MOSCOU - Le Canadien Devon Kershaw a décroché le bronze, jeudi, à l'occasion du sprint style libre masculin de la Coupe du monde de ski de fond.

Le Suédois Teodor Peterson l'a emporté en trois minutes 8,4 secondes. Il a devancé le Norvégien Anders Gloeersen de 0,1 seconde en finale sur un parcours de 1,5 km situé près du stade du complexe sportif Luzhniki, à 6 km à l'ouest du Kremlin.

Kershaw, un Ontarien de Sudbury qui avait auparavant dominé en quarts de finale et en demi-finale, a fini à 0,6 seconde de la tête.

Alex Harvey a pris le neuvième rang. Le Torontois Len Valjas a suivi au 12e échelon.

Un bris de bâton en quart de finale a accentué la demande d'énergie pour Alex Harvey.

« J'ai eu de la malchance, un peu avant la mi-chemin, j'ai cassé mon bâton. Après, j'ai donné un bon coup pour revenir sur le peloton, cela m'a coûté cher pour la demi-finale » a expliqué l'athlète de St-Ferréol-les-Neiges. Ce dernier, actuellement septième au classement cumulatif des Coupes du monde, a toutefois soutenu qu'il se sentait très bien et que la forme était au rendez-vous.

La championne en titre de la Coupe du monde Justyna Kowalczyk a remporté l'épreuve féminine en 3:39,9, ce qui lui a valu une quatrième victoire d'affilée. Les Russes Natalia Korosteleva et Anastasia Dotsenko ont terminé à 0,1 et 0,2 seconde pour décrocher les deuxième et troisième places, respectivement.

La Québécoise installée en Alberta Dasha Gaïazova a pris le 22e rang et l'Ontarienne Perianne Jones, le 24e.

Kershaw s'est rendu en vagues éliminatoires après avoir affiché le meilleur temps des qualifications. C'était la deuxième fois de sa carrière qu'il réussissait un tel exploit.

«Il ne faut jamais être déçu d'un podium de Coupe du monde, mais je suis quand même un peu déçu puisque j'étais convaincu que j'allais gagner,» a reconnu Kershaw, qui avait également gagné une médaille de bronze la semaine dernière en Estonie, dans une épreuve de 15 kilomètres style classique.

«C'est fou. Je suis au sommet de ma forme maintenant et je suis dans cette zone magique, a ajouté le Canadien de 29 ans. Parfois on est son pire ennemi, mais à présent je crois que concourir est quelque chose d'enrichissant et de positif pour moi, et j'y suis investi à 100 pour cent.

«À chaque jour, mon corps me surprend, mais de manière agréable. C'était une longue journée par un temps froid, mais je me suis bien débrouillé.»