Kaya Turski a les yeux rivés sur Sotchi
Ski vendredi, 21 déc. 2012. 13:41 dimanche, 15 déc. 2024. 15:42
En remportant la Coupe Dew dimanche dernier à Breckenridge, au Colorado, Kaya Turski a une fois de plus confirmé sa place parmi les grandes de son sport, le slopestyle. Cette victoire a également permis à la skieuse acrobatique montréalaise de franchir la première étape vers sa qualification olympique pour les Jeux de Sotchi, où sa spécialité fera son entrée officielle.
Ne reste plus que deux podiums à atteindre lors de compétitions ciblées par le comité de sélection olympique canadien pour que la triple championne des X-Games obtienne son billet pour les Jeux de 2014. Un défi qui ne devrait pas lui causer trop de problèmes, elle qui survole la concurrence depuis un bon moment déjà.
« Le niveau est plus relevé chaque année et ça me motive beaucoup. Je crois que les Jeux seront très bons pour mon sport puisqu'ils lui donneront plus de visibilité, estime Turski, impatiente à l'idée de réaliser son rêve olympique.
« Même si je veux d'abord me concentrer sur ma sélection, je pense de plus en plus aux Jeux. Je pense aux nouveaux trucs que j'aimerais faire là-bas », raconte la Québécoise qui est, à ce jour, la seule femme à avoir réussi le 1080 switch en compétition. « Je continue de le faire, mais c'est très important dans mon sport de présenter des sauts différents. Je veux avoir plusieurs tours dans mon sac! »
Athlète rigoureuse et très sérieuse dans sa préparation, Turski n'a négligé aucun détail dans les derniers mois pour se maintenir au sommet de son art. En attendant son rendez-vous olympique, elle a aussi fait un saut à Londres pendant les Jeux, question de se familiariser un peu avec l'événement. « C'était la première fois que j'allais aux Olympiques. C'est vraiment plus gros que tout ce à quoi j'ai assisté jusqu'à présent. »
Pendant la période estivale, la Québécoise a également multiplié les heures à l'entraînement. « En plus du gym, j'ai fait beaucoup d'entraînement sur les trampolines et les rampes d'eau. Je n'ai pas fait beaucoup de ski par contre », précise la jeune femme de 24 ans, originaire de Notre-Dame-de-Grâce.
Après avoir tout raflé sur le circuit la saison dernière, Turski a ressenti le besoin de prendre un peu de recul. La Québécoise a été très ébranlée par la mort de son amie et coéquipière Sarah Burke, survenue après une chute à l'entraînement.
« Malgré les bons résultats obtenus en compétition, la dernière saison a été très difficile pour moi. J'avais vraiment besoin de faire d'autres choses et de prendre du temps pour moi », dit Turski qui, au printemps, a choisi d'aller s'installer quelques semaines à Carlsbad, sur la côte californienne. « J'adore le soleil, l'océan, le style de vie des gens là-bas. Cette pause m'a fait beaucoup de bien. »
Le préparateur mental, qui a joint les rangs de son équipe récemment, lui a également été d'une aide précieuse. « J'ai beaucoup travaillé sur l'aspect mental cet été. La vie d'athlète peut parfois être assez compliquée. C'est très exigent physiquement et psychologique. Et c'est dur aussi de voyager autant. C'est bien pour moi d'avoir quelqu'un maintenant qui puisse m'apprendre à gérer ces stress. »
De passage à Montréal pour les Fêtes, Turski prendra la route du Colorado au début janvier pour s'attaquer au cœur de la saison. Les Coupes du monde de Copper Mountain (Colorado), de Davos (Suisse) et la compétition test à Sotchi se succéderont et seront autant d'occasions pour la Québécoise d'officialiser sa qualification pour les prochains Jeux. Turski prendra également part aux X-Games, événement phare en slopestyle, où elle tentera de mettre la main sur un quatrième titre.
Ne reste plus que deux podiums à atteindre lors de compétitions ciblées par le comité de sélection olympique canadien pour que la triple championne des X-Games obtienne son billet pour les Jeux de 2014. Un défi qui ne devrait pas lui causer trop de problèmes, elle qui survole la concurrence depuis un bon moment déjà.
« Le niveau est plus relevé chaque année et ça me motive beaucoup. Je crois que les Jeux seront très bons pour mon sport puisqu'ils lui donneront plus de visibilité, estime Turski, impatiente à l'idée de réaliser son rêve olympique.
« Même si je veux d'abord me concentrer sur ma sélection, je pense de plus en plus aux Jeux. Je pense aux nouveaux trucs que j'aimerais faire là-bas », raconte la Québécoise qui est, à ce jour, la seule femme à avoir réussi le 1080 switch en compétition. « Je continue de le faire, mais c'est très important dans mon sport de présenter des sauts différents. Je veux avoir plusieurs tours dans mon sac! »
Athlète rigoureuse et très sérieuse dans sa préparation, Turski n'a négligé aucun détail dans les derniers mois pour se maintenir au sommet de son art. En attendant son rendez-vous olympique, elle a aussi fait un saut à Londres pendant les Jeux, question de se familiariser un peu avec l'événement. « C'était la première fois que j'allais aux Olympiques. C'est vraiment plus gros que tout ce à quoi j'ai assisté jusqu'à présent. »
Pendant la période estivale, la Québécoise a également multiplié les heures à l'entraînement. « En plus du gym, j'ai fait beaucoup d'entraînement sur les trampolines et les rampes d'eau. Je n'ai pas fait beaucoup de ski par contre », précise la jeune femme de 24 ans, originaire de Notre-Dame-de-Grâce.
Après avoir tout raflé sur le circuit la saison dernière, Turski a ressenti le besoin de prendre un peu de recul. La Québécoise a été très ébranlée par la mort de son amie et coéquipière Sarah Burke, survenue après une chute à l'entraînement.
« Malgré les bons résultats obtenus en compétition, la dernière saison a été très difficile pour moi. J'avais vraiment besoin de faire d'autres choses et de prendre du temps pour moi », dit Turski qui, au printemps, a choisi d'aller s'installer quelques semaines à Carlsbad, sur la côte californienne. « J'adore le soleil, l'océan, le style de vie des gens là-bas. Cette pause m'a fait beaucoup de bien. »
Le préparateur mental, qui a joint les rangs de son équipe récemment, lui a également été d'une aide précieuse. « J'ai beaucoup travaillé sur l'aspect mental cet été. La vie d'athlète peut parfois être assez compliquée. C'est très exigent physiquement et psychologique. Et c'est dur aussi de voyager autant. C'est bien pour moi d'avoir quelqu'un maintenant qui puisse m'apprendre à gérer ces stress. »
De passage à Montréal pour les Fêtes, Turski prendra la route du Colorado au début janvier pour s'attaquer au cœur de la saison. Les Coupes du monde de Copper Mountain (Colorado), de Davos (Suisse) et la compétition test à Sotchi se succéderont et seront autant d'occasions pour la Québécoise d'officialiser sa qualification pour les prochains Jeux. Turski prendra également part aux X-Games, événement phare en slopestyle, où elle tentera de mettre la main sur un quatrième titre.