La neige, le pire ennemi de Lake Louise
Ski mercredi, 21 nov. 2012. 23:40 jeudi, 12 déc. 2024. 03:49
LAKE LOUISE - L'hiver est bien installé à Lake Louise en Alberta. Trente centimètres de neige sont tombés depuis le début de la semaine, au grand plaisir des amateurs de ski. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ses chutes de neige ne font pas le bonheur des organisateurs de la Coupe du monde.
« Nous étions sur les lieux à 3 h 30 du matin avec plusieurs bénévoles pour s'occuper de la piste. Les motoneiges étaient à l'œuvre dès 4 h », explique le chef de course Darrell Maclachlan.
« Quand il neige, on essaie de trouver une solution pour s'en débarrasser! », fait savoir le bénévole Michel Authier.
Pourquoi enlever cette nouvelle neige? C'est simple, les épreuves de vitesse, comme la descente se déroule sur une surface glacée. La solution pour retrouver un parcours idéal pour la compétition, c'est de se lever très tôt.
« Les meilleures conditions de course seraient moins 10 degrés, ensoleillé, avec une bonne visibilité et une piste dure », déclare Maclachlan.
« Après ça, les bénévoles arrivent et vont finir le travail, donc beaucoup de pelletage, beaucoup de râteau pour préparer ça pour la course », affirme Authier.
Ces conditions changent la façon d'attaquer le parcours.
« C'est surtout la touche. Normalement, quand la piste est bien glacée, il faut avoir beaucoup d'angle et descendre avec beaucoup d'agressivité. C'est toutefois complètement l'inverse quand c'est mou. On veut vraiment une touche fine. On voit souvent des « gliders », c'est-à-dire que ceux qui sont rapides sur les blocs sont plus rapides quand c'est mou », souligne Erik Guay.
« Avec la vitesse et la force G qu'il y a dans les virages, les skis s'enfoncent de quelques pouces additionnels dans la neige. Notre descente est ralentie et c'est plus difficile qu'à l'habitude », révèle Jan Hudec.
« Un bon skieur devrait skier dans toutes les conditions », ajoute Guay.
Les organisateurs ne sont pas au bout de leur peine. Encore une fois, mercredi en fin d'après-midi, la neige était de la partie. C'est donc dire que l'équipe technique et les bénévoles devront une fois de plus se lever très tôt, jeudi matin.
D'après un reportage de Sébastien Boucher
« Nous étions sur les lieux à 3 h 30 du matin avec plusieurs bénévoles pour s'occuper de la piste. Les motoneiges étaient à l'œuvre dès 4 h », explique le chef de course Darrell Maclachlan.
« Quand il neige, on essaie de trouver une solution pour s'en débarrasser! », fait savoir le bénévole Michel Authier.
Pourquoi enlever cette nouvelle neige? C'est simple, les épreuves de vitesse, comme la descente se déroule sur une surface glacée. La solution pour retrouver un parcours idéal pour la compétition, c'est de se lever très tôt.
« Les meilleures conditions de course seraient moins 10 degrés, ensoleillé, avec une bonne visibilité et une piste dure », déclare Maclachlan.
« Après ça, les bénévoles arrivent et vont finir le travail, donc beaucoup de pelletage, beaucoup de râteau pour préparer ça pour la course », affirme Authier.
Ces conditions changent la façon d'attaquer le parcours.
« C'est surtout la touche. Normalement, quand la piste est bien glacée, il faut avoir beaucoup d'angle et descendre avec beaucoup d'agressivité. C'est toutefois complètement l'inverse quand c'est mou. On veut vraiment une touche fine. On voit souvent des « gliders », c'est-à-dire que ceux qui sont rapides sur les blocs sont plus rapides quand c'est mou », souligne Erik Guay.
« Avec la vitesse et la force G qu'il y a dans les virages, les skis s'enfoncent de quelques pouces additionnels dans la neige. Notre descente est ralentie et c'est plus difficile qu'à l'habitude », révèle Jan Hudec.
« Un bon skieur devrait skier dans toutes les conditions », ajoute Guay.
Les organisateurs ne sont pas au bout de leur peine. Encore une fois, mercredi en fin d'après-midi, la neige était de la partie. C'est donc dire que l'équipe technique et les bénévoles devront une fois de plus se lever très tôt, jeudi matin.
D'après un reportage de Sébastien Boucher