Avant sa dernière présence au pas de tirs Jean-Philippe Le Guellec pointait au 18e rang de la poursuite 15 km de la Coupe du monde d'Oslo, en Norvège, mais il a raté deux cibles et à glisser au 26e rang pour terminer à 3 min 07,6 s du vainqueur, l'Allemand Arnd Peiffer qui a réalisé un temps de 31 min 44 s.

Brendan Green (à 49,6 s) a été le meilleur Canadien, samedi, en se classant en 13e place. Le Norvégien Emil Hegle Svenson (à 31,2 s) a mérité l'argent et le Russe Evgeniy Garanichev (à 36,3 s) est monté sur la troisième marche du podium.

« Je suis déçu parce que je me sentais bien, je n'étais pas aussi rapide que lors du sprint, mais j'étais en bonne position jusqu'à ma dernière présence au champ de tir, a indiqué Le Guellec. L'entrée de ce champ de tir n'est pas très difficile et tout le monde tire bien alors quand tu commets des erreurs ça coûte cher. »

Malgré tout, le biathlonien de Shannon est encouragé de voir que pour une deuxième compétition de suite les trois athlètes canadiens en action récoltent des points pour le classement de la Coupe du monde de biathlon, privilège réservé aux 40 premiers.

Scott Perras, l'autre Canadien en action samedi, a pris le 33e rang. « C'est vraiment une belle amélioration pour nous, a indiqué Le Guellec. Je pense que c'est la première fois que trois Canadiens placés dans les points avant le départ d'une poursuite maintiennent leur place dans les 40 premiers pour amasser d'autres points. Mettons que c'est le point positif que je retiens de ma journée. »

Dimanche, les 25 premiers biathloniens au classement de la Coupe du monde et les cinq meilleurs de la poursuite de samedi qui ne sont pas dans le top-25 prendront le départ du 15 km en départ de masse.

Pour le moment, le Canada compte un seul représentant et c'est Brendan Green. Jean-Philippe Le Guellec saura deux heures avant la course s'il enfilera les skis. « Je suis le sixième sur la liste de réservistes, a-t-il indiqué. S'il y a six retraits, je vais prendre le départ, sinon j'aurai une journée de repos. Mes entraîneurs me disent qu'il y a une possibilité, mais j'ai déjà été le premier sur cette liste et je n'ai pas pris le départ. Disons que ce n'est jamais pareil. On ne sait jamais à quoi s'attendre. »