Omischl sera l'homme à battre aux JO
Ski mercredi, 25 mars 2009. 14:20 jeudi, 12 déc. 2024. 05:49
VANCOUVER, B.C. - Le skieur acrobatique Steve Omischl est l'un des meilleurs spécialistes des sauts au monde qui compte toutes sortes d'exploits à son palmarès - sauf remporter une médaille d'or olympique.
L'or pourrait venir s'ajouter à sa collection lors des Jeux d'hiver de 2010. Cypress Mountain sera alors l'endroit où sera disputé l'épreuve des sauts. C'est aussi à cet endroit qu'il a terminé premier, le mois dernier, à l'occasion d'une étape de la Coupe du monde.
Son entraîneur Daniel Murphy et son coéquipier et ami Warren Shouldice sont d'accord pour dire que Omischl a de bonnes chances de rafler l'or à l'occasion de ce qui seront ses derniers Jeux olympiques.
"Je crois que Steve est l'homme à battre (en 2010), a déclaré Shouldice, qui est aussi un des meilleurs spécialistes des sauts au Canada. Il a remporté quatre titres au général à la Coupe du monde. Il a déjà foulé le podium dans toutes les compétitions d'importance à l'exception des Jeux olympiques, alors je crois que ce sera là une source de motivation supplémentaire pour lui."
Omischl est également motivé par son désir d'être le meilleur, ce qui l'amène à travailler très fort, a affirmé Murphy, et il sera probablement encore meilleur en février, quand le monde entier aura les yeux tournés vers lui.
Murphy a déjà commencé à prévenir ses rivaux.
"Il est l'un des rares skieurs qui va s'amener avec un coefficient de difficulté plus élevé en vue des Jeux, avec un triple saut arrière et cinq vrilles, a-t-il dit. Ils ne seront pas beaucoup à le faire. Je prédis qu'il y aura seulement trois ou quatre gars qui vont tenter des choses aussi difficiles en 2010, et Steve sera l'un d'eux."
Omischl, un athlète de 31 ans né à North Bay, en Ontario, s'est entiché du ski à un jeune âge.
"Ma mère m'a appris à skier quand j'avais trois ans, a déclaré Omischl lors d'une récente entrevue à Cypress Mountain. Mes parents sont originaires d'Autriche, alors le ski a été important pour eux durant leur enfance, et ils ont voulu me transmettre la même chose."
Ses idoles sont des skieurs acrobatiques qui ont permis de faire connaître les sauts et les bosses aux amateurs de sport du Canada: Jean-Luc Brassard, qui a remporté l'or aux bosses lors des Jeux d'hiver de 1994 à Lillehammer, et Jean-Marc Rozon, qui a mérité l'or aux sauts quand c'était un sport de démonstration aux Jeux de Calgary en 1988.
"Ils étaient de vrais champions et j'ai toujours essayé de suivre leur exemple."
Le dévouement et le désir de gagner de son autre idole - le golfeur Tiger Woods - ont également joué un rôle important dans le développement de Omischl.
"Il se met en position de l'emporter à chaque semaine et c'est ce que j'essaie de faire en tant qu'athlète."
L'équipe canadienne de ski acrobatique a connu une excellente saison en 2008-09, encourageant ceux et celles qui croient que l'équipe atteindra son sommet en 2010, et inquiétant d'autres qui craignent qu'elle ait atteint son sommet trop vite.
"C'est peut-être un tonique et un signe qui montre que nous allons dans la bonne direction, mais ça ne veut rien dire en ce qui concerne la saison prochaine, a souligné Omischl. Parce que demain est une autre journée et l'an prochain, ce sera une autre saison."
Les sauts ne sont pas une discipline pour les peureux. Les skieurs descendent une pente prononcée et une rampe qui les propulse haut dans les airs, où ils doivent effectuer des acrobaties et de la gymnastique avant d'atterrir sur une pente encore plus accentuée.
C'est un sport difficile, dangereux, que le public ne peut pas véritablement apprécier, tout simplement parce que la plupart des gens n'auront jamais la chance de le pratiquer.
"Ce n'est pas un sport de masse et c'est un problème pour les sauts parce que personne n'est capable de le faire, a dit Omischl. Personne n'est en mesure d'apprécier à quel point c'est difficile.
"N'importe qui peut prendre une raquette de tennis et frapper une balle, et apprécier à quel point Roger Federer est bon. Personne ne peut mettre une paire de skis et faire deux 'flips' et se rendre compte à quel point les gars à la Coupe du monde des sauts sont bons."
Omischl a clairement indiqué que les JO de 2010 seront ses derniers, mais Murphy n'est pas certain qu'il accrochera ses skis complètement.
"Ce seront probablement ses derniers Jeux, mais peut-être qu'il effectuera une espèce de tournée de la victoire un an plus tard, parce qu'il a travaillé tellement fort, a dit Murphy. Au niveau où il se trouve, il pourrait travailler beaucoup moins fort et quand même connaître une très bonne année. Il pourrait rivaliser et avoir du plaisir, et être moins tendu, mais ça pourrait aussi être la fin."
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.
L'or pourrait venir s'ajouter à sa collection lors des Jeux d'hiver de 2010. Cypress Mountain sera alors l'endroit où sera disputé l'épreuve des sauts. C'est aussi à cet endroit qu'il a terminé premier, le mois dernier, à l'occasion d'une étape de la Coupe du monde.
Son entraîneur Daniel Murphy et son coéquipier et ami Warren Shouldice sont d'accord pour dire que Omischl a de bonnes chances de rafler l'or à l'occasion de ce qui seront ses derniers Jeux olympiques.
"Je crois que Steve est l'homme à battre (en 2010), a déclaré Shouldice, qui est aussi un des meilleurs spécialistes des sauts au Canada. Il a remporté quatre titres au général à la Coupe du monde. Il a déjà foulé le podium dans toutes les compétitions d'importance à l'exception des Jeux olympiques, alors je crois que ce sera là une source de motivation supplémentaire pour lui."
Omischl est également motivé par son désir d'être le meilleur, ce qui l'amène à travailler très fort, a affirmé Murphy, et il sera probablement encore meilleur en février, quand le monde entier aura les yeux tournés vers lui.
Murphy a déjà commencé à prévenir ses rivaux.
"Il est l'un des rares skieurs qui va s'amener avec un coefficient de difficulté plus élevé en vue des Jeux, avec un triple saut arrière et cinq vrilles, a-t-il dit. Ils ne seront pas beaucoup à le faire. Je prédis qu'il y aura seulement trois ou quatre gars qui vont tenter des choses aussi difficiles en 2010, et Steve sera l'un d'eux."
Omischl, un athlète de 31 ans né à North Bay, en Ontario, s'est entiché du ski à un jeune âge.
"Ma mère m'a appris à skier quand j'avais trois ans, a déclaré Omischl lors d'une récente entrevue à Cypress Mountain. Mes parents sont originaires d'Autriche, alors le ski a été important pour eux durant leur enfance, et ils ont voulu me transmettre la même chose."
Ses idoles sont des skieurs acrobatiques qui ont permis de faire connaître les sauts et les bosses aux amateurs de sport du Canada: Jean-Luc Brassard, qui a remporté l'or aux bosses lors des Jeux d'hiver de 1994 à Lillehammer, et Jean-Marc Rozon, qui a mérité l'or aux sauts quand c'était un sport de démonstration aux Jeux de Calgary en 1988.
"Ils étaient de vrais champions et j'ai toujours essayé de suivre leur exemple."
Le dévouement et le désir de gagner de son autre idole - le golfeur Tiger Woods - ont également joué un rôle important dans le développement de Omischl.
"Il se met en position de l'emporter à chaque semaine et c'est ce que j'essaie de faire en tant qu'athlète."
L'équipe canadienne de ski acrobatique a connu une excellente saison en 2008-09, encourageant ceux et celles qui croient que l'équipe atteindra son sommet en 2010, et inquiétant d'autres qui craignent qu'elle ait atteint son sommet trop vite.
"C'est peut-être un tonique et un signe qui montre que nous allons dans la bonne direction, mais ça ne veut rien dire en ce qui concerne la saison prochaine, a souligné Omischl. Parce que demain est une autre journée et l'an prochain, ce sera une autre saison."
Les sauts ne sont pas une discipline pour les peureux. Les skieurs descendent une pente prononcée et une rampe qui les propulse haut dans les airs, où ils doivent effectuer des acrobaties et de la gymnastique avant d'atterrir sur une pente encore plus accentuée.
C'est un sport difficile, dangereux, que le public ne peut pas véritablement apprécier, tout simplement parce que la plupart des gens n'auront jamais la chance de le pratiquer.
"Ce n'est pas un sport de masse et c'est un problème pour les sauts parce que personne n'est capable de le faire, a dit Omischl. Personne n'est en mesure d'apprécier à quel point c'est difficile.
"N'importe qui peut prendre une raquette de tennis et frapper une balle, et apprécier à quel point Roger Federer est bon. Personne ne peut mettre une paire de skis et faire deux 'flips' et se rendre compte à quel point les gars à la Coupe du monde des sauts sont bons."
Omischl a clairement indiqué que les JO de 2010 seront ses derniers, mais Murphy n'est pas certain qu'il accrochera ses skis complètement.
"Ce seront probablement ses derniers Jeux, mais peut-être qu'il effectuera une espèce de tournée de la victoire un an plus tard, parce qu'il a travaillé tellement fort, a dit Murphy. Au niveau où il se trouve, il pourrait travailler beaucoup moins fort et quand même connaître une très bonne année. Il pourrait rivaliser et avoir du plaisir, et être moins tendu, mais ça pourrait aussi être la fin."
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.