Le biathlonien Jean-Philippe Le Guellec a été le meilleur athlète canadien, samedi, aux Championnats du monde, mais a dû se contenter du 43e rang du sprint de 10 km à Pyeongchang, en Corée du Sud.

Les quatre Norvégiens en lice ont dominé l'épreuve, Ole Einar Björndalen en tête. Ce dernier a récolté son dixième titre mondial malgré deux tirs ratés. Björndalen (24 min 16,5 s) a devancé ses compatriotes Lars Berger (24 min 17,7 s), Halvard Hanevold (24 min 29,0 s) et Alexander Os (24 min 41,1 s).

Robin Clegg a terminé au 49e échelon (26 min 54,1 s), Brendan Green au 81e (28 min 07,1 s) et Scott Perras au 83e (28 min 09,2 s) chez les Autres Canadiens.

Quant à Le Guellec, il a fini à 2 minutes et 26,1 secondes du gagnant après avoir notamment dû effectuer deux boucles de pénalité au premier pas de tir, en position couchée.

« Je ne suis pas déçu, mais pas content non plus. Je suis pas mal neutre en fait, a-t-il mentionné en riant. Ça n'a pas été une bonne course, mais pas une mauvaise. »

L'athlète de Shannon s'en voulait un peu de ne pas s'être ajusté après avoir raté sa toute première cible. « J'aurais pu tirer 9 sur 10, mais j'ai fait une mauvaise correction en position couchée. J'ai défait cette correction-là et j'ai réussi à atteindre mes trois dernières cibles. »

« En ski, je n'avais pas exactement le forme que j'aurais aimé avoir », a poursuivi Le Guellec, déçu de ne pas avoir pu bien se préparer en raison des conditions climatiques pour l'épreuve présentée en soirée.

« Hier (vendredi), il est tombé près de 30 millimètres de pluie et il faisait 13 degrés Celsius, a-t-il expliqué. Nous ne pouvions évidemment pas nous entraîner sur le parcours et, une préparation de course à pied, ça donne ce que ça donne. »

Le tracé n'était toujours pas très accueillant samedi. « C'était extrêmement mou. Nos pôles renfonçaient dans la neige. Dans les descentes, si tu sortais des pistes, c'était très dangereux. Tu pouvais te ramasser dans le décor rapidement. »

Dimanche, toujours en soirée, les biathloniens participeront à la poursuite de 12,5 km.

« C'est un parcours vraiment difficile. Nous ferons la boucle cinq fois et j'aime ça parce que je suis léger et que j'aime beaucoup grimper. J'ai l'intention de rebondir », a conclu Le Guellec.