Les Dufour-Lapointe visent Vancouver
Ski vendredi, 23 janv. 2009. 16:41 jeudi, 12 déc. 2024. 12:47
SAINTE-ADELE - Maxime et Chloé Dufour-Lapointe ne laissent planer aucun doute quand on leur demande si les Jeux de Vancouver constituent un objectif pour elles.
"Absolument qu'on vise les Jeux!", ont-elles répondu de concert lorsque La Presse Canadienne les a rencontrées, vendredi, en marge du Grand Prix de ski acrobatique Postes Canada présenté ce week-end, au Mont-Gabriel.
Celles que les représentants des médias ont surnommées les "Soeurs volantes" prennent d'ailleurs tous les moyens nécessaires pour y arriver, comme d'ajouter un nouveau saut à leur arsenal.
"Il s'agit d'un périlleux arrière avec vrille, nous a expliqué Michel Dorion, leur entraîneur. C'est un saut qu'on voit beaucoup chez les gars, mais peu chez les filles. Maxime l'effectue en haut de parcours, tandis que Chloé l'exécute à son deuxième saut.
"On tente de les mettre en valeur avec ce saut. On l'effectuera en compétition pour la première fois cette semaine."
"C'est définitivement un atout de plus dans notre jeu", a ajouté Chloé, 17 ans, qui a été élue recrue de l'année sur le circuit de la Coupe du monde en 2008 et qui fait partie de l'équipe canadienne cette saison. Sixième Canadienne l'année dernière, Maxime, 19 ans, fait quant à elle partie de l'équipe de développement. Leur plus jeune soeur, Justine, âgée de 14 ans, fait partie de l'équipe du Québec et pourrait également suivre leurs traces dans un avenir très rapproché.
"Ca ne prendra pas des années avant que vous la voyiez sur le circuit de la Coupe du monde", a déclaré Dorion.
Si ce nouveau saut ne sera pas suffisant pour les propulser vers Vancouver, les soeurs Dufour-Lapointe ne manquent toutefois pas d'atouts, comme elles le disent, pour faire face à la compétition féroce que leur offriront les Jennifer Heil, Audrey Robichaud et Stéphanie St-Pierre pour les places disponibles au sein de l'équipe nationale.
"Ce sont de féroces compétitrices, très fortes mentalement, peut-être même plus que techniquement, a raconté Dorion. En piste, elles ont une attitude de gars, alors qu'à l'extérieur, elles sont très coquettes, féminines. Elles ont beaucoup de caractère."
Donner un bon "show"
Pour se rendre à Vancouver, les "Soeurs volantes" devront saisir les chances qui s'offriront à elles sur le circuit de la Coupe du monde, à commencer par l'étape du Mont-Gabriel. Bien que cette course fasse partie du processus de sélection nationale, l'accent n'est pas mis sur les résultats qu'elles y obtiendront.
"Je veux qu'elles donnent un bon 'show'. Je veux qu'elles aient de la vitesse et qu'elles réussissent leur nouveau saut, a dit Dorion. Je veux qu'à la fin de leur descente, elles se disent: 'Wow!'. Car si elles trouvent qu'elles ont effectué une bonne descente, les juges se diront probablement la même chose."
Maxime et Chloé abondent dans le même sens.
"On se concentre sur nos points techniques, notre vitesse, nos sauts", a expliqué Chloé.
"On ne vise pas de résultat. On ne se concentre que sur les choses simples", a rapidement ajouté Maxime.
Mais il ne faudrait pas penser que tout ce beau monde prend cette compétition à la légère.
"La course de demain est très importante", a pris soin de préciser Dorion.
"Absolument qu'on vise les Jeux!", ont-elles répondu de concert lorsque La Presse Canadienne les a rencontrées, vendredi, en marge du Grand Prix de ski acrobatique Postes Canada présenté ce week-end, au Mont-Gabriel.
Celles que les représentants des médias ont surnommées les "Soeurs volantes" prennent d'ailleurs tous les moyens nécessaires pour y arriver, comme d'ajouter un nouveau saut à leur arsenal.
"Il s'agit d'un périlleux arrière avec vrille, nous a expliqué Michel Dorion, leur entraîneur. C'est un saut qu'on voit beaucoup chez les gars, mais peu chez les filles. Maxime l'effectue en haut de parcours, tandis que Chloé l'exécute à son deuxième saut.
"On tente de les mettre en valeur avec ce saut. On l'effectuera en compétition pour la première fois cette semaine."
"C'est définitivement un atout de plus dans notre jeu", a ajouté Chloé, 17 ans, qui a été élue recrue de l'année sur le circuit de la Coupe du monde en 2008 et qui fait partie de l'équipe canadienne cette saison. Sixième Canadienne l'année dernière, Maxime, 19 ans, fait quant à elle partie de l'équipe de développement. Leur plus jeune soeur, Justine, âgée de 14 ans, fait partie de l'équipe du Québec et pourrait également suivre leurs traces dans un avenir très rapproché.
"Ca ne prendra pas des années avant que vous la voyiez sur le circuit de la Coupe du monde", a déclaré Dorion.
Si ce nouveau saut ne sera pas suffisant pour les propulser vers Vancouver, les soeurs Dufour-Lapointe ne manquent toutefois pas d'atouts, comme elles le disent, pour faire face à la compétition féroce que leur offriront les Jennifer Heil, Audrey Robichaud et Stéphanie St-Pierre pour les places disponibles au sein de l'équipe nationale.
"Ce sont de féroces compétitrices, très fortes mentalement, peut-être même plus que techniquement, a raconté Dorion. En piste, elles ont une attitude de gars, alors qu'à l'extérieur, elles sont très coquettes, féminines. Elles ont beaucoup de caractère."
Donner un bon "show"
Pour se rendre à Vancouver, les "Soeurs volantes" devront saisir les chances qui s'offriront à elles sur le circuit de la Coupe du monde, à commencer par l'étape du Mont-Gabriel. Bien que cette course fasse partie du processus de sélection nationale, l'accent n'est pas mis sur les résultats qu'elles y obtiendront.
"Je veux qu'elles donnent un bon 'show'. Je veux qu'elles aient de la vitesse et qu'elles réussissent leur nouveau saut, a dit Dorion. Je veux qu'à la fin de leur descente, elles se disent: 'Wow!'. Car si elles trouvent qu'elles ont effectué une bonne descente, les juges se diront probablement la même chose."
Maxime et Chloé abondent dans le même sens.
"On se concentre sur nos points techniques, notre vitesse, nos sauts", a expliqué Chloé.
"On ne vise pas de résultat. On ne se concentre que sur les choses simples", a rapidement ajouté Maxime.
Mais il ne faudrait pas penser que tout ce beau monde prend cette compétition à la légère.
"La course de demain est très importante", a pris soin de préciser Dorion.