La mort de Zoricic était-elle évitable?
Ski mercredi, 25 avr. 2012. 12:53 dimanche, 15 déc. 2024. 08:31
TORONTO - La famille d'un athlète canadien de skicross qui est décédé au mois de mars pendant une course de la Coupe du monde affirme que cette mort était « entièrement évitable » et attribuable à une grossière négligence.
Nik Zoricic a subi des blessures à la tête quand il a chuté dans les filets de sécurité après avoir atterri en dehors du tracé à la suite d'un saut. L'incident est survenu à l'approche de la ligne d'arrivée d'une course disputée en Suisse.
Qualifier la mort « de phénomène exceptionnel », comme l'ont fait les organisateurs de la course, est « une distorsion de la vérité », selon l'avocat de la famille Tim Danson.
Le tracé comportait dans les faits un défaut et il manquait des filets de sécurité à des endroits stratégiques, a-t-il affirmé.
« La ligne d'arrivée était un piège mortel, a lancé Danson. C'est inacceptable qu'un athlète d'élite comme Nik Zoricic puisse faire un atterrissage parfait, rater la ligne d'arrivée d'un seul mètre, et se tuer en faisant cela. »
Zoricic, 29 ans, faisait partie du circuit de la Coupe du monde depuis plus de trois ans quand il est décédé. Il en était à sa 36e épreuve en carrière.
En disant s'appuyer sur quatre sources fiables, Danson a avancé que les dirigeants de la course avaient été avertis d'avance que le parcours n'était pas sécuritaire. Il n'y a eu aucune réaction, a-t-il dit.
« Ces préoccupations ont apparemment été ignorées, a déclaré Danson. Le résultat, c'est que Nik est mort. »
Le père de Zoricic, Bebe, un entraîneur de ski chevronné, a affirmé que la piètre conception du tracé amenait les skieurs à être déportés vers la droite, qu'on n'avait pas placé le bonne sorte de filets de sécurité, qu'il n'y avait pas de zone de transition en prévision d'une chute et qu'il n'aurait pas fallu laisser le monticule de neige durcie qui se trouvait là.
La famille a fait savoir qu'aucune poursuite en justice n'était envisagée, pourvu qu'une enquête indépendante et exhaustive soit ouverte afin d'éviter qu'il n'y ait d'autres incidents du genre.
La Fédération internationale de ski a déclaré publiquement que les organisateurs de la course avaient l'expérience de tels évènements, ajoutant que le parcours et les installations étaient bien établies sur le circuit de la Coupe du monde. Elle a toutefois fait savoir qu'une étude des procédures de sécurité utilisées à cette occasion était présentement en cours.
La famille s'est dit consternée que la FIS ne l'ait pas contactée pour offrir ses condoléances. De plus, leurs questions et demandes de renseignements auprès de la fédération internationale sont restées sans réponse.
Max Gartner, le président de Canada Alpin, a quant à lui fait savoir que son organisme prévoyait se pencher sur les circonstances de l'accident, en plus de suivre de près le déroulement d'une enquête en cours effectuée par la police suisse.
Gartner a aussi indiqué que Canada Alpin participera « activement » au comité consultatif chargé de réviser les règles et les façons de faire du skicross.
Le skicross consiste en une course de ski où quatre athlètes dévalent la pente en même temps.
Nik Zoricic a subi des blessures à la tête quand il a chuté dans les filets de sécurité après avoir atterri en dehors du tracé à la suite d'un saut. L'incident est survenu à l'approche de la ligne d'arrivée d'une course disputée en Suisse.
Qualifier la mort « de phénomène exceptionnel », comme l'ont fait les organisateurs de la course, est « une distorsion de la vérité », selon l'avocat de la famille Tim Danson.
Le tracé comportait dans les faits un défaut et il manquait des filets de sécurité à des endroits stratégiques, a-t-il affirmé.
« La ligne d'arrivée était un piège mortel, a lancé Danson. C'est inacceptable qu'un athlète d'élite comme Nik Zoricic puisse faire un atterrissage parfait, rater la ligne d'arrivée d'un seul mètre, et se tuer en faisant cela. »
Zoricic, 29 ans, faisait partie du circuit de la Coupe du monde depuis plus de trois ans quand il est décédé. Il en était à sa 36e épreuve en carrière.
En disant s'appuyer sur quatre sources fiables, Danson a avancé que les dirigeants de la course avaient été avertis d'avance que le parcours n'était pas sécuritaire. Il n'y a eu aucune réaction, a-t-il dit.
« Ces préoccupations ont apparemment été ignorées, a déclaré Danson. Le résultat, c'est que Nik est mort. »
Le père de Zoricic, Bebe, un entraîneur de ski chevronné, a affirmé que la piètre conception du tracé amenait les skieurs à être déportés vers la droite, qu'on n'avait pas placé le bonne sorte de filets de sécurité, qu'il n'y avait pas de zone de transition en prévision d'une chute et qu'il n'aurait pas fallu laisser le monticule de neige durcie qui se trouvait là.
La famille a fait savoir qu'aucune poursuite en justice n'était envisagée, pourvu qu'une enquête indépendante et exhaustive soit ouverte afin d'éviter qu'il n'y ait d'autres incidents du genre.
La Fédération internationale de ski a déclaré publiquement que les organisateurs de la course avaient l'expérience de tels évènements, ajoutant que le parcours et les installations étaient bien établies sur le circuit de la Coupe du monde. Elle a toutefois fait savoir qu'une étude des procédures de sécurité utilisées à cette occasion était présentement en cours.
La famille s'est dit consternée que la FIS ne l'ait pas contactée pour offrir ses condoléances. De plus, leurs questions et demandes de renseignements auprès de la fédération internationale sont restées sans réponse.
Max Gartner, le président de Canada Alpin, a quant à lui fait savoir que son organisme prévoyait se pencher sur les circonstances de l'accident, en plus de suivre de près le déroulement d'une enquête en cours effectuée par la police suisse.
Gartner a aussi indiqué que Canada Alpin participera « activement » au comité consultatif chargé de réviser les règles et les façons de faire du skicross.
Le skicross consiste en une course de ski où quatre athlètes dévalent la pente en même temps.