La journée de dimanche n'en aura pas été une de réjouissance pour les skieurs québécois Émilie Desforges et Julien Cousineau à la Coupe du monde de ski alpin de Garmisch Partenkirchen, en Allemagne.

Desforges, qui jouait sa place dans l'équipe canadienne en vue des Championnats du monde de Val d'Isère, a terminé au 41e rang du super G. Elle a stoppé le chrono à 1 min 25,73 s, soit à 3,57 s de la gagnante l'Américaine Lindsey Vonn. Les Suédoises Anja Paerson et Jessica Lindell-Vikarby l'ont rejointe sur le podium en montant respectivement sur la deuxième et troisième marche.

« C'est vraiment décevant, a lancé la skieuse de Montréal. C'est vraiment impossible de courser pour moi en ce moment. À l'entraînement, je vais super vite et même en compétition, mais je finis toujours par faire une erreur qui me coûte cher. »

Il fallait qu'elle se hisse parmi les 30 premières pour mériter sa place au sein de l'équipe nationale qui prendra part aux Championnats du monde, qui débutent mardi. Elle revient donc au Québec pour se reposer et recharger ses batteries avant de compléter sa saison en Coupe du monde.

« Mon moral est désormais plus bas que je croyais qu'il pouvait être, a-t-elle indiqué à Sportcom. Je vais en profiter pour me remettre les idées en place et revenir en espérant que mes dernières descentes vont faire ma saison. »

Cousineau rate une porte

Les hommes s'élançaient quant à eux pour un slalom en cette journée dominicale en Allemagne. Julien Cousineau, de Lachute, n'a malheureusement pas été en mesure de compléter la première manche alors qu'il a raté une porte en haut de parcours.

« Ce sont des choses qui arrivent en slalom, a-t-il expliqué. Quand je prends le départ, j'y vais pour un podium et non pour finir 20e ou 25e donc je dois attaquer les portes et ce sont des événements qui se produisent. »

« Je suis dans une mauvaise passe présentement, a admis l'athlète de 28 ans. Je skie bien et vite à l'entraînement même en course, mais je n'arrive pas à me rendre à l'arrivée. C'est plate parce que les résultats ne sont pas là. »

Il va maintenant bénéficier de cinq jours de congé avant de retourner en piste en vue des Championnats du monde.

« Je m'en vais en Italie pour refaire le plein et effacer mes trois dernières courses, a-t-il dit à Sportcom. Je vais revenir puis travailler et je suis convaincu que je vais pouvoir rebondir. »

Les Championnats du monde s'amorceront mardi, à Val d'Isère, avec la présentation du super G chez les femmes, celui des hommes aura lieu mercredi.