"Ma performance démontre mes progrès"
Ski dimanche, 25 févr. 2001. 16:14 jeudi, 12 déc. 2024. 00:06
(PC) - Mélanie Turgeon était visiblement soulagée à l'issue du super-G de Lenzerheide, dimanche. Non seulement s'est-elle classée en cinquième position dans des conditions qui ne lui étaient pas extrêmement favorables mais elle a aussi mis fin à une mauvaise passe.
Depuis les championnats du monde fin janvier, la skieuse de Beauport vivait une certaine frustration. Les reports et les conditions changeantes de la météo l'ont souvent desservie ces dernières semaines.
Ce fut d'ailleurs le cas lors de la descente, samedi, où elle s'est contentée du 15e rang quand les favorites ont été piégées par le changement des conditions après le passage des 15 premières.
Dimanche, elle a retrouvé avec soulagement sa place parmi les meilleures.
"C'est évident que j'ai fait une meilleure course, a décrit Turgeon lors d'un appel conférence depuis la Suisse. Je suis très satisfaite de ma performance car elle démontre mes progrès.
"Même si la neige avait durci pendant la nuit à la suite du refroidissement des températures, le parcours était plutôt plat, sans grand défi. Je suis encouragée d'obtenir une cinquième position dans ces conditions pas extrêmement favorables pour moi."
Sara-Maude Boucher de St-Denis-de-Brompton a terminé 39e en 1:40,44 tandis que Anne-Marie Lefrançois de Charlesbourg n'a pas complété l'épreuve.
Turgeon, qui ressentait une grande fatigue après les deux épreuves du week-end, a de nouveau démontré sa grande force de caractère. D'abord, le comité organisateur avait logé l'équipe canadienne dans un hôtel miteux, ce qui a obligé Turgeon et ses coéquipières à trouver un gite plus éloigné du site des compétitions et à déménager avant la course de samedi. Puis, elle a été capable de tirer un trait sur sa contre-performance de la veille pour revenir plus forte dimanche.
"Une place parmi les 10 premières, c'est très bon. Quand on parvient à se hisser parmi le Top-5, c'est excellent. Un podium, c'est tout simplement exceptionnel."
Avant les finales de la Coupe du monde à Are, en Suède, la semaine prochaine, Turgeon occupe le sixième rang du classement de la descente et le cinquième du super-G. Elle ne cache pas que si elle parvenait à terminer parmi les cinq premières au classement dans les deux disciplines, elle serait fière de sa saison et avec raison. Elle imiterait en cela des skieuses aguerries comme l'Italienne Isolde Kostner, victorieuse dimanche, l'Autrichienne Renate Goetschl et la Française Régine Cavagnoud.
"Avec deux courses à disputer - une descente et un super-G les 7 et 8 mars - je me fixe l'objectif d'obtenir la maximum de points."
Est-ce que le tracé à Are convient bien à son style?
"Oui et non. Ce n'est pas une piste qui permet une grande vitesse. La neige y est habituellement assez dure. Et il y a toujours un virage ou une bosse qui rend le parcours intéressant."
D'ici là, Turgeon s'accordera deux jours de repos et elle reprendra l'entraînement en Italie plus tard cette semaine.
Depuis les championnats du monde fin janvier, la skieuse de Beauport vivait une certaine frustration. Les reports et les conditions changeantes de la météo l'ont souvent desservie ces dernières semaines.
Ce fut d'ailleurs le cas lors de la descente, samedi, où elle s'est contentée du 15e rang quand les favorites ont été piégées par le changement des conditions après le passage des 15 premières.
Dimanche, elle a retrouvé avec soulagement sa place parmi les meilleures.
"C'est évident que j'ai fait une meilleure course, a décrit Turgeon lors d'un appel conférence depuis la Suisse. Je suis très satisfaite de ma performance car elle démontre mes progrès.
"Même si la neige avait durci pendant la nuit à la suite du refroidissement des températures, le parcours était plutôt plat, sans grand défi. Je suis encouragée d'obtenir une cinquième position dans ces conditions pas extrêmement favorables pour moi."
Sara-Maude Boucher de St-Denis-de-Brompton a terminé 39e en 1:40,44 tandis que Anne-Marie Lefrançois de Charlesbourg n'a pas complété l'épreuve.
Turgeon, qui ressentait une grande fatigue après les deux épreuves du week-end, a de nouveau démontré sa grande force de caractère. D'abord, le comité organisateur avait logé l'équipe canadienne dans un hôtel miteux, ce qui a obligé Turgeon et ses coéquipières à trouver un gite plus éloigné du site des compétitions et à déménager avant la course de samedi. Puis, elle a été capable de tirer un trait sur sa contre-performance de la veille pour revenir plus forte dimanche.
"Une place parmi les 10 premières, c'est très bon. Quand on parvient à se hisser parmi le Top-5, c'est excellent. Un podium, c'est tout simplement exceptionnel."
Avant les finales de la Coupe du monde à Are, en Suède, la semaine prochaine, Turgeon occupe le sixième rang du classement de la descente et le cinquième du super-G. Elle ne cache pas que si elle parvenait à terminer parmi les cinq premières au classement dans les deux disciplines, elle serait fière de sa saison et avec raison. Elle imiterait en cela des skieuses aguerries comme l'Italienne Isolde Kostner, victorieuse dimanche, l'Autrichienne Renate Goetschl et la Française Régine Cavagnoud.
"Avec deux courses à disputer - une descente et un super-G les 7 et 8 mars - je me fixe l'objectif d'obtenir la maximum de points."
Est-ce que le tracé à Are convient bien à son style?
"Oui et non. Ce n'est pas une piste qui permet une grande vitesse. La neige y est habituellement assez dure. Et il y a toujours un virage ou une bosse qui rend le parcours intéressant."
D'ici là, Turgeon s'accordera deux jours de repos et elle reprendra l'entraînement en Italie plus tard cette semaine.