Le Guellec freiné par ses skis
Ski samedi, 12 janv. 2008. 16:25 dimanche, 15 déc. 2024. 10:44
Montréal - Le Québécois Jean-Philippe Le Guellec n'aura jamais travaillé aussi fort que samedi pour obtenir une 67e place, dans le cadre du sprint de 10 km à la Coupe du monde de biathlon de Ruhpolding, en Allemagne.
Un fartage inadéquat a en effet passablement ennuyé le résidant de Shannon, meilleur Canadien samedi, de même que ses compatriotes Robin Clegg, d'Ottawa, et Scott Perras, de Regina.
Le Guellec a conclu à 2 minutes et 59,8 secondes du vainqueur, l'Allemand Michael Greis, après avoir fait une seule boucle de pénalité en raison d'une cible ratée à son pas de tir couché.
Greis a mérité sa première victoire cette saison. L'Allemand a été impeccable au tir et a réussi un temps de 24 minutes et 59,2 secondes, devançant le Russe Maxim Tchoudov (1 cible ratée; +19,8 secondes) et son compatriote Alexander Wolf (1 cible ratée; +30,5 secondes).
Clegg (2 pénalités; +3:17,3) et Perras (3 pénalités; +4:10,2) ont dans l'ordre fini aux 75e et 86e rangs.
« Quand nous sommes arrivés au site, ça faisait déjà un bout qu'il pleuvait. Nous avons fait les tests pour nos skis et nos réglages pour nos carabines (et tout semblait être correct) », a spécifié Le Guellec.
« Au premier tour, mes skis glissaient assez bien et je me sentais plutôt bien, a-t-il poursuivi. Par contre, au deuxième tour, mes skis ne glissaient vraiment plus très bien. C'est alors devenu un problème majeur parce que je perdais des secondes. »
Les choses ne se sont pas arrangées au troisième et dernier tour. « Il n'y avait rien à faire. Ce n'était pas une question de forme physique. C'est rare que ça arrive, mais mes skis n'étaient vraiment pas rapides. »
« Tu as beau être en forme, quand il faut que tu pousses à chaque mètre, il n'y a pas grand chose que tu peux faire », a tenu à préciser le biathlonien de 22 ans.
Le Guellec était tout de même fier de sa précision à la carabine. « J'étais content de réussir un 9 sur 10. C'est ce que je fais depuis le début de la saison. »
« Comme je revenais du congé des Fêtes, je pense que c'est de bon augure pour le reste de la saison », a souligné celui qui n'avait pas participé à une épreuve de la Coupe du monde depuis le 17 décembre.
Par ailleurs, comme aucun représentant du pays n'a fini parmi les 60 premiers du sprint, il n'y aura pas de Canadien qui participera à la poursuite de 12,5 km dimanche.
« Avoir eu de bons skis, Robin et moi aurions pris part la poursuite », a affirmé le Québécois, convaincu.
La prochaine Coupe du monde sera présentée à Antholz, en Italie, du 17 au 20 janvier.
Un fartage inadéquat a en effet passablement ennuyé le résidant de Shannon, meilleur Canadien samedi, de même que ses compatriotes Robin Clegg, d'Ottawa, et Scott Perras, de Regina.
Le Guellec a conclu à 2 minutes et 59,8 secondes du vainqueur, l'Allemand Michael Greis, après avoir fait une seule boucle de pénalité en raison d'une cible ratée à son pas de tir couché.
Greis a mérité sa première victoire cette saison. L'Allemand a été impeccable au tir et a réussi un temps de 24 minutes et 59,2 secondes, devançant le Russe Maxim Tchoudov (1 cible ratée; +19,8 secondes) et son compatriote Alexander Wolf (1 cible ratée; +30,5 secondes).
Clegg (2 pénalités; +3:17,3) et Perras (3 pénalités; +4:10,2) ont dans l'ordre fini aux 75e et 86e rangs.
« Quand nous sommes arrivés au site, ça faisait déjà un bout qu'il pleuvait. Nous avons fait les tests pour nos skis et nos réglages pour nos carabines (et tout semblait être correct) », a spécifié Le Guellec.
« Au premier tour, mes skis glissaient assez bien et je me sentais plutôt bien, a-t-il poursuivi. Par contre, au deuxième tour, mes skis ne glissaient vraiment plus très bien. C'est alors devenu un problème majeur parce que je perdais des secondes. »
Les choses ne se sont pas arrangées au troisième et dernier tour. « Il n'y avait rien à faire. Ce n'était pas une question de forme physique. C'est rare que ça arrive, mais mes skis n'étaient vraiment pas rapides. »
« Tu as beau être en forme, quand il faut que tu pousses à chaque mètre, il n'y a pas grand chose que tu peux faire », a tenu à préciser le biathlonien de 22 ans.
Le Guellec était tout de même fier de sa précision à la carabine. « J'étais content de réussir un 9 sur 10. C'est ce que je fais depuis le début de la saison. »
« Comme je revenais du congé des Fêtes, je pense que c'est de bon augure pour le reste de la saison », a souligné celui qui n'avait pas participé à une épreuve de la Coupe du monde depuis le 17 décembre.
Par ailleurs, comme aucun représentant du pays n'a fini parmi les 60 premiers du sprint, il n'y aura pas de Canadien qui participera à la poursuite de 12,5 km dimanche.
« Avoir eu de bons skis, Robin et moi aurions pris part la poursuite », a affirmé le Québécois, convaincu.
La prochaine Coupe du monde sera présentée à Antholz, en Italie, du 17 au 20 janvier.