Herminator domine à Val-d'Isère
Ski samedi, 9 déc. 2000. 14:01 jeudi, 12 déc. 2024. 00:42
VAL-D'ISERE (AFP) - L'Autrichien Hermann Maier, 28 ans depuis jeudi, a ajouté un 32e succès à son palmarès de Coupe du monde de ski alpin en remportant, samedi, la descente de Val-d'Isère, devant trois de ses compatriotes.
Loin de la désormais ordinaire prestation de la Wunderteam, les descendeurs français, critiqués pour leurs piètres performances lors des deux premières descentes de la saison, en Amérique du Nord, ont réagi collectivement.
Claude Crétier (11e) a légèrement devancé Nicolas Burtin (13e) et Pierre-Emmanuel Dalcin (15e). "Il me faut être régulier dans les dix. Ca va payer", a commenté Crétier. "C'est encourageant pour le groupe", a renchéri Burtin.
"C'est une grande victoire sur ce tracé, un classique de la descente", a simplement déclaré le meilleur skieur du monde. Il y a 2 ans, Maier avait terminé 36e de l'épreuve française, défavorisé par la visibilité et un mauvais dossard. Le lendemain, il s'était néanmoins imposé en Super-G.
Vendredi soir, arrivé en retard au tirage au sort des dossards, "Herminator", qui voulait le numéro 5, avait dû se contenter du 14. "Je crois que, aujourd'hui, j'aurais même gagné avec le 25", a souligné le double champion olympique 1998 et deux fois médaille d'or aux Championnats du monde 99.
Le numéro un a affiché ses certitudes - "Quand je skie à mon meilleur niveau, je gagne" - et souligné la qualité de la piste. Après le redoux des derniers jours, qui avait obligé les organisateurs à annuler le second entraînement, vendredi matin, le refroidissement et le retour du soleil ont assuré la régularité de l'épreuve, amputée de quelque 400 m de sa partie supérieure.
Avec déjà quatre succès pour l'exercice actuel, Maier est dans les temps de son exceptionnelle saison 1999-2000, auréolée de 10 victoires, une Coupe du monde générale, avec un total record de 2000 points, et trois globes de cristal de spécialités (descente, Super-G et slalom géant).
Herminator a bénéficié de l'absence du Norvégien Kjus, qui rentre dimanche à l'occasion du géant, pour creuser l'écart au classement provisoire de la Coupe du monde. Désormais, il est suivi par son compatriote et ennemi Stephan Eberharter.
En avance sur le haut de la piste, Eberharter (30 ans) n'a pu résister au retour de Maier, plus incisif dans les courbes larges et la compression. Le Tyrolien avait été champion du monde de Super-G et combiné en 1991. Ecarté des compétitions pour de multiples blessures, il avait regagné sa place en équipe nationale il y a 3 ans, à travers la rude école de la Coupe d'Europe.
Dimanche, pour sa 100e course de Coupe du monde, Maier part favori du géant, une épreuve qu'il avait gagnée en 1997, mais finalement perdue sur le tapis vert pour avoir déchaussé avant la ligne rouge. Le Suisse Michael Von Gruenigen, qui avait bénéficié de son déclassement, reste son rival le plus dangereux.
Loin de la désormais ordinaire prestation de la Wunderteam, les descendeurs français, critiqués pour leurs piètres performances lors des deux premières descentes de la saison, en Amérique du Nord, ont réagi collectivement.
Claude Crétier (11e) a légèrement devancé Nicolas Burtin (13e) et Pierre-Emmanuel Dalcin (15e). "Il me faut être régulier dans les dix. Ca va payer", a commenté Crétier. "C'est encourageant pour le groupe", a renchéri Burtin.
"C'est une grande victoire sur ce tracé, un classique de la descente", a simplement déclaré le meilleur skieur du monde. Il y a 2 ans, Maier avait terminé 36e de l'épreuve française, défavorisé par la visibilité et un mauvais dossard. Le lendemain, il s'était néanmoins imposé en Super-G.
Vendredi soir, arrivé en retard au tirage au sort des dossards, "Herminator", qui voulait le numéro 5, avait dû se contenter du 14. "Je crois que, aujourd'hui, j'aurais même gagné avec le 25", a souligné le double champion olympique 1998 et deux fois médaille d'or aux Championnats du monde 99.
Le numéro un a affiché ses certitudes - "Quand je skie à mon meilleur niveau, je gagne" - et souligné la qualité de la piste. Après le redoux des derniers jours, qui avait obligé les organisateurs à annuler le second entraînement, vendredi matin, le refroidissement et le retour du soleil ont assuré la régularité de l'épreuve, amputée de quelque 400 m de sa partie supérieure.
Avec déjà quatre succès pour l'exercice actuel, Maier est dans les temps de son exceptionnelle saison 1999-2000, auréolée de 10 victoires, une Coupe du monde générale, avec un total record de 2000 points, et trois globes de cristal de spécialités (descente, Super-G et slalom géant).
Herminator a bénéficié de l'absence du Norvégien Kjus, qui rentre dimanche à l'occasion du géant, pour creuser l'écart au classement provisoire de la Coupe du monde. Désormais, il est suivi par son compatriote et ennemi Stephan Eberharter.
En avance sur le haut de la piste, Eberharter (30 ans) n'a pu résister au retour de Maier, plus incisif dans les courbes larges et la compression. Le Tyrolien avait été champion du monde de Super-G et combiné en 1991. Ecarté des compétitions pour de multiples blessures, il avait regagné sa place en équipe nationale il y a 3 ans, à travers la rude école de la Coupe d'Europe.
Dimanche, pour sa 100e course de Coupe du monde, Maier part favori du géant, une épreuve qu'il avait gagnée en 1997, mais finalement perdue sur le tapis vert pour avoir déchaussé avant la ligne rouge. Le Suisse Michael Von Gruenigen, qui avait bénéficié de son déclassement, reste son rival le plus dangereux.