L. Vonn signe un triplé à Lake Louise
Ski dimanche, 4 déc. 2011. 14:17 samedi, 14 déc. 2024. 12:07
LAKE LOUISE - L'Américaine Lindsey Vonn a réalisé le deuxième triplé de sa carrière en Coupe du monde de ski alpin en remportant dimanche le super-G de Lake Louise, après avoir dominé les deux descentes vendredi et samedi.
Il y a deux ans, sur cette même piste, dans les Rocheuses canadiennes, la vedette du ski alpin féminin était passée tout près déjà d'inscrire trois victoires en trois courses. Mais l'Autrichienne Elisabeth Görgl l'avait supplantée par trois centièmes de seconde dans le super-G.
Ce n'était en fait que partie remise. Un mois plus tard, en janvier 2010, elle trouvait à Haus im Ennstal en Autriche, un terrain de jeu favorable et égalait ainsi l'Allemande Katja Seizinger qui avait réalisé ce triplé, en 1997... à Lake Louise.
Le petit joyau de l'Alberta est le jardin des neiges préféré de Lindsey Vonn, qui a pris l'habitude d'y démarrer en trombe la saison de vitesse. Bien qu'en plein divorce, elle n'a pas dérogé à ses habitudes.
Après avoir attaqué le week-end avec deux descentes où la championne olympique était seule sur sa planète au niveau du chrono, elle a conclu, sous le soleil, en s'imposant en super-G, sans dominer sur toutes les portions de course.
45e victoire sur le circuit
Au final, elle comptait 0,19 seconde d'avance sur la jeune Autrichienne Anna Fenninger, la championne du monde du super-combiné, tandis que sa compatriote Julia Mancuso a pris la troisième place, à 0,71 seconde.
Vonn, la skieuse la plus titrée en activité, empoche ainsi sa 45e victoire sur le circuit de sa carrière et surtout la quatrième en cinq courses qu'elle a disputées cette saison.
"Je voulais prendre un bon départ cette saison. Jusqu'à présent, les choses vont pour le mieux. Je suis extrêmement contente", a souligné la skieuse.
Du coup, la triple lauréate du grand globe de cristal (2008, 2009 et 2010) repart du Canada en grande patronne du classement général, comptant 136 points d'avance sur l'Allemande Viktoria Rebensburg.
En super-G, Vonn fait montre d'une impressionnante régularité depuis février 2009, se plaçant sur tous les podiums des 18 dernières courses en Coupe du monde.
L'Américaine pourrait poursuivre la série chez elle au Colorado, mercredi, où a été reporté le super-G annulé à Val d'Isère. Vonn, qui n'a jamais eu l'occasion de skier sur la "Birds of prey" de Beaver Creek s'en lèche déjà les babines: "J'ai toujours été jalouse des garçons qui ont eux toujours des courses de Coupe du monde à Beaver Creek".
Marie-Michèle Gagnon meilleure Canadienne
Du côté canadien, Marie-Michèle Gagnon a fini 26e, Sarah Elliott 39e, Sarah Freeman 54e, Madison McLeish 55e et Tess Davies 56e. Julia Roth n'a pas terminé l'épreuve.
«Je suis emballée d'avoir récolté des points en super G, a déclaré Gagnon, qui partait 46e pour inscrire un chrono de 1:22,46. Je ne pouvais demander mieux. Je suis consciente d'avoir les capacités de pousser plus loin et j'ai abordé certains sections de façon trop large, peut-être la majeure partie du parcours, mais je suis heureuse du résultat.
«Il s'agissait de ma première épreuve de vitesse de l'année et il faut s'habituer de nouveau aux skis de vitesse, qui sont plus longs, et retrouver la sensation sur neige.»
Pour sa part, Elliot, contrairement à la plupart des autres Canadiennes, n'avait jamais eu le loisir de découvrir la piste de Lake Louise auparavant. Il n'a pas semblé que ce détail nuise à la coureuse de 19 ans faisant partie du Groupe de la relève féminine puisqu'elle a réalisé un temps de 1:23,49.
«Je me suis concentrée sur mon ski que je voulais à son meilleur, et je dois admettre que je suis satisfaite», a confié Elliot. «C'est ma première course de la saison, mon premier passage à Lake Louise et ma première Coupe du monde. Plusieurs premières, mais nous nous sommes entraînées avec Larisa Yurkiw et Kelly VanderBeek (les vétérans de l'équipe nationale) et avons pu discuter avec elles sur ce que représentait la compétition en Coupe du monde. Ça nous a grandement aidées.»
Hugues Ansermoz, entraîneur-chef de l'Équipe féminine du Canada, s'est dit heureux des performances de Gagnon et d'Elliot.
«Marie-Michèle a très bien travaillé, surtout qu'elle n'a pas pris part aux épreuves de descentes de Lake Louise», a souligné Ansermoz. «Sarah ne possède aucune expérience, mais elle a du talent. C'était agréable à voir. Elle s'est présentée en piste et a reproduit ce qu'elle a fait en entraînement.»
Il y a deux ans, sur cette même piste, dans les Rocheuses canadiennes, la vedette du ski alpin féminin était passée tout près déjà d'inscrire trois victoires en trois courses. Mais l'Autrichienne Elisabeth Görgl l'avait supplantée par trois centièmes de seconde dans le super-G.
Ce n'était en fait que partie remise. Un mois plus tard, en janvier 2010, elle trouvait à Haus im Ennstal en Autriche, un terrain de jeu favorable et égalait ainsi l'Allemande Katja Seizinger qui avait réalisé ce triplé, en 1997... à Lake Louise.
Le petit joyau de l'Alberta est le jardin des neiges préféré de Lindsey Vonn, qui a pris l'habitude d'y démarrer en trombe la saison de vitesse. Bien qu'en plein divorce, elle n'a pas dérogé à ses habitudes.
Après avoir attaqué le week-end avec deux descentes où la championne olympique était seule sur sa planète au niveau du chrono, elle a conclu, sous le soleil, en s'imposant en super-G, sans dominer sur toutes les portions de course.
45e victoire sur le circuit
Au final, elle comptait 0,19 seconde d'avance sur la jeune Autrichienne Anna Fenninger, la championne du monde du super-combiné, tandis que sa compatriote Julia Mancuso a pris la troisième place, à 0,71 seconde.
Vonn, la skieuse la plus titrée en activité, empoche ainsi sa 45e victoire sur le circuit de sa carrière et surtout la quatrième en cinq courses qu'elle a disputées cette saison.
"Je voulais prendre un bon départ cette saison. Jusqu'à présent, les choses vont pour le mieux. Je suis extrêmement contente", a souligné la skieuse.
Du coup, la triple lauréate du grand globe de cristal (2008, 2009 et 2010) repart du Canada en grande patronne du classement général, comptant 136 points d'avance sur l'Allemande Viktoria Rebensburg.
En super-G, Vonn fait montre d'une impressionnante régularité depuis février 2009, se plaçant sur tous les podiums des 18 dernières courses en Coupe du monde.
L'Américaine pourrait poursuivre la série chez elle au Colorado, mercredi, où a été reporté le super-G annulé à Val d'Isère. Vonn, qui n'a jamais eu l'occasion de skier sur la "Birds of prey" de Beaver Creek s'en lèche déjà les babines: "J'ai toujours été jalouse des garçons qui ont eux toujours des courses de Coupe du monde à Beaver Creek".
Marie-Michèle Gagnon meilleure Canadienne
Du côté canadien, Marie-Michèle Gagnon a fini 26e, Sarah Elliott 39e, Sarah Freeman 54e, Madison McLeish 55e et Tess Davies 56e. Julia Roth n'a pas terminé l'épreuve.
«Je suis emballée d'avoir récolté des points en super G, a déclaré Gagnon, qui partait 46e pour inscrire un chrono de 1:22,46. Je ne pouvais demander mieux. Je suis consciente d'avoir les capacités de pousser plus loin et j'ai abordé certains sections de façon trop large, peut-être la majeure partie du parcours, mais je suis heureuse du résultat.
«Il s'agissait de ma première épreuve de vitesse de l'année et il faut s'habituer de nouveau aux skis de vitesse, qui sont plus longs, et retrouver la sensation sur neige.»
Pour sa part, Elliot, contrairement à la plupart des autres Canadiennes, n'avait jamais eu le loisir de découvrir la piste de Lake Louise auparavant. Il n'a pas semblé que ce détail nuise à la coureuse de 19 ans faisant partie du Groupe de la relève féminine puisqu'elle a réalisé un temps de 1:23,49.
«Je me suis concentrée sur mon ski que je voulais à son meilleur, et je dois admettre que je suis satisfaite», a confié Elliot. «C'est ma première course de la saison, mon premier passage à Lake Louise et ma première Coupe du monde. Plusieurs premières, mais nous nous sommes entraînées avec Larisa Yurkiw et Kelly VanderBeek (les vétérans de l'équipe nationale) et avons pu discuter avec elles sur ce que représentait la compétition en Coupe du monde. Ça nous a grandement aidées.»
Hugues Ansermoz, entraîneur-chef de l'Équipe féminine du Canada, s'est dit heureux des performances de Gagnon et d'Elliot.
«Marie-Michèle a très bien travaillé, surtout qu'elle n'a pas pris part aux épreuves de descentes de Lake Louise», a souligné Ansermoz. «Sarah ne possède aucune expérience, mais elle a du talent. C'était agréable à voir. Elle s'est présentée en piste et a reproduit ce qu'elle a fait en entraînement.»