Le Guellec s'est pris en main
Ski samedi, 13 janv. 2007. 11:33 samedi, 14 déc. 2024. 19:48
MONTRÉAL (Sportcom) - Le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen a remporté sa 70e victoire en Coupe du monde samedi en dominant outrageusement le sprint de 10 km de Ruhpolding, en Allemagne, alors que Jean-Philippe Le Guellec a récolté le meilleur résultat de sa jeune carrière en terminant 40e.
Bjoerndalen, impeccable à ses deux pas de tir, a aisément devancé son compatriote Halvard Hanevold, ce dernier concluant à 37,2 secondes du vainqueur malgré qu'il ait également été parfait au tir. Un autre Norvégien, Emil Hegle Svendsen, a mérité la médaille de bronze, accusant un retard de 41,7 secondes.
Le Guellec a de son côté été le meilleur représentant canadien, ne ratant aucune de ses 10 cibles pour finir à 2 minutes et 12,4 secondes de Bjoerndalen. David Leoni, de Camrose en Alberta, s'est classé 66e et Robin Clegg, d'Ottawa, 90e.
De son propre aveu, la 58e place de François Leboeuf au sprint d'Oberhof, il y a sept jours, l'a fouetté. «Ç'a été un coup de poing dans la face, a-t-il admis, remerciant et félicitant Leboeuf en même temps. Je me suis dit qu'il fallait que je me réveille, que j'allume. »
En trois Coupes du monde cette saison, Le Guellec n'avait pu obtenir mieux qu'un 70e rang à l'un des sprints de Hochfilzen, en Autriche. Il avait réalisé sa meilleure performance aux Jeux olympiques de Turin, où il s'était classé 48e de l'épreuve individuelle de 20 km.
«J'ai fait pas mal les mêmes choses qu'au relais », a expliqué l'athlète de Shannon, qui a fini 17e avec ses coéquipiers jeudi. « Je me suis concentré sur ma course, sur les points que je voulais améliorer.»
Tôt samedi matin, il a eu une bonne indication de ce qui l'attendait. «Je me suis réveillé et je me sentais extrêmement bien. Je savais que la possibilité que je connaisse une très bonne journée était là.»
Même si Le Guellec a été le troisième meilleur Nord-Américain, c'est de sa capacité à demeurer concentré sur ses objectifs dont il était le plus fier. «À mon dernier tour, un de mes amis de la Slovénie m'a crié que j'étais 35e. Je me suis énervé un petit peu parce que je savais que je pouvais aller plus vite. Mais je suis finalement resté concentré, j'ai gardé le rythme que j'avais.»
«Je ne voulais pas m'en faire avec le résultat, a poursuivi le biathlonien de 21 ans. C'est une erreur que j'avais commise avant les Fêtes et ça m'avait un peu démoralisé.»
Grâce à sa 40e place, le membre du club Courcelette a assuré sa qualification pour les Championnats du monde de février prochain, en Italie. Il a répondu au critère le plus difficile imposé par Biathlon Canada, soit de terminer dans la première moitié des compétiteurs à une Coupe du monde.
«Si j'avais participé aux Championnats du monde et que je n'avais pas atteint ce critère-là, je n'aurais pas été aussi fier d'y aller», a avoué Le Guellec, qui sera en action à la Coupe d'Europe de Forni Avoltri, en Italie, la semaine prochaine.
Bjoerndalen, impeccable à ses deux pas de tir, a aisément devancé son compatriote Halvard Hanevold, ce dernier concluant à 37,2 secondes du vainqueur malgré qu'il ait également été parfait au tir. Un autre Norvégien, Emil Hegle Svendsen, a mérité la médaille de bronze, accusant un retard de 41,7 secondes.
Le Guellec a de son côté été le meilleur représentant canadien, ne ratant aucune de ses 10 cibles pour finir à 2 minutes et 12,4 secondes de Bjoerndalen. David Leoni, de Camrose en Alberta, s'est classé 66e et Robin Clegg, d'Ottawa, 90e.
De son propre aveu, la 58e place de François Leboeuf au sprint d'Oberhof, il y a sept jours, l'a fouetté. «Ç'a été un coup de poing dans la face, a-t-il admis, remerciant et félicitant Leboeuf en même temps. Je me suis dit qu'il fallait que je me réveille, que j'allume. »
En trois Coupes du monde cette saison, Le Guellec n'avait pu obtenir mieux qu'un 70e rang à l'un des sprints de Hochfilzen, en Autriche. Il avait réalisé sa meilleure performance aux Jeux olympiques de Turin, où il s'était classé 48e de l'épreuve individuelle de 20 km.
«J'ai fait pas mal les mêmes choses qu'au relais », a expliqué l'athlète de Shannon, qui a fini 17e avec ses coéquipiers jeudi. « Je me suis concentré sur ma course, sur les points que je voulais améliorer.»
Tôt samedi matin, il a eu une bonne indication de ce qui l'attendait. «Je me suis réveillé et je me sentais extrêmement bien. Je savais que la possibilité que je connaisse une très bonne journée était là.»
Même si Le Guellec a été le troisième meilleur Nord-Américain, c'est de sa capacité à demeurer concentré sur ses objectifs dont il était le plus fier. «À mon dernier tour, un de mes amis de la Slovénie m'a crié que j'étais 35e. Je me suis énervé un petit peu parce que je savais que je pouvais aller plus vite. Mais je suis finalement resté concentré, j'ai gardé le rythme que j'avais.»
«Je ne voulais pas m'en faire avec le résultat, a poursuivi le biathlonien de 21 ans. C'est une erreur que j'avais commise avant les Fêtes et ça m'avait un peu démoralisé.»
Grâce à sa 40e place, le membre du club Courcelette a assuré sa qualification pour les Championnats du monde de février prochain, en Italie. Il a répondu au critère le plus difficile imposé par Biathlon Canada, soit de terminer dans la première moitié des compétiteurs à une Coupe du monde.
«Si j'avais participé aux Championnats du monde et que je n'avais pas atteint ce critère-là, je n'aurais pas été aussi fier d'y aller», a avoué Le Guellec, qui sera en action à la Coupe d'Europe de Forni Avoltri, en Italie, la semaine prochaine.