Le bronze pour Janyk en slalom
Ski dimanche, 15 févr. 2009. 08:22 samedi, 14 déc. 2024. 01:01
VAL D'ISÈRE, France - Le Canadien Michael Janyk a remporté la médaille de bronze, dimanche, au slalom de clôture des Championnats du monde de ski alpin, à Val d'Isère, en France.
C'est l'Autrichien Manfred Pranger qui a remporté l'or sur la très difficile Face de Bellevarde en un temps combiné d'une minute, 44,17 secondes. Janyk a terminé 1,53 seconde derrière. Il s'agit de la deuxième médaille canadienne à Val d'Isère, après le titre conquis en descente par John Kucera.
En deuxième manche, plusieurs candidats à la victoire sont sortis et le Français Julien Lizeroux, quatrième de la première manche, en a profité pour filer vers la deuxième marche du podium, à 31 centièmes de seconde de Pranger.
Lizeroux, qui avait déjà terminé deuxième du super combiné, a offert à la France sa troisième médaille d'argent, avec celle de Marie Marchand-Arvier en super-G.
Seul autre Canadien inscrit à l'épreuve, le Québécois Julien Cousineau n'a pas été en mesure de terminer sa première descente.
Janyk de glace
Alors qu'il se tenait dans la porte de départ avant sa deuxième descente, le skieur de Whistler, en Colombie-Britannique, a ressenti un grand calme. Lui qui occupait alors le neuvième rang a dit ne pas avoir été nerveux du tout, puisqu'il savait exactement ce qu'il devait faire.
"J'avais réussi une première descente solide, mais rien d'exceptionnel... Je savais que j'allais vraiment devoir prendre des risques, a déclaré Janyk. Sur cette piste, si vous prenez de gros risques, vous pouvez sortir, comme plusieurs l'ont fait, mais si vous réussissez, ça peut vraiment être payant.
"Je n'étais pas nerveux puisque c'étaient les Championnats du monde et que je me suis dit que c'était une médaille ou rien. Je me suis dit que je n'avais rien à perdre, que j'étais en neuvième place et que je voulais grimper un maximum d'échelons, alors il ne me restait plus qu'à attaquer le parcours."
Sa brillante performance lui a donc permis de décrocher une médaille de bronze, la première médaille masculine de l'histoire pour le Canada dans une épreuve technique. Tout un exploit quand on considère les problèmes de dos qu'a dû surmonter l'athlète de 26 ans.
"Je n'ai pas encore réalisé ce que je viens de réussir, a-t-il ajouté. C'est vraiment super que j'aie pu faire cela.
"Nous blaguions beaucoup au sujet de qui remporterait cette première médaille au sein de l'équipe, car pour nous, elle était inévitable. D'être ce premier médaillé aux Championnats du monde est formidable."
Jean-Baptiste Grange, leader de la Coupe du monde de la spécialité, est sorti en deuxième manche après avoir signé le troisième temps sur le premier tracé.
Seuls deux des huit premiers de la première manche ont été capables de franchir la ligne d'arrivée à l'issue de leur passage sur le deuxième tracé.
Pranger a privé la France de médaille d'or sur ses terres et offert à l'Autriche de gagner son premier titre dans la compétition masculine. L'Autrichien était en tête après la première manche avec une avance de 0,04 seconde sur le Suédois Johan Brolenius.
Brolenius, Grange et l'Américain Ted Ligety, qui était cinquième, ont fait partie des 13 skieurs du top 30 qui n'ont pas réussi à inscrire un deuxième chrono.
L'Autrichien de 31 ans, qui dispute uniquement les slaloms, a gardé la tête froide pour réaliser une deuxième manche solide. Il a ainsi obtenu la quatrième victoire de sa carrière et sa première médaille dans un grand championnat.
Au mois de janvier 2005, Pranger avait gagné deux courses de Coupe du monde dans son pays, à Schladming et Kitzbuehel en l'espace de trois jours. Il avait ensuite été victime d'une grave blessure au genou en décembre 2007 et n'avait plus gagné jusqu'au mois dernier à Wengen, en Suisse.
Âgé de 29 ans, Lizeroux a de nouveau confirmé son excellence dans les courses de championnats en gardant son sang froid devant son public. En super-combiné, il avait enregistré seulement le 22e temps de la descente avant de réussir le meilleur slalom pour grimper à la deuxième place du général.
Ça augure bien pour Vancouver
L'an prochain, les yeux de toute la planète seront tournés vers Vancouver et Whistler, qui présenteront les Jeux olympiques d'hiver. Janyk admet que sa réussite était importante pour l'équipe canadienne.
"Présentement, ça me donne beaucoup de confiance de savoir que je peux livrer un telle performance lors d'une course aussi importante. Quand vous participez aux Mondiaux, vous vous dites qu'il s'agit d'une course comme les autres, mais c'est faux.
"Vous devez absolument vous imprégner de toute la pression générée par un événement de cette envergure et j'ai vraiment tenter de le faire cette fois-ci. Avec ce résultat, c'est certain qu'il y aura encore plus de pression l'an prochain. Peu importe la pression, je suis prêt à y faire face."
C'est l'Autrichien Manfred Pranger qui a remporté l'or sur la très difficile Face de Bellevarde en un temps combiné d'une minute, 44,17 secondes. Janyk a terminé 1,53 seconde derrière. Il s'agit de la deuxième médaille canadienne à Val d'Isère, après le titre conquis en descente par John Kucera.
En deuxième manche, plusieurs candidats à la victoire sont sortis et le Français Julien Lizeroux, quatrième de la première manche, en a profité pour filer vers la deuxième marche du podium, à 31 centièmes de seconde de Pranger.
Lizeroux, qui avait déjà terminé deuxième du super combiné, a offert à la France sa troisième médaille d'argent, avec celle de Marie Marchand-Arvier en super-G.
Seul autre Canadien inscrit à l'épreuve, le Québécois Julien Cousineau n'a pas été en mesure de terminer sa première descente.
Janyk de glace
Alors qu'il se tenait dans la porte de départ avant sa deuxième descente, le skieur de Whistler, en Colombie-Britannique, a ressenti un grand calme. Lui qui occupait alors le neuvième rang a dit ne pas avoir été nerveux du tout, puisqu'il savait exactement ce qu'il devait faire.
"J'avais réussi une première descente solide, mais rien d'exceptionnel... Je savais que j'allais vraiment devoir prendre des risques, a déclaré Janyk. Sur cette piste, si vous prenez de gros risques, vous pouvez sortir, comme plusieurs l'ont fait, mais si vous réussissez, ça peut vraiment être payant.
"Je n'étais pas nerveux puisque c'étaient les Championnats du monde et que je me suis dit que c'était une médaille ou rien. Je me suis dit que je n'avais rien à perdre, que j'étais en neuvième place et que je voulais grimper un maximum d'échelons, alors il ne me restait plus qu'à attaquer le parcours."
Sa brillante performance lui a donc permis de décrocher une médaille de bronze, la première médaille masculine de l'histoire pour le Canada dans une épreuve technique. Tout un exploit quand on considère les problèmes de dos qu'a dû surmonter l'athlète de 26 ans.
"Je n'ai pas encore réalisé ce que je viens de réussir, a-t-il ajouté. C'est vraiment super que j'aie pu faire cela.
"Nous blaguions beaucoup au sujet de qui remporterait cette première médaille au sein de l'équipe, car pour nous, elle était inévitable. D'être ce premier médaillé aux Championnats du monde est formidable."
Jean-Baptiste Grange, leader de la Coupe du monde de la spécialité, est sorti en deuxième manche après avoir signé le troisième temps sur le premier tracé.
Seuls deux des huit premiers de la première manche ont été capables de franchir la ligne d'arrivée à l'issue de leur passage sur le deuxième tracé.
Pranger a privé la France de médaille d'or sur ses terres et offert à l'Autriche de gagner son premier titre dans la compétition masculine. L'Autrichien était en tête après la première manche avec une avance de 0,04 seconde sur le Suédois Johan Brolenius.
Brolenius, Grange et l'Américain Ted Ligety, qui était cinquième, ont fait partie des 13 skieurs du top 30 qui n'ont pas réussi à inscrire un deuxième chrono.
L'Autrichien de 31 ans, qui dispute uniquement les slaloms, a gardé la tête froide pour réaliser une deuxième manche solide. Il a ainsi obtenu la quatrième victoire de sa carrière et sa première médaille dans un grand championnat.
Au mois de janvier 2005, Pranger avait gagné deux courses de Coupe du monde dans son pays, à Schladming et Kitzbuehel en l'espace de trois jours. Il avait ensuite été victime d'une grave blessure au genou en décembre 2007 et n'avait plus gagné jusqu'au mois dernier à Wengen, en Suisse.
Âgé de 29 ans, Lizeroux a de nouveau confirmé son excellence dans les courses de championnats en gardant son sang froid devant son public. En super-combiné, il avait enregistré seulement le 22e temps de la descente avant de réussir le meilleur slalom pour grimper à la deuxième place du général.
Ça augure bien pour Vancouver
L'an prochain, les yeux de toute la planète seront tournés vers Vancouver et Whistler, qui présenteront les Jeux olympiques d'hiver. Janyk admet que sa réussite était importante pour l'équipe canadienne.
"Présentement, ça me donne beaucoup de confiance de savoir que je peux livrer un telle performance lors d'une course aussi importante. Quand vous participez aux Mondiaux, vous vous dites qu'il s'agit d'une course comme les autres, mais c'est faux.
"Vous devez absolument vous imprégner de toute la pression générée par un événement de cette envergure et j'ai vraiment tenter de le faire cette fois-ci. Avec ce résultat, c'est certain qu'il y aura encore plus de pression l'an prochain. Peu importe la pression, je suis prêt à y faire face."