Le ski autrichien fait fi des rumeurs de tricherie
Ski dimanche, 17 déc. 2000. 13:10 dimanche, 15 déc. 2024. 03:04
VIENNE, (AFP) - Le ski alpin autrichien, à la suprématie inégalée, a mis ce week-end sur le compte de la "frustration" et de l'"impuissance" de la concurrence les récentes accusations de tricherie qui le visent. Des champions, relayés vendredi par le quotidien sportif français l'Equipe, ont laissé entendre que les skieurs autrichiens avaient pu tricher lors de compétitions internationales en se servant d'une talonnette pour rehausser leur pied.
Selon le quotidien français, un morceau de "gros sparadrap gris aluminium (...) dont se servent les skieurs pour attacher ou fixer diverses choses" aurait été "grossièrement transformé en talonnette" dans les chaussures du skieur autrichien Heinz Schilchegger lundi dernier au slalom de Sestrières.
Les responsables de la Fédération autrichienne de ski ont aussitôt démenti et la Fédération internationale de ski (FIS) a classé l'affaire en estimant que l'utilisation présumée de "talonnettes" par les Autrichiens n'était qu'une "rumeur".
cent podiums
"Il n'y a pas eu de preuves de telles pratiques qui tiennent juridiquement", a déclaré vendredi Sonia Reichen, assistante de la FIS pour la Coupe du monde, rappelant que "des contrôles sont effectués par la FIS dans l'aire d'arrivée dans pratiquement toutes les compétitions".
"Nous nous réjouissons que la concurrence soit occupée à chercher la faille dans nos équipes car comme cela, elle n'a plus le temps de se concentrer sur ses propres courses et nous, nous sommes toujours en tête", a de son côté indiqué à l'AFP le directeur alpin de la fédération de ski autrichienne, Hans Pum.
Selon lui, la concurrence, "frustrée" et "impuissante" devant le bilan sensationnel de l'Autriche, cherche en vain "des indices d'irrégularités" pour déstabiliser les skieurs autrichiens.
Surdouée de la classe alpine, la "wunderteam" autrichienne a dépassé le chiffre magique de cent podiums la saison dernière.
Mieux: l'Autriche a remporté depuis 1990 toutes les Coupes des Nations, s'offrant même le luxe d'améliorer son score d'année en année.
Ces scores inégalés font inéluctablement des envieux, juge la Fédération autrichienne, rappelant que le phénoménal Hermann Maier, vainqueur de deux Coupes du monde et deux fois médaillé d'or aux Championnats du monde à Vail en 1999, avait été accusé il y a deux ans de dopage par la presse italienne.
semelle réglementée
La presse suisse, a également rappelé M. Pum, avait affirmé l'an dernier que la fédération autrichienne était au bord de la faillite.
L'affaire de la talonnette a pris de l'ampleur à l'issue d'une de la première descente disputée le 30 novembre à Lake Louise (Canada), lorsque l'Autrichienne Renate Goetschl a été soupçonnée comme Schilchegger d'avoir recours à ce sparadrap pour rehausser son pied, a précisé à l'AFP le porte-parole autrichien des Championnats du monde de ski alpin de Sankt-Anton, Gerhard Zimmer.
Le règlement technique de la FIS prévoit que la semelle des chaussures de ski ne doit pas dépasser 4,5 cm pour les femmes et 5,5 cm pour les hommes. Placée au fond de la chaussure, la talonnette a pour but de surélever le pied du skieur ce qui, dans certains cas, peut constituer un avantage, selon des experts.
"Cela peut aussi être un inconvénient. Tout dépend de la technique et des skis adoptés", a précisé M. Pum, convaincu que le risque encouru, la disqualification en cas de violation du règlement, "ne vaut pas la chandelle".
Selon le quotidien français, un morceau de "gros sparadrap gris aluminium (...) dont se servent les skieurs pour attacher ou fixer diverses choses" aurait été "grossièrement transformé en talonnette" dans les chaussures du skieur autrichien Heinz Schilchegger lundi dernier au slalom de Sestrières.
Les responsables de la Fédération autrichienne de ski ont aussitôt démenti et la Fédération internationale de ski (FIS) a classé l'affaire en estimant que l'utilisation présumée de "talonnettes" par les Autrichiens n'était qu'une "rumeur".
cent podiums
"Il n'y a pas eu de preuves de telles pratiques qui tiennent juridiquement", a déclaré vendredi Sonia Reichen, assistante de la FIS pour la Coupe du monde, rappelant que "des contrôles sont effectués par la FIS dans l'aire d'arrivée dans pratiquement toutes les compétitions".
"Nous nous réjouissons que la concurrence soit occupée à chercher la faille dans nos équipes car comme cela, elle n'a plus le temps de se concentrer sur ses propres courses et nous, nous sommes toujours en tête", a de son côté indiqué à l'AFP le directeur alpin de la fédération de ski autrichienne, Hans Pum.
Selon lui, la concurrence, "frustrée" et "impuissante" devant le bilan sensationnel de l'Autriche, cherche en vain "des indices d'irrégularités" pour déstabiliser les skieurs autrichiens.
Surdouée de la classe alpine, la "wunderteam" autrichienne a dépassé le chiffre magique de cent podiums la saison dernière.
Mieux: l'Autriche a remporté depuis 1990 toutes les Coupes des Nations, s'offrant même le luxe d'améliorer son score d'année en année.
Ces scores inégalés font inéluctablement des envieux, juge la Fédération autrichienne, rappelant que le phénoménal Hermann Maier, vainqueur de deux Coupes du monde et deux fois médaillé d'or aux Championnats du monde à Vail en 1999, avait été accusé il y a deux ans de dopage par la presse italienne.
semelle réglementée
La presse suisse, a également rappelé M. Pum, avait affirmé l'an dernier que la fédération autrichienne était au bord de la faillite.
L'affaire de la talonnette a pris de l'ampleur à l'issue d'une de la première descente disputée le 30 novembre à Lake Louise (Canada), lorsque l'Autrichienne Renate Goetschl a été soupçonnée comme Schilchegger d'avoir recours à ce sparadrap pour rehausser son pied, a précisé à l'AFP le porte-parole autrichien des Championnats du monde de ski alpin de Sankt-Anton, Gerhard Zimmer.
Le règlement technique de la FIS prévoit que la semelle des chaussures de ski ne doit pas dépasser 4,5 cm pour les femmes et 5,5 cm pour les hommes. Placée au fond de la chaussure, la talonnette a pour but de surélever le pied du skieur ce qui, dans certains cas, peut constituer un avantage, selon des experts.
"Cela peut aussi être un inconvénient. Tout dépend de la technique et des skis adoptés", a précisé M. Pum, convaincu que le risque encouru, la disqualification en cas de violation du règlement, "ne vaut pas la chandelle".