MONTREAL (PC) - La skieuse Mélanie Turgeon a conclu au printemps une entente de partenariat de trois ans avec Réno-Dépôt, un chef de file de la déco-rénovation au Québec, mais c'est seulement mercredi que l'annonce en a été rendue officielle, dans un magasin montréalais de la chaîne.

Selon la skieuse, ce n'est pas avant tout une question d'argent. "C'est surtout l'association avec ces gens-là qui est vraiment attirante, a-t-elle raconté. Depuis le printemps que je travaille avec eux, et ils sont vraiment très gentils, très sympathiques. Et comme l'entente est de trois ans, c'est qu'ils ne me veulent pas juste pour les profits. On veut vraiment construire une relation ensemble."

Contrairement à plusieurs autres commandites du genre, Turgeon n'aura pas tellement à représenter la compagnie dans le public.

"Je vais rencontrer les associés et je suis aussi associé à la Fondation Réno-Dépôt pour les jeunes qui ont des problèmes sociaux ou de santé. Les jeunes me touchent beaucoup moi aussi.

"C'est vraiment à l'interne que ça va se passer. Grâce à mon expérience d'athlète, je vais essayer de motiver les employés."

Elle va aussi communiquer avec eux pendant sa saison de ski, par le biais d'internet.

"Mélanie Turgeon saura non seulement nous inspirer la passion, mais encore la volonté de toujours donner le meilleur de nous-mêmes", a déclaré le vice-président marketing et développement de la compagnie québécoise, Sylvain Toutant.

Carrière


Turgeon, revient d'un entraînement en France, où "ç'a très, très bien été", dit-elle, et va repartir dans un mois pour le Chili, skier pendant trois semaines.

"C'est un des camps les plus importants, prévient la skieuse originaire d'Alma mais établie à Beauport. Ca va être de la neige d'hiver."

Suivra un autre camp d'entraînement européen en octobre puis le début d'une nouvelle saison en novembre.

Turgeon, qui aura 24 ans en octobre, entreprendra cette saison classée deuxième au monde en super-géant, spécialité dans laquelle elle a gagné une médaille d'or et une d'argent à Innsbruck, et neuvième en descente.

"J'avais pourtant commencé l'année 28e en super-géant et 12e en descente", rappelle celle qui estime ses chances de succès aussi bonnes dans les deux disciplines.

Son objectif est de se classer avec régularité parmi les 10 premières dans ses deux spécialités.

Et la santé?


"Mon dos fait partie de moi, répond-elle. Il me faut vivre avec."