Les biathloniennes canadiennes Audrey Vaillancourt, Megan Heinicke, Zina Kocher et Julia Ransom ont pris le 11e rang du relais disputé mercredi lors de la première journée des compétitions de la Coupe du monde de Ruhpolding, en Allemagne.

Le quatuor canadien a complété la course de 4x6 kilomètres en 1 h 29 min 31,5 s, accusant un retard de 5 minutes et 33,8 secondes sur l’équipe tchèque, victorieuse en 1 h 23 min 57,7 s.

Les Tchèques ont mené l’épreuve d’un bout à l’autre, s’imposant largement devant les Bélarusses (+1 minute et 13,3 secondes) et les Allemandes (+1 minute et 39,3 secondes), respectivement deuxièmes et troisièmes.

De leur côté, les Canadiennes sont parties en force grâce à la Britanno-Colombienne Megan Heinicke, deuxième et à 25,2 secondes de la tête lorsqu’elle a donné le relais à Julia Ransom. L’écart s’est peu à peu creusé et le Canada a glissé de la deuxième à la sixième place à la mi-course.

« Ç’a vraiment bien commencé! Megan et Julia ont super bien fait », a mentionné Audrey Vaillancourt.
Troisième relayeuse du pays à s’élancer en piste, la biathlonienne de Québec a vu deux adversaires la dépasser pour prendre le huitième rang provisoire. « En ski, ça n’a pas été terrible, mais j’ai sauvé les meubles au champ de tir », a expliqué celle qui est arrivée en Europe il y a seulement deux jours, après avoir soigné une bien mauvaise grippe. « Ça m’a pris du temps à reprendre la forme et j’ai recommencé il y a peu de temps. Je ne m’attendais pas à des miracles aujourd’hui, mais il fallait briser la glace. »

« Je me suis battue en ski, mais comme nous avions des skis super rapides, ça m’a beaucoup aidée, a-t-elle poursuivi. Je suis contente de mon tir et d’avoir été capable de donner tout ce que je pouvais. »

Après avoir vu ses trois coéquipières atteindre toutes leurs cibles au champ de tir, l’Albertaine Zina Kocher n’a malheureusement pas pu les imiter. Elle a dû faire deux boucles de pénalité, une après le tir couché, puis une autre après le tir debout, avant de rallier la ligne d’arrivée au 11e rang.

« Pour nous, finir sixième ou huitième, cela aurait été une excellente journée, mais ça s’est gâché, a glissé Vaillancourt. Ce sont des choses qui arrivent. Il ne faut pas mettre ça pire que c’est. »

« Le relais, c’est beaucoup de pression, a rappelé la Québécoise. Tu ne veux tellement pas décevoir les autres. Ce n’est pas juste pour soi-même, mais c’est la pression pour toute l’équipe. »

Le relais masculin de 4x7,5 kilomètres sera présenté jeudi, à Ruhpolding, alors que Vaillancourt et ses coéquipières seront de retour en compétition vendredi pour un sprint individuel de 7,5 kilomètres.