BEAVER CREEK, Colo. - Lindsey Vonn a remporté une première victoire en sol américain sur le circuit de la Coupe du monde quand elle a gagné le super-G de Beaver Creek, mercredi.

Habituellement réservée aux hommes, la piste Birds of Prey a été le site d'une course féminine pour la première fois et Vonn a offert une performance étincelante.

Elle a franchi la distance en une minute, 10,68 secondes, devançant la Suissesse Fabienne Suter de 37 centièmes. L'Autrichienne Anna Fenninger a remporté la médaille de bronze.

Vonn, qui est native de Vail, connaît tout un début de saison bien qu'elle soit en pleine procédures de divorce. Elle a balayé les trois courses présentées à Lake Louise, en Alberta, la semaine dernière.

Vonn a établi un record des athlètes américains avec une quatrième victoire de suite, après ses réussites du week-end à Lake Louise.

«Je n'arrive pas encore à y croire, a dit Vonn, 27 ans. Avoir la chance de l'emporter à la maison, c'est plus que ce à quoi je pouvais m'attendre. Je sais que quand je me mets en tête de réussir quelque chose, tout est possible pour moi. Je vais gagner encore plus en confiance. Je sais que je peux composer avec toute situation.»

Avec 46 gains en Coupe du monde, Vonn est à égalité avec l'Autrichienne Renate Goetschl au troisième rang de l'histoire pour les victoires en carrière.

«Elle est tellement solide, a dit sa compatriote Julia Mancuso, qui a fini au huitième rang. Elle ne fait pas beaucoup d'erreurs.»

Mauvaise sortie pour Gagnon

Marie-Michèle Gagnon n'a pas complété ce super-G. La Québécoise a été trop agressive et n'a pas croisé la ligne d'arrivée.

L'athlète de Lac-Etchemin, seule Canadienne au départ, a dû arrêter à mi-chemin dans la course. « À la première bosse, j'ai comme donné trop de direction et je me suis retrouvée à l'extérieur de la ligne. À partir de là, je n'ai pas été capable de retrouver le bon rythme. J'ai commis une erreur tactique. »

Au premier super-G de la saison, dimanche, Gagnon, spécialiste des épreuves techniques, s'était classée au 26e échelon.

« Je suis partie en voulant attaquer plus parce qu'à Lake Louise (Alberta), j'ai bien fait, mais je n'ai pas vraiment attaqué. Aujourd'hui, c'était un parcours qui m'avantageait, plus technique. Je pense que j'ai été un petit peu folle dans ma tête. J'ai skié, j'ai skié et j'ai arrêté de penser à la ligne. »

« C'est toujours une déception de ne pas terminer une course, mais en même temps je reste positive. Je dois trouver un juste milieu entre être agressive et skier intelligemment », a conclu la skieuse de 22 ans.