Miller s'accomode du mauvais temps
Ski vendredi, 21 janv. 2005. 12:21 jeudi, 12 déc. 2024. 07:24
KITZBUEHEL (AFP) - L'Américain Bode Miller s'est trouvé vendredi, au milieu d'une saison particulièrement intense, une journée inespérée de répit après l'annulation du super-G de Kitzbuehel comptant pour la Coupe du monde masculine de ski alpin.
Le leader du classement général, le seul à avoir pris le départ de toutes les courses du calendrier, s'en est retourné plus tôt que prévu dans son camping-car, alors que les chutes de neige mouillée redoublaient sur la station tyrolienne.
Dans son "chez soi" mobile, le skieur de la côte Est a retrouvé l'ami d'enfance, Jake Serino, à la fois chauffeur, cuisinier et confident.
La recette pour tenir ce rythme endiablé? "Je suis à l'écoute de mon corps", répond le double champion du monde (géant et combiné) qui n'est jamais aussi heureux que sur des skis et dans la tension de la compétition, soulignent ses proches.
Surnommé "Killer Miller" par son technicien (auparavant au service de Stephan Eberharter), après sa première victoire en descente, fin novembre à Lake Louise (Canada), Miller s'irrite quand on s'étonne encore de ses succès dans les disciplines de vitesse.
Avant de s'affirmer en Coupe du monde en slalom géant et en slalom, le champion de Franconia (New Hampshire) avait trusté, chez les juniors, les titres nationaux de descente, super-G et slalom géant, terminant en outre deuxième du slalom. En 2000, l'anticonformiste avait remporté la médaille de bronze du super-G des Championnats US seniors.
Et puis Miller rappelle qu'il avait déja prouvé ses aptitudes en descente il y a deux saisons en se classant régulièrement dans les "dix", avec notamment des cinquième et sixième places à Bormio (Italie) et Wengen (Suisse). "En plus, en signant chez Atomic, j'ai trouvé des skis très performants", ajoute-t-il.
Audace et maîtrise
Miller est un prédestiné, comme il en existe peu dans chaque sport. Ainsi, le matin de la course, il préfère dormir un peu plus et se préparer tranquillement dans son "sweet Bodemobile", quand ses adversaires se lèvent à potron-minet pour participer à la reconnaissance, l'exercice qui permet de visualiser et mémoriser les passages clés de la piste en restant sur les bords.
"Les entraînements chronométrés, à pleine vitesse, me suffisent", souligne l'Américain. "Bode sait à quel endroit précis il va rentrer dans le virage et où il va ressortir. Après, c'est une question d'audace et de maîtrise technique", explique un technicien.
Miller ne parvient pas à manifester la même qualité en slalom. Depuis le début de la saison, il est sorti cinq fois sur six, en comptant la manche du combiné à Wengen. Quand il n'a pas été éliminé, il a gagné haut la main à Sestrières (Italie). "C'est la discipline que j'ai le moins travaillé cet été, admet-il. Et il n'est pas facile de trouver du temps en cours de saison".
Jeudi soir, sous les projecteurs, il s'est entraîné à Westendorf entre les piquets.
Le leader du classement général, le seul à avoir pris le départ de toutes les courses du calendrier, s'en est retourné plus tôt que prévu dans son camping-car, alors que les chutes de neige mouillée redoublaient sur la station tyrolienne.
Dans son "chez soi" mobile, le skieur de la côte Est a retrouvé l'ami d'enfance, Jake Serino, à la fois chauffeur, cuisinier et confident.
La recette pour tenir ce rythme endiablé? "Je suis à l'écoute de mon corps", répond le double champion du monde (géant et combiné) qui n'est jamais aussi heureux que sur des skis et dans la tension de la compétition, soulignent ses proches.
Surnommé "Killer Miller" par son technicien (auparavant au service de Stephan Eberharter), après sa première victoire en descente, fin novembre à Lake Louise (Canada), Miller s'irrite quand on s'étonne encore de ses succès dans les disciplines de vitesse.
Avant de s'affirmer en Coupe du monde en slalom géant et en slalom, le champion de Franconia (New Hampshire) avait trusté, chez les juniors, les titres nationaux de descente, super-G et slalom géant, terminant en outre deuxième du slalom. En 2000, l'anticonformiste avait remporté la médaille de bronze du super-G des Championnats US seniors.
Et puis Miller rappelle qu'il avait déja prouvé ses aptitudes en descente il y a deux saisons en se classant régulièrement dans les "dix", avec notamment des cinquième et sixième places à Bormio (Italie) et Wengen (Suisse). "En plus, en signant chez Atomic, j'ai trouvé des skis très performants", ajoute-t-il.
Audace et maîtrise
Miller est un prédestiné, comme il en existe peu dans chaque sport. Ainsi, le matin de la course, il préfère dormir un peu plus et se préparer tranquillement dans son "sweet Bodemobile", quand ses adversaires se lèvent à potron-minet pour participer à la reconnaissance, l'exercice qui permet de visualiser et mémoriser les passages clés de la piste en restant sur les bords.
"Les entraînements chronométrés, à pleine vitesse, me suffisent", souligne l'Américain. "Bode sait à quel endroit précis il va rentrer dans le virage et où il va ressortir. Après, c'est une question d'audace et de maîtrise technique", explique un technicien.
Miller ne parvient pas à manifester la même qualité en slalom. Depuis le début de la saison, il est sorti cinq fois sur six, en comptant la manche du combiné à Wengen. Quand il n'a pas été éliminé, il a gagné haut la main à Sestrières (Italie). "C'est la discipline que j'ai le moins travaillé cet été, admet-il. Et il n'est pas facile de trouver du temps en cours de saison".
Jeudi soir, sous les projecteurs, il s'est entraîné à Westendorf entre les piquets.