2001, a réussi un retour spectaculaire en devenant champion du monde de slalom géant, jeudi, lors des Mondiaux-2005 de Bormio.
Au pied du mur après sa quatrième place en super-G et surtout son 17e rang en descente, au lendemain de sa chute à l'entraînement et sa blessure à un tibia, le skieur de Flachau a ainsi obtenu sa première médaille à Bormio.
C'est son premier titre mondial dans cette discipline et sa troisième victoire en Championnat du monde après le doublé super-G et descente en 1999.
"C'est incroyable ce qui s'est passé aujourd'hui", a déclaré le double champion olympique (super-G et géant) de Nagano (1998).
"Il y avait beaucoup d'émotions. Un grand rêve s'est réalisé, a ajouté Hermann Maier, qui a changé de chaussure avant la saison. Le changement de matériel a bien fonctionné"
"Ce titre me manquait. C'est celui qui a le plus de valeur, car il faut travailler dur en deux manches", a déclaré l'homme aux 48 victoires en Coupe du monde, deuxième meilleur temps de la première manche sur la piste "Stelvio", très longue et qui convenait plutôt aux descendeurs.
"L'or olympique a quelque chose de particulier, mais à l'époque, ma forme était incroyable. Je suis surpris de ma force mentale", a ajouté l'ancien maçon, trois fois sur le podium en géant cette saison mais sans victoire.
Après sa première manche, Maier, dossard N.7, avait encore secoué la tête, incrédule de son meilleur temps provisoire. "C'est l'un des géants les plus durs que j'ai jamais disputés".
Doublé
En 2 min 50 sec 41 centièmes, Maier a devancé son compatriote Benjamin Raich, 26 ans, champion du monde de combiné et médaille de bronze de super-G, de 25 centièmes.
"C'est une journée parfaite. C'est incroyable", a lancé le skieur de Pitztal, meilleur temps de la seconde manche après avoir pointé seulement en 7e position à l'issue du premier parcours. "J'étais malade les deux, trois derniers jours".
Ce doublé a donné du baume au coeur de la "Wunderteam", touchée dans son orgueil par le show de Bode Miller, champion du monde à Bormio en super-G et descente mais éliminé dès la première manche du géant.
Le leader du classement général de la Coupe du monde et de la discipline ne pourra égaler le record de trois victoires individuelles de l'Autrichien Toni Sailer, sacré triple champion du monde en 1958 à Badgastein (Autriche).
C'est son compatriote Daron Rahlves, 31 ans, vice-champion du monde de descente sur la "Stelvio", qui pris la troisième place à 68 centièmes de Maier, après avoir réalisé le meilleur temps du premier parcours.
"C'est un grand jour pour moi. Je suis fier d'être sur le podium avec deux grands skieurs comme Hermann et Benjamin", a-t-il dit.
Le Canadien Jean-Philippe Roy, 25 ans, troisième meilleur temps du premier parcours et sans le moindre podium en Coupe du monde, a fait une chute dans la manche décisive.
Au pied du mur après sa quatrième place en super-G et surtout son 17e rang en descente, au lendemain de sa chute à l'entraînement et sa blessure à un tibia, le skieur de Flachau a ainsi obtenu sa première médaille à Bormio.
C'est son premier titre mondial dans cette discipline et sa troisième victoire en Championnat du monde après le doublé super-G et descente en 1999.
"C'est incroyable ce qui s'est passé aujourd'hui", a déclaré le double champion olympique (super-G et géant) de Nagano (1998).
"Il y avait beaucoup d'émotions. Un grand rêve s'est réalisé, a ajouté Hermann Maier, qui a changé de chaussure avant la saison. Le changement de matériel a bien fonctionné"
"Ce titre me manquait. C'est celui qui a le plus de valeur, car il faut travailler dur en deux manches", a déclaré l'homme aux 48 victoires en Coupe du monde, deuxième meilleur temps de la première manche sur la piste "Stelvio", très longue et qui convenait plutôt aux descendeurs.
"L'or olympique a quelque chose de particulier, mais à l'époque, ma forme était incroyable. Je suis surpris de ma force mentale", a ajouté l'ancien maçon, trois fois sur le podium en géant cette saison mais sans victoire.
Après sa première manche, Maier, dossard N.7, avait encore secoué la tête, incrédule de son meilleur temps provisoire. "C'est l'un des géants les plus durs que j'ai jamais disputés".
Doublé
En 2 min 50 sec 41 centièmes, Maier a devancé son compatriote Benjamin Raich, 26 ans, champion du monde de combiné et médaille de bronze de super-G, de 25 centièmes.
"C'est une journée parfaite. C'est incroyable", a lancé le skieur de Pitztal, meilleur temps de la seconde manche après avoir pointé seulement en 7e position à l'issue du premier parcours. "J'étais malade les deux, trois derniers jours".
Ce doublé a donné du baume au coeur de la "Wunderteam", touchée dans son orgueil par le show de Bode Miller, champion du monde à Bormio en super-G et descente mais éliminé dès la première manche du géant.
Le leader du classement général de la Coupe du monde et de la discipline ne pourra égaler le record de trois victoires individuelles de l'Autrichien Toni Sailer, sacré triple champion du monde en 1958 à Badgastein (Autriche).
C'est son compatriote Daron Rahlves, 31 ans, vice-champion du monde de descente sur la "Stelvio", qui pris la troisième place à 68 centièmes de Maier, après avoir réalisé le meilleur temps du premier parcours.
"C'est un grand jour pour moi. Je suis fier d'être sur le podium avec deux grands skieurs comme Hermann et Benjamin", a-t-il dit.
Le Canadien Jean-Philippe Roy, 25 ans, troisième meilleur temps du premier parcours et sans le moindre podium en Coupe du monde, a fait une chute dans la manche décisive.