Mélanie Turgeon réalise le meilleur chrono à Lake Louise
Ski mercredi, 28 nov. 2001. 18:54 vendredi, 13 déc. 2024. 20:43
LAKE LOUISE, Alberta (PC) - Mélanie Turgeon respire mieux ces jours-çi. Les maux de tête liés à un problème de sinus étant maintenant chose du passé, la meilleure skieuse canadienne se prépare à une grande saison. Malgré des maux de tête persistants, Turgeon a livré d'excellentes performances au sein du circuit de la coupe du monde de ski alpin avec quatre podiums en 2000-2001.
"L'an dernier, j'ai composé avec ça et je n'ai pas laissé ce problème gâcher ma saison", a dit Turgeon qui a inscrit le meilleur temps de la dernière séance d'entraînement, mercredi, en vue de la descente de jeudi, la première du calendrier 2001-2002.
"Je n'irais pas jusqu'à dire que ça m'a empêché de performer, mais cela aurait été le cas cette année en raison de la douleur. Je devenais très impatiente."
Turgeon a réalisé un chrono d'une minute 38,23 secondes, le plus rapide des 68 skieuses inscrites pour la descente prévue sur la piste olympique longue de 2741 mètres. Heureuse de son temps, la jeune athlète sait que nombre de ses collègues ne se donnent pas à fond lors de la dernière journée d'entraînement, gardant leurs forces pour la course.
"Je ne veux pas me mettre de pression sur les épaules", a dit le seul réel espoir de médaille canadienne en vue des deux descentes au programme et du Super-G de samedi.
"Ce n'est pas parce que j'ai été la meilleure à l'entraînement que je vais gagner la course de demain. Il y a des petits ajustements à apporter, et si ça me permet d'aller plus vite, les résultats seront là."
L'Allemande Regina Haeusl, qui a raté la plus récente saison en raison de deux fractures à la même jambe, a inscrit un temps de 1:38,67. La Suissesse Sylviane Berthod a réalisé un chrono de 1:38,70.
Anne-Marie LeFrancois de Charlesbourg, a réussi à se glisser parmi les 15 premières, prenant le 13e rang en 1:39,67.
Turgeon, 25 ans, a dû faire impasse sur quatre mois d'entraînement à la suite de son opération. Alors que la plupart des skieuses s'offrent environ 50 jours d'entraînement, Turgeon a eu droit à seulement une vingtaine de journées dans la neige.
L'entraîneur de l'équipe nationale Piotr Jelen évite la question quand on souligne le manque d'entraînement de Turgeon, surtout avec les Jeux olympiques de 2002 en point de mire.
"C'est une question dont je garde la réponse pour moi-même, a dit Jelen. L'an dernier, elle a eu quatre podiums. La confiance est toujours là et elle se sent bien."
Turgeon pense que l'opération était la seule solution.
"C'était la meilleure décision que je pouvais prendre", a-t-elle dit.
"J'avais toujours mal à la tête. J'étais toujours congestionnée. Je ne pouvais respirer librement. Je bouffais trop de pillules. Ce n'est pas bon pour la santé. Sur la table d'opération, j'étais partiellement anesthésiée. J'ai senti la pression se relâcher et les maux de tête ont disparu. Je devais règler ce problème avant la début de la saison."
Même si elle a skié avec un mal de bloc permanent, Turgeon a connu sa meilleure année. A Haus, en Autriche, elle a pris le troisième rang en descente et le deuxième en Super-G le même jour. Elle a terminé deux autres fois au deuxième rang pour 12 résultats parmi le "Top-10".
Classée quatrième au monde en Super-G et sixième en descente, la Québécoise admet entretenir certains doutes.
"Je me sens de mieux en mieux et plus confiante à chaque descente, dit-elle. Je pense que je peux aller un petit peu plus vite. Avec un peu plus de descentes dans le corps, je serais au même point que l'an dernier."
Sara-Maude Boucher, de St-Denis de Brampton, a pris le 40e rang en 1:41,20; Geneviève Simard, de Val-Morin, le 46e en 1:41,81; Allison Forsyth, de Nanaimo, en Colombie-Britannique, a pris la 57e place en 1:43,01; Kelly Vanderbeek, de Kitchener, Ont., la 63e en 1:43,22 et Christina Risler, de Whistler, C.-B., a terminé au 64e rang, en 1:43,54.
"L'an dernier, j'ai composé avec ça et je n'ai pas laissé ce problème gâcher ma saison", a dit Turgeon qui a inscrit le meilleur temps de la dernière séance d'entraînement, mercredi, en vue de la descente de jeudi, la première du calendrier 2001-2002.
"Je n'irais pas jusqu'à dire que ça m'a empêché de performer, mais cela aurait été le cas cette année en raison de la douleur. Je devenais très impatiente."
Turgeon a réalisé un chrono d'une minute 38,23 secondes, le plus rapide des 68 skieuses inscrites pour la descente prévue sur la piste olympique longue de 2741 mètres. Heureuse de son temps, la jeune athlète sait que nombre de ses collègues ne se donnent pas à fond lors de la dernière journée d'entraînement, gardant leurs forces pour la course.
"Je ne veux pas me mettre de pression sur les épaules", a dit le seul réel espoir de médaille canadienne en vue des deux descentes au programme et du Super-G de samedi.
"Ce n'est pas parce que j'ai été la meilleure à l'entraînement que je vais gagner la course de demain. Il y a des petits ajustements à apporter, et si ça me permet d'aller plus vite, les résultats seront là."
L'Allemande Regina Haeusl, qui a raté la plus récente saison en raison de deux fractures à la même jambe, a inscrit un temps de 1:38,67. La Suissesse Sylviane Berthod a réalisé un chrono de 1:38,70.
Anne-Marie LeFrancois de Charlesbourg, a réussi à se glisser parmi les 15 premières, prenant le 13e rang en 1:39,67.
Turgeon, 25 ans, a dû faire impasse sur quatre mois d'entraînement à la suite de son opération. Alors que la plupart des skieuses s'offrent environ 50 jours d'entraînement, Turgeon a eu droit à seulement une vingtaine de journées dans la neige.
L'entraîneur de l'équipe nationale Piotr Jelen évite la question quand on souligne le manque d'entraînement de Turgeon, surtout avec les Jeux olympiques de 2002 en point de mire.
"C'est une question dont je garde la réponse pour moi-même, a dit Jelen. L'an dernier, elle a eu quatre podiums. La confiance est toujours là et elle se sent bien."
Turgeon pense que l'opération était la seule solution.
"C'était la meilleure décision que je pouvais prendre", a-t-elle dit.
"J'avais toujours mal à la tête. J'étais toujours congestionnée. Je ne pouvais respirer librement. Je bouffais trop de pillules. Ce n'est pas bon pour la santé. Sur la table d'opération, j'étais partiellement anesthésiée. J'ai senti la pression se relâcher et les maux de tête ont disparu. Je devais règler ce problème avant la début de la saison."
Même si elle a skié avec un mal de bloc permanent, Turgeon a connu sa meilleure année. A Haus, en Autriche, elle a pris le troisième rang en descente et le deuxième en Super-G le même jour. Elle a terminé deux autres fois au deuxième rang pour 12 résultats parmi le "Top-10".
Classée quatrième au monde en Super-G et sixième en descente, la Québécoise admet entretenir certains doutes.
"Je me sens de mieux en mieux et plus confiante à chaque descente, dit-elle. Je pense que je peux aller un petit peu plus vite. Avec un peu plus de descentes dans le corps, je serais au même point que l'an dernier."
Sara-Maude Boucher, de St-Denis de Brampton, a pris le 40e rang en 1:41,20; Geneviève Simard, de Val-Morin, le 46e en 1:41,81; Allison Forsyth, de Nanaimo, en Colombie-Britannique, a pris la 57e place en 1:43,01; Kelly Vanderbeek, de Kitchener, Ont., la 63e en 1:43,22 et Christina Risler, de Whistler, C.-B., a terminé au 64e rang, en 1:43,54.