Les Français sacrés champions en biathlon
Ski dimanche, 11 févr. 2001. 12:54 samedi, 14 déc. 2024. 01:01
BLED-POKLJUKA (Slovénie) (AFP) - La France est devenue championne du monde de relais 4 x 7,5 kilomètres messieurs de biatlhon, dimanche à Bled-Pokljuka en 1:12:56.70. Le quatuor français, composé de Gilles Marguet, Vincent Defrasne, Julien Robert et Raphaël Poirée, a devancé le Bélarus et la Norvège.
Poirée, champion du monde du départ en ligne, a conclu un merveilleux effort de toute l'équipe, avec plus de trente secondes d'avance sur le Bélarusse Vadim Shashurin, le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen devant se contenter de la troisième place.
La Russie tenante du titre termine quatrième à près d'une minute. L'Allemagne a perdu toute chance dès le premier relais que Marco Morgenstern, malade, bouclait à la dernière place. Les efforts des trois relayeurs suivant permettaient à l'Allemagne de remonter au 12e rang.
C'est la troisième victoire en relais messieurs de l'histoire du biathlon français après celle de janvier 1990 en Coupe du monde à Anterselva (Italie) à laquelle participait déjà Gilles Marguet, et de janvier 1994 à Ruhpolding (Allemagne).
"C'est incroyable", s'exclamait Poirée à l'arrivée, drapeau tricolore au poing. "C'est la première fois que je suis en tête avant mon tir. J'ai toujours eu l'avantage et donc pas de pression. Je me suis vraiment fait plaisir aujourd'hui".
Marguet effectuait un excellent premier tour, restant dans le sillage des meilleurs. Defrasne, en dépit d'une chute lors du premier passage de relais, bouclait son parcours au troisième rang. Robert combinait superbe glisse et adresse pour transmettre à Poirée avec dix secondes d'avance sur le Bélarusse et 15 sur le Norvégien.
Les Français ont fait la différence grâce à la précision de leurs tirs et leur excellente glisse. Les Norvégiens ont péché une nouvelle fois sur le pas de tir, effectuant un total de trois tours de pénalité malgré l'utilisation des trois pioches possibles en relais.
En trois relais cette saison de Coupe du monde, le meilleur résultat des tricolores restait une quatrième place à Anterselva.
"Quand une belle équipe, bien soudée, y croit, elle peut faire de grandes choses et tout est possible. Les quatre garçons l'ont montré aujourd'hui. C'est merveilleux!"
Poirée, champion du monde du départ en ligne, a conclu un merveilleux effort de toute l'équipe, avec plus de trente secondes d'avance sur le Bélarusse Vadim Shashurin, le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen devant se contenter de la troisième place.
La Russie tenante du titre termine quatrième à près d'une minute. L'Allemagne a perdu toute chance dès le premier relais que Marco Morgenstern, malade, bouclait à la dernière place. Les efforts des trois relayeurs suivant permettaient à l'Allemagne de remonter au 12e rang.
C'est la troisième victoire en relais messieurs de l'histoire du biathlon français après celle de janvier 1990 en Coupe du monde à Anterselva (Italie) à laquelle participait déjà Gilles Marguet, et de janvier 1994 à Ruhpolding (Allemagne).
"C'est incroyable", s'exclamait Poirée à l'arrivée, drapeau tricolore au poing. "C'est la première fois que je suis en tête avant mon tir. J'ai toujours eu l'avantage et donc pas de pression. Je me suis vraiment fait plaisir aujourd'hui".
Marguet effectuait un excellent premier tour, restant dans le sillage des meilleurs. Defrasne, en dépit d'une chute lors du premier passage de relais, bouclait son parcours au troisième rang. Robert combinait superbe glisse et adresse pour transmettre à Poirée avec dix secondes d'avance sur le Bélarusse et 15 sur le Norvégien.
Les Français ont fait la différence grâce à la précision de leurs tirs et leur excellente glisse. Les Norvégiens ont péché une nouvelle fois sur le pas de tir, effectuant un total de trois tours de pénalité malgré l'utilisation des trois pioches possibles en relais.
En trois relais cette saison de Coupe du monde, le meilleur résultat des tricolores restait une quatrième place à Anterselva.
"Quand une belle équipe, bien soudée, y croit, elle peut faire de grandes choses et tout est possible. Les quatre garçons l'ont montré aujourd'hui. C'est merveilleux!"