Jean-Philippe Le Guellec connaît la meilleure saison de sa jeune carrière.

Depuis le début de la présente campagne, le biathlonien âgé de 23 ans s'est classé deux fois dans les dix premiers en méritant des septième et huitième places aux poursuites d'Antholz (Italie) et d'Hochfilzen (Autriche), obtenant ainsi le meilleur résultat canadien masculin de l'histoire en Coupe du monde. À l'aube des Championnats du monde qui s'amorceront samedi, à Pyeongchang, en Corée du Sud, la jeune sensation compte bien poursuivre sa lancée.

« Si les choses continuent comme ça, je pense que je peux m'attendre à de bonnes performances. Je ne suis pas du genre à m'asseoir sur mes lauriers et je me sens d'attaque. Je n'ai pas de limite », explique-t-il avec une confiance bien mesurée.

Seul Québécois présent en Corée, Le Guellec a déjà fait plusieurs entraînements sur le parcours qui sera exigeant selon ses dires.

« Les montées sont longues et pentues et elles sont suivies d'une descente. C'est bien, car ça nous permet de récupérer, sauf qu'en bas, il y a des virages serrés à 90 degrés, alors il faudra être prudent », a indiqué le résidant de Shannon.

L'athlète est persuadé que les mondiaux de cette année seront beaucoup plus prolifiques que ceux de l'an dernier où il avait connu sa part d'ennuis en terminant loin au classement. « Avec mes résultats obtenus cette saison, je n'ai aucune raison de me mettre de la pression. Chose certaine, ce n'est pas le même feeling que l'an passé. »

À l'été 2008, Le Guellec avait dû cesser sa collaboration avec son entraîneur de longue date, Daniel Lefebvre, qui avait accepté un poste dans l'ouest du pays. Le jeune athlète devrait désormais travailler avec Jean Paquet. La chimie a toutefois mis du temps à bien se mettre en place.

« L'an dernier, la préparation n'avait pas été optimale, tandis que cette année, c'est le jour et la nuit. En 2008, ma relation avec mon entraîneur était encore un peu grise, tandis que cette année, nous avons travaillé sur plusieurs aspects. Maintenant, je lui fais pleinement confiance et on le voit bien dans les résultats que j'ai obtenus cette année », de conclure celui qui prend part à ses troisièmes Championnats du monde seniors.