Le ski nordique veut devenir plus populaire
Ski mardi, 20 févr. 2001. 10:50 jeudi, 12 déc. 2024. 02:29
LAHTI (Finlande) (AFP) - Le président de la Fédération internationale de ski (FIS), Gianfranco Kasper, veut privilégier la "bataille homme contre homme", pour rendre plus attractif le ski nordique, au lieu de chevauchées solitaires de 50 kilomètres dans les bois.
"L'idée d'avenir est sûrement la bataille homme contre homme", a déclaré M. Kasper dans une interview à l'AFP en marge des Championnats du monde de ski nordique à Lahti. "C'est une idée qui, à l'exception de la Scandinavie, est comprise par le reste du monde, en Europe centrale, en Allemagne, en France et encore plus en Amérique du Nord".
"Ces pays ne comprennent pas le coureur solitaire sur 50 kilomètres dans les bois. Mais dès qu'il y a bataille homme contre homme, ça devient intéressant. C'est dans cette direction que nous devons aller", a souligné M. Kasper.
Il a regretté que la course départ en ligne, où les athlètes s'élancent en même temps au lieu d'un intervalle de 30 minutes, n'ait pas pu faire sa première à Lahti, "soi-disant pour des questions techniques concernant le stade". "C'est très malheureux".
Les courses de départ en ligne seront au programme des jeux Olympiques à Salt Lake City dans un an.
Le sprint, où les skieurs s'affrontent par groupes de quatre sur 1,5 kilomètre, les deux meilleurs de chaque groupe étant qualifiés pour le tour suivant, jusqu'à la finale, doit également être un moyen pour rendre plus spectaculaire le ski nordique, selon M. Kasper.
Réforme de la poursuite
Cette nouvelle discipline, hommes et femmes, pour la première fois aux Mondiaux, "élargit le nombre des pays" susceptibles de faire leur entrée parmi l'élite.
"Si l'on regarde les 15 dernières années, en gros, ce sont la Russie, avec les pays de l'Est et la Scandinavie, à l'exception de l'Italie, qui dominent le ski de fond", a constaté M. Kasper.
"De nouvelles nations, de nouveaux types d'athlètes, doivent entrer dans la Coupe du monde nordique grâce à ces nouvelles disciplines", a estimé le président de la FIS constatant qu'Allemands et Suisses se montrent assez forts.
M. Kasper a suggéré également une réforme de la poursuite. Pour la première fois, les deux manches, l'une dans le style classique, la deuxième dans le style libre, sont disputées le même jour, mais avec une pause de plusieurs heures.
"Ce que j'aimerais personnellement, c'est comme en Formule 1 un arrêt au stand pour changer les pneumatiques. Les skieurs arrivent, changent de skis et repartent", a expliqué le président de la FIS. "Peut-être, il faudra réduire les distances", a-t-il estimé.
Concernant les installations de ski de fond à Salt Lake City, M. Kasper a souligné que les "tests que nous avons faits étaient extraordinaires". "D'un point de vue sportif et technique, le stade est excellent".
Il a admis toutefois que le public américain risque de bouder les compétitions de ski de fond. "C'est un risque". En revanche, en combiné nordique, les bons résultats de l'Américain Todd Lodwick cette saison, peuvent susciter l'intérêt auprès de ses compatriotes.
"L'idée d'avenir est sûrement la bataille homme contre homme", a déclaré M. Kasper dans une interview à l'AFP en marge des Championnats du monde de ski nordique à Lahti. "C'est une idée qui, à l'exception de la Scandinavie, est comprise par le reste du monde, en Europe centrale, en Allemagne, en France et encore plus en Amérique du Nord".
"Ces pays ne comprennent pas le coureur solitaire sur 50 kilomètres dans les bois. Mais dès qu'il y a bataille homme contre homme, ça devient intéressant. C'est dans cette direction que nous devons aller", a souligné M. Kasper.
Il a regretté que la course départ en ligne, où les athlètes s'élancent en même temps au lieu d'un intervalle de 30 minutes, n'ait pas pu faire sa première à Lahti, "soi-disant pour des questions techniques concernant le stade". "C'est très malheureux".
Les courses de départ en ligne seront au programme des jeux Olympiques à Salt Lake City dans un an.
Le sprint, où les skieurs s'affrontent par groupes de quatre sur 1,5 kilomètre, les deux meilleurs de chaque groupe étant qualifiés pour le tour suivant, jusqu'à la finale, doit également être un moyen pour rendre plus spectaculaire le ski nordique, selon M. Kasper.
Réforme de la poursuite
Cette nouvelle discipline, hommes et femmes, pour la première fois aux Mondiaux, "élargit le nombre des pays" susceptibles de faire leur entrée parmi l'élite.
"Si l'on regarde les 15 dernières années, en gros, ce sont la Russie, avec les pays de l'Est et la Scandinavie, à l'exception de l'Italie, qui dominent le ski de fond", a constaté M. Kasper.
"De nouvelles nations, de nouveaux types d'athlètes, doivent entrer dans la Coupe du monde nordique grâce à ces nouvelles disciplines", a estimé le président de la FIS constatant qu'Allemands et Suisses se montrent assez forts.
M. Kasper a suggéré également une réforme de la poursuite. Pour la première fois, les deux manches, l'une dans le style classique, la deuxième dans le style libre, sont disputées le même jour, mais avec une pause de plusieurs heures.
"Ce que j'aimerais personnellement, c'est comme en Formule 1 un arrêt au stand pour changer les pneumatiques. Les skieurs arrivent, changent de skis et repartent", a expliqué le président de la FIS. "Peut-être, il faudra réduire les distances", a-t-il estimé.
Concernant les installations de ski de fond à Salt Lake City, M. Kasper a souligné que les "tests que nous avons faits étaient extraordinaires". "D'un point de vue sportif et technique, le stade est excellent".
Il a admis toutefois que le public américain risque de bouder les compétitions de ski de fond. "C'est un risque". En revanche, en combiné nordique, les bons résultats de l'Américain Todd Lodwick cette saison, peuvent susciter l'intérêt auprès de ses compatriotes.