Les skieurs sont conscients des risques
Ski vendredi, 13 janv. 2012. 14:45 vendredi, 13 déc. 2024. 23:35
PARK CITY, États-Unis - Le soleil de l'après-midi crée une ombre géante sur l'imposante super demi-lune de 22 pieds du Park City Mountain Resort.
Sur les autres demi-lunes, des membres de l'équipe de France sont projetés dans la lumière dans un ballet de vrilles alors qu'ils se préparent en vue des X Games, présentés plus tard en janvier.
Bien qu'ils ne viennent que d'arriver dans cette ville de l'Utah, ils savent tous que c'est dans cette super demi-lune que la skieuse canadienne Sarah Burke, qui se trouve toujours dans un état critique à l'hôpital, s'est sérieusement blessée il y a quelques jours. C'est aussi la même demi-lune où le surfeur Kevin Pearce a subi un traumatisme crânien il y a deux ans.
Même si tous les athlètes à l'entraînement, jeudi, on dit respecter les dangers inhérents à leur sport, ils comptent aussi continuer de le pratiquer.
« Les risques font partie du sport, alors vous devez les accepter », a dit Benoît Valentin, substitut de l'équipe pour les X Games.
Les Français comptent en leurs rangs quelques-uns des meilleurs skieurs de demi-lune au monde en Kevin Rolland, Thomas Krief et le vainqueur des X Games 2009, Xavier Bertoni.
« Nous venons ici car c'est le meilleur endroit où s'entraîner à ce temps-ci de l'année », a indiqué l'entraîneur, Greg Guénet.
Et ils ne viennent pas seulement pour bien faire aux X Games, mais aussi aux Jeux de Sotchi, en 2014, alors que le sport fera son entrée officielle dans le monde de l'olympisme.
Burke, quadruple championne des X Games en demi-lune, a été l'une des lobbyistes les plus actives afin que le sport soit reconnu par les JO.
Avant l'accident de mardi, l'athlète de 29 ans faisait figure de favorite pour Sotchi et se préparait à défendre sa plus récente médaille aux X Games, qui auront lieu à Aspen, au Colorado.
Les médecins du University Hospital de Salt Lake City considèrent toujours qu'elle se trouve dans un état critique après avoir subi mercredi une opération pour réparer une déchirure à une artère cervicale, qui provoquait une hémorragie au cerveau. Ce genre de déchirure peut causer de sérieux dommages au cerveau, voire la mort.
Ses médecins observent ses fonctions cérébrales avant de se prononcer sur ses chances de s'en remettre.
En raison de sa situation, les membres de l'équipe de France s'entraînant sur la surper demi-lune n'ont pas voulu parler de l'accident.
« Nous la connaissons et l'aimons et souhaitons qu'elle prenne du mieux, a dit Guénet. Nous somems de tout coeur avec sa famille et son conjoint, que nous connaissons également. »
Un autre membre de l'équipe n'a tout simplement pas voulu être interviewé.
Le Dr Tom Hackett, chirugien orthopédique et spécialiste en médecine sportive de la Clinique Steadman de Vail, au Colorado, a suivi l'évolution du sport.
« Les athlètes évoluent au même rythme où les demi-lunes grossissent », a dit celui qui est médecin en chef de l'équipe américaine de surf des neiges. « La seule raison pour laquelle les demi-lunes sont si grosses, c'est que c'est la volonté des athlètes. La progression du sport, ce sont les athlètes qui la dictent, pas les commanditaires ou le public. »
Il ne voit qu'une coïncidence dans les deux accidents sérieux survenus dans la super demi-lune de Park City.
«Il n'y a que peu d'endroits où ces structures sont construites. Alors c'est là que vont les meilleurs athlètes. »
Sur les autres demi-lunes, des membres de l'équipe de France sont projetés dans la lumière dans un ballet de vrilles alors qu'ils se préparent en vue des X Games, présentés plus tard en janvier.
Bien qu'ils ne viennent que d'arriver dans cette ville de l'Utah, ils savent tous que c'est dans cette super demi-lune que la skieuse canadienne Sarah Burke, qui se trouve toujours dans un état critique à l'hôpital, s'est sérieusement blessée il y a quelques jours. C'est aussi la même demi-lune où le surfeur Kevin Pearce a subi un traumatisme crânien il y a deux ans.
Même si tous les athlètes à l'entraînement, jeudi, on dit respecter les dangers inhérents à leur sport, ils comptent aussi continuer de le pratiquer.
« Les risques font partie du sport, alors vous devez les accepter », a dit Benoît Valentin, substitut de l'équipe pour les X Games.
Les Français comptent en leurs rangs quelques-uns des meilleurs skieurs de demi-lune au monde en Kevin Rolland, Thomas Krief et le vainqueur des X Games 2009, Xavier Bertoni.
« Nous venons ici car c'est le meilleur endroit où s'entraîner à ce temps-ci de l'année », a indiqué l'entraîneur, Greg Guénet.
Et ils ne viennent pas seulement pour bien faire aux X Games, mais aussi aux Jeux de Sotchi, en 2014, alors que le sport fera son entrée officielle dans le monde de l'olympisme.
Burke, quadruple championne des X Games en demi-lune, a été l'une des lobbyistes les plus actives afin que le sport soit reconnu par les JO.
Avant l'accident de mardi, l'athlète de 29 ans faisait figure de favorite pour Sotchi et se préparait à défendre sa plus récente médaille aux X Games, qui auront lieu à Aspen, au Colorado.
Les médecins du University Hospital de Salt Lake City considèrent toujours qu'elle se trouve dans un état critique après avoir subi mercredi une opération pour réparer une déchirure à une artère cervicale, qui provoquait une hémorragie au cerveau. Ce genre de déchirure peut causer de sérieux dommages au cerveau, voire la mort.
Ses médecins observent ses fonctions cérébrales avant de se prononcer sur ses chances de s'en remettre.
En raison de sa situation, les membres de l'équipe de France s'entraînant sur la surper demi-lune n'ont pas voulu parler de l'accident.
« Nous la connaissons et l'aimons et souhaitons qu'elle prenne du mieux, a dit Guénet. Nous somems de tout coeur avec sa famille et son conjoint, que nous connaissons également. »
Un autre membre de l'équipe n'a tout simplement pas voulu être interviewé.
Le Dr Tom Hackett, chirugien orthopédique et spécialiste en médecine sportive de la Clinique Steadman de Vail, au Colorado, a suivi l'évolution du sport.
« Les athlètes évoluent au même rythme où les demi-lunes grossissent », a dit celui qui est médecin en chef de l'équipe américaine de surf des neiges. « La seule raison pour laquelle les demi-lunes sont si grosses, c'est que c'est la volonté des athlètes. La progression du sport, ce sont les athlètes qui la dictent, pas les commanditaires ou le public. »
Il ne voit qu'une coïncidence dans les deux accidents sérieux survenus dans la super demi-lune de Park City.
«Il n'y a que peu d'endroits où ces structures sont construites. Alors c'est là que vont les meilleurs athlètes. »