Kostelic première, aucune canadienne qualifiée
Ski dimanche, 29 déc. 2002. 11:58 jeudi, 12 déc. 2024. 15:35
Montréal La Croate Janica Kostelic a enlevé les deux manches du slalom de Semmering pour mériter sa quatrième victoire, cette saison, sur le circuit de la Coupe du monde de ski alpin.
La triple championne olympique a mis plus d'une seconde entre elle et la Française Christel Pascal. L'Italienne Nicole Gius a fini troisième. Cette victoire vient consolider la place de Kostelic en tête du classement de la Coupe du monde.
Aucune skieuse canadienne ne s'est qualifiée pour la deuxième manche, la meilleure étant Allison Forsyth, de la Colombie-Britannique, qui a fini en 40e place. Geneviève Simard a pris la 44e place, tandis que Britt Janyk, 6e samedi, n'a pas complété le parcours.
Pour Simard, le scénario de la veille s'est répété. Elle a connu un bon départ, mais n'a pas su conserver son rythme. « J'avais divisé le parcours en trois sections parce qu'il y avait comme trois cassures. Je voulais sprinter de cassure en cassure. Mon premier sprint était correct, mon deuxième était bof, et mon troisième, c'est là où j'ai vraiment perdu du temps. J'ai perdu beaucoup de temps entre le premier temps intermédiaire et l'arrivée, dans ce temps-là, je ne peux m'attendre à de miracles », a clairement analysé la skieuse de Val-Morin.
« J'ai été surprise par la qualité de la piste. Il faisait vraiment chaud, mais la neige était bonne. Ce n'était pas facile à skier, mais c'était plus facile que ce à quoi je m'attendais. Je sais que j'ai connu une bonne première section, mais j'ai fait de petites erreurs et après j'ai senti que mon ski ne coulait pas, c'était comme un peu saccadé. C'est déjà mieux qu'à Lenzerheide - où elle avait terminé 50e - , quoi que 44e, c'est pas super, super. »
Simard passera le réveillon du jour de l'an en Autriche avec l'Américaine Caroline Lalive qui y loue une maison. « On devrait se faire une grosse fondue et je vais essayer de me reposer le plus possible. » D'autant plus que les épreuves de Berchtesgaden, qui avaient préalablement été annulées, ont été déplacées à Bormio, en Italie, les 4 et 5 janvier.
Du côté masculin : la neige molle fait place à la glace
Les skieurs n'étaient pas prêts affronter la piste de Bormio. Après s'être entraînés sur une piste franchement molle, les skieurs ont trouvé au départ de la descente une piste glacée et dure. Plusieurs n'y ont pas survécu comme en témoignent les 15 abandons enregistrés, dont celui du leader de la Coupe du monde, Stephan Eberharter. Dans ces conditions, c'est l'Américain Daron Rahlves qui s'est le mieux tiré d'affaire. Il a complété le parcours en 2:01,42 pour devancer les Autrichiens Fritz Strobl (2:01,60) et Hannes Trinkl (2:01,66).
Érik Guay a été le meilleur canadien avec sa 33e place, lui qui portait le dossard 46. « Finir 33e, ce n'est jamais bon », a indiqué avec franchise l'athlète de 21 ans. « Tout résultat au-delà de la 30e place doit se comparer à une descente d'entraînement », a-t-il enchaîné. « Nous n'avons eu qu'une descente d'entraînement sur de la neige très molle. Aujourd'hui, c'était un parcours complètement différent, c'était vraiment difficile pour les recrues comme moi », a conclu Guay. Vincent Lavoie, de Cap-Rouge, a pris le 36e rang.
L'équipe masculine se dirige maintenant vers Murau, en Autriche où elle s'entraînera, avant de prendre la direction de Chamonix, où sera présentée la prochaine descente du Cirque blanc.
La triple championne olympique a mis plus d'une seconde entre elle et la Française Christel Pascal. L'Italienne Nicole Gius a fini troisième. Cette victoire vient consolider la place de Kostelic en tête du classement de la Coupe du monde.
Aucune skieuse canadienne ne s'est qualifiée pour la deuxième manche, la meilleure étant Allison Forsyth, de la Colombie-Britannique, qui a fini en 40e place. Geneviève Simard a pris la 44e place, tandis que Britt Janyk, 6e samedi, n'a pas complété le parcours.
Pour Simard, le scénario de la veille s'est répété. Elle a connu un bon départ, mais n'a pas su conserver son rythme. « J'avais divisé le parcours en trois sections parce qu'il y avait comme trois cassures. Je voulais sprinter de cassure en cassure. Mon premier sprint était correct, mon deuxième était bof, et mon troisième, c'est là où j'ai vraiment perdu du temps. J'ai perdu beaucoup de temps entre le premier temps intermédiaire et l'arrivée, dans ce temps-là, je ne peux m'attendre à de miracles », a clairement analysé la skieuse de Val-Morin.
« J'ai été surprise par la qualité de la piste. Il faisait vraiment chaud, mais la neige était bonne. Ce n'était pas facile à skier, mais c'était plus facile que ce à quoi je m'attendais. Je sais que j'ai connu une bonne première section, mais j'ai fait de petites erreurs et après j'ai senti que mon ski ne coulait pas, c'était comme un peu saccadé. C'est déjà mieux qu'à Lenzerheide - où elle avait terminé 50e - , quoi que 44e, c'est pas super, super. »
Simard passera le réveillon du jour de l'an en Autriche avec l'Américaine Caroline Lalive qui y loue une maison. « On devrait se faire une grosse fondue et je vais essayer de me reposer le plus possible. » D'autant plus que les épreuves de Berchtesgaden, qui avaient préalablement été annulées, ont été déplacées à Bormio, en Italie, les 4 et 5 janvier.
Du côté masculin : la neige molle fait place à la glace
Les skieurs n'étaient pas prêts affronter la piste de Bormio. Après s'être entraînés sur une piste franchement molle, les skieurs ont trouvé au départ de la descente une piste glacée et dure. Plusieurs n'y ont pas survécu comme en témoignent les 15 abandons enregistrés, dont celui du leader de la Coupe du monde, Stephan Eberharter. Dans ces conditions, c'est l'Américain Daron Rahlves qui s'est le mieux tiré d'affaire. Il a complété le parcours en 2:01,42 pour devancer les Autrichiens Fritz Strobl (2:01,60) et Hannes Trinkl (2:01,66).
Érik Guay a été le meilleur canadien avec sa 33e place, lui qui portait le dossard 46. « Finir 33e, ce n'est jamais bon », a indiqué avec franchise l'athlète de 21 ans. « Tout résultat au-delà de la 30e place doit se comparer à une descente d'entraînement », a-t-il enchaîné. « Nous n'avons eu qu'une descente d'entraînement sur de la neige très molle. Aujourd'hui, c'était un parcours complètement différent, c'était vraiment difficile pour les recrues comme moi », a conclu Guay. Vincent Lavoie, de Cap-Rouge, a pris le 36e rang.
L'équipe masculine se dirige maintenant vers Murau, en Autriche où elle s'entraînera, avant de prendre la direction de Chamonix, où sera présentée la prochaine descente du Cirque blanc.