La domination autrichienne contestée
Ski samedi, 10 févr. 2001. 13:44 dimanche, 15 déc. 2024. 15:09
ST ANTON (Par Wolfgang Schweitzer, AFP) - Un bouquet final des slalomeurs autrichiens Mario Matt et Benjamin Raich a clôturé samedi les Championnats du monde de ski alpin à St Anton, au cours desquels la domination autrichienne a toutefois été contestée, même si la "Wunderteam" reste de loin l'équipe la plus forte.
A l'issue de deux semaines de compétitions, perturbées par les caprices du temps qui ont nécessité les reports des descentes masculine et féminine, l'Autriche totalise 11 médailles, dont 3 en or, contre 13 il y a deux ans à Vail, dont 5 titres.
Neuf nations se partagent les 30 médailles à St Anton. Des nations, économiquement et sportivement importantes pour le ski, comme les Etats-Unis, l'Italie et l'Allemagne, ont réussi leur retour sur le podium alors qu'elles étaient rentrées bredouilles du Colorado.
La Suisse, avec deux médailles d'or grâce à ses géantistes d'exception Michael von Gruenigen et Sonja Nef, a amélioré son score de Vail, alors que la France, autre pays alpin, a réalisé un bon score avec une médaille de chaque couleur, dont l'or pour Régine Cavagnoud en super-G. La France partage la troisième place au tableau des médailles avec la Norvège.
St Anton n'a couronné ni véritable roi ni reine. Le roi attendu, le double champion du monde de Vail et double champion olympique de Nagano, Hermann Maier, a dû se contenter de l'argent (descente) et de bronze (super-G).
Le duel attendu avec la Norvège, qui avait engrangé neuf médailles en Amérique du Nord grâce à Lasse Kjus, cinq fois sur le podium, n'a pas eu lieu faute du principal combattant. Le skieur de Siggerud, âgé de 30 ans, affaiblie par la maladie, a été que l'ombre de lui-même.
Aamodt entre dans l'Histoire
En revanche, son compatriote Kjetil-Andre Aamodt, 29 ans, a écrit une page d'histoire. Après son titre mondial du combiné, le troisième d'affilée, et l'argent en slalom géant, il a établie un record de 15 médailles internationales, Mondiaux et jeux Olympiques confondus, qu'il partageait auparavant avec Kjus et le Luxembourgeois Marc Girardelli (13).
Quatre fois, l'Autriche a manqué le podium dans la station tyrolienne, mais a réalisé un joli triplé en descente féminine grâce à Michaela Dorfmeister, Renate Goetschl -sa seule médaille, alors qu'elle était initialement inscrite dans les cinq disciplines-, et la jeune Selina Heregger.
La jeune prodige Croate, Janica Kostelic, 19 ans, est passée à côté des Mondiaux de St Anton. Paraissant inaccessible après ses sept victoires consécutives en Coupe du monde, Kostelic a été éliminée en combiné et a seulement terminé 5e du slalom, disputé dans des conditions que le président de la FIS, Gianfranco Kasper, a qualifiées d'"indignes d'un Championnat du monde", en raison de la mauvaise préparation de la piste.
Comme tous les Mondiaux, St Anton a eu son lot de surprises: la Suédoise Anja Paerson, 19 ans, championne du monde du slalom et bronze en géant, la lycéenne autrichienne Christine Sponring, 17 ans, deuxième du combiné.
Et chez les messieurs, le sous-officier de l'armée allemande, Florian Eckert (22 ans), a fait trembler les maîtres de la descente en prenant la 3e place derrière Hans Trinkl et Hermann Maier.
Les Championnats de St Anton, dont le "père" était le légendaire Karl Schranz, 62 ans, ont été un succès populaire, avec quelque 260.000 spectateurs.
A l'issue de deux semaines de compétitions, perturbées par les caprices du temps qui ont nécessité les reports des descentes masculine et féminine, l'Autriche totalise 11 médailles, dont 3 en or, contre 13 il y a deux ans à Vail, dont 5 titres.
Neuf nations se partagent les 30 médailles à St Anton. Des nations, économiquement et sportivement importantes pour le ski, comme les Etats-Unis, l'Italie et l'Allemagne, ont réussi leur retour sur le podium alors qu'elles étaient rentrées bredouilles du Colorado.
La Suisse, avec deux médailles d'or grâce à ses géantistes d'exception Michael von Gruenigen et Sonja Nef, a amélioré son score de Vail, alors que la France, autre pays alpin, a réalisé un bon score avec une médaille de chaque couleur, dont l'or pour Régine Cavagnoud en super-G. La France partage la troisième place au tableau des médailles avec la Norvège.
St Anton n'a couronné ni véritable roi ni reine. Le roi attendu, le double champion du monde de Vail et double champion olympique de Nagano, Hermann Maier, a dû se contenter de l'argent (descente) et de bronze (super-G).
Le duel attendu avec la Norvège, qui avait engrangé neuf médailles en Amérique du Nord grâce à Lasse Kjus, cinq fois sur le podium, n'a pas eu lieu faute du principal combattant. Le skieur de Siggerud, âgé de 30 ans, affaiblie par la maladie, a été que l'ombre de lui-même.
Aamodt entre dans l'Histoire
En revanche, son compatriote Kjetil-Andre Aamodt, 29 ans, a écrit une page d'histoire. Après son titre mondial du combiné, le troisième d'affilée, et l'argent en slalom géant, il a établie un record de 15 médailles internationales, Mondiaux et jeux Olympiques confondus, qu'il partageait auparavant avec Kjus et le Luxembourgeois Marc Girardelli (13).
Quatre fois, l'Autriche a manqué le podium dans la station tyrolienne, mais a réalisé un joli triplé en descente féminine grâce à Michaela Dorfmeister, Renate Goetschl -sa seule médaille, alors qu'elle était initialement inscrite dans les cinq disciplines-, et la jeune Selina Heregger.
La jeune prodige Croate, Janica Kostelic, 19 ans, est passée à côté des Mondiaux de St Anton. Paraissant inaccessible après ses sept victoires consécutives en Coupe du monde, Kostelic a été éliminée en combiné et a seulement terminé 5e du slalom, disputé dans des conditions que le président de la FIS, Gianfranco Kasper, a qualifiées d'"indignes d'un Championnat du monde", en raison de la mauvaise préparation de la piste.
Comme tous les Mondiaux, St Anton a eu son lot de surprises: la Suédoise Anja Paerson, 19 ans, championne du monde du slalom et bronze en géant, la lycéenne autrichienne Christine Sponring, 17 ans, deuxième du combiné.
Et chez les messieurs, le sous-officier de l'armée allemande, Florian Eckert (22 ans), a fait trembler les maîtres de la descente en prenant la 3e place derrière Hans Trinkl et Hermann Maier.
Les Championnats de St Anton, dont le "père" était le légendaire Karl Schranz, 62 ans, ont été un succès populaire, avec quelque 260.000 spectateurs.