Kitzbühel, la course « quatre étoiles »
Ski vendredi, 20 janv. 2012. 10:17 dimanche, 15 déc. 2024. 07:36
KITZBÜHEL - L'étape de Coupe du monde de ski alpin de Kitzbühel appartient à la légende de ce sport, mais la station huppée du Tyrol est aussi synonyme pour les équipes de professionnalisme et de confort, des atouts portés par un impressionnant budget de 6,5 millions d'euros.
« Ils offrent un accueil d'un niveau de qualité identique à celui des Championnats du monde, mais tous les ans », commente Emmanuel Couder, l'organisateur en chef de l'étape de Val d'Isère, autre classique du circuit, dont le budget n'est que de 2 millions d'euros.
« Les parkings, la signalétique, la publicité, le bureau d'accueil... Tout est plus volumineux », explique-t-il à l'AFP.
Beaucoup de moyens pour une organisation bien rodée, à laquelle travaillent 1 450 personnes, dont 240 au comité d'organisation, actif toute l'année, contre quelques dizaines en général dans les autres étapes du « cirque blanc ».
Le village, repaire de nombreuses vedettes et millionnaires, a su mettre à profit le prestige de sa piste exigeante et spectaculaire pour attirer des sponsors (Audi, Red Bull et l'opérateur téléphonique A1 notamment) et négocier les droits de retransmission des courses, deux postes qui rapportent chacun environ un tiers du budget.
« Dans les années 1990-95, de plus en plus de célébrités et de pilotes de Formule 1 venaient à Kitzbühel et les demandes de grandes marques et de sponsors ont suivi », raconte le chef de course, Peter Obernauer.
Athlètes choyés
De quoi assurer le côté « quatre étoiles », la société autrichienne Red Bull a installé cette année au départ de la course une structure sur deux étages, chauffée et équipée d'un bar, qui permet aux athlètes de se concentrer loin du public, ce qui n'est pas rien quand on s'apprête à dévaler à plus de 100 km/h la pente la plus inconfortable du circuit.
À cela s'ajoutent les revenus de la vente des billets car, contrairement à beaucoup d'autres stations, le public doit payer pour assister aux courses. Les prix vont de 18 euros le billet simple pour le super-G à 1 700 euros la passe de 3 jours en loge VIP.
Avec quelque 100 000 spectateurs attendus en un week-end, les courses du Hahnenkamm génèrent ainsi 36 à 38 millions d'euros pour Kitzbühel et sa région.
« Ils font évoluer le business, ils ne restent pas sur leurs acquis. Pourtant c'est déjà bien Kitzbühel, mais chaque année on sent qu'ils montent d'un cran », ajoute le directeur de l'équipes de France masculine, Gilles Brenier.
« Dès que la course est terminée, nous travaillons à celle de l'année prochaine, à des possibles améliorations », confirme Peter Obernauer.
« C'est plus facile d'organiser une course quand on n'a pas de problème financier: les grosses dépenses, les coûts importants, ils sont couverts », poursuit-il, validant le modèle économique.
Mais l'argent ne fait pas tout à la montagne, où la nature règne en maître. Pour preuve, les centaines de personnels de piste et la dizaine de dameuses à disposition n'ont pas empêché vendredi l'annulation du super-G après d'importantes chutes de pluie et de neige.
« Ils offrent un accueil d'un niveau de qualité identique à celui des Championnats du monde, mais tous les ans », commente Emmanuel Couder, l'organisateur en chef de l'étape de Val d'Isère, autre classique du circuit, dont le budget n'est que de 2 millions d'euros.
« Les parkings, la signalétique, la publicité, le bureau d'accueil... Tout est plus volumineux », explique-t-il à l'AFP.
Beaucoup de moyens pour une organisation bien rodée, à laquelle travaillent 1 450 personnes, dont 240 au comité d'organisation, actif toute l'année, contre quelques dizaines en général dans les autres étapes du « cirque blanc ».
Le village, repaire de nombreuses vedettes et millionnaires, a su mettre à profit le prestige de sa piste exigeante et spectaculaire pour attirer des sponsors (Audi, Red Bull et l'opérateur téléphonique A1 notamment) et négocier les droits de retransmission des courses, deux postes qui rapportent chacun environ un tiers du budget.
« Dans les années 1990-95, de plus en plus de célébrités et de pilotes de Formule 1 venaient à Kitzbühel et les demandes de grandes marques et de sponsors ont suivi », raconte le chef de course, Peter Obernauer.
Athlètes choyés
De quoi assurer le côté « quatre étoiles », la société autrichienne Red Bull a installé cette année au départ de la course une structure sur deux étages, chauffée et équipée d'un bar, qui permet aux athlètes de se concentrer loin du public, ce qui n'est pas rien quand on s'apprête à dévaler à plus de 100 km/h la pente la plus inconfortable du circuit.
À cela s'ajoutent les revenus de la vente des billets car, contrairement à beaucoup d'autres stations, le public doit payer pour assister aux courses. Les prix vont de 18 euros le billet simple pour le super-G à 1 700 euros la passe de 3 jours en loge VIP.
Avec quelque 100 000 spectateurs attendus en un week-end, les courses du Hahnenkamm génèrent ainsi 36 à 38 millions d'euros pour Kitzbühel et sa région.
« Ils font évoluer le business, ils ne restent pas sur leurs acquis. Pourtant c'est déjà bien Kitzbühel, mais chaque année on sent qu'ils montent d'un cran », ajoute le directeur de l'équipes de France masculine, Gilles Brenier.
« Dès que la course est terminée, nous travaillons à celle de l'année prochaine, à des possibles améliorations », confirme Peter Obernauer.
« C'est plus facile d'organiser une course quand on n'a pas de problème financier: les grosses dépenses, les coûts importants, ils sont couverts », poursuit-il, validant le modèle économique.
Mais l'argent ne fait pas tout à la montagne, où la nature règne en maître. Pour preuve, les centaines de personnels de piste et la dizaine de dameuses à disposition n'ont pas empêché vendredi l'annulation du super-G après d'importantes chutes de pluie et de neige.