Procès Cavagnoud: en délibéré jusqu'au 13 juin
Ski vendredi, 13 mai 2005. 12:17 jeudi, 12 déc. 2024. 12:34
ANNECY (AFP) - Le jugement dans le procès de l'entraîneur et du starter chargés de l'entraînement au cours duquel la skieuse française Régine Cavagnoud a été mortellement blessée en octobre 2001 en Autriche a été mis en délibéré au 13 juin.
La deuxième et dernière journée d'audience devant le tribunal correctionnel d'Annecy (Alpes françaises) s'est achevée vendredi en début d'après-midi, après les plaidoiries des défenseurs, qui ont demandé la relaxe de l'entraîneur Xavier Fournier et du starter David Fine.
Le procureur Philippe Drouet a requis des peines de quatre à six mois de prison avec sursis à l'encontre des deux techniciens poursuivis pour "homicide et blessures involontaires", ainsi que des amendes de 10.000 euros.
Le 29 octobre 2001, lors d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande sur le glacier autrichien de Pitztal, Régine Cavagnoud, lancée à 80 km/h, avait percuté de plein fouet l'entraîneur allemand Markus Anwander qui n'avait pas été prévenu du départ de la skieuse.
La championne du monde de super-G était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé. Il est partie civile dans ce procès, comme les parents de la championne française.
La faute de MM. Fournier et Fine est "d'une particulière évidence" car "ils n'ont pas informé la partie allemande du départ de Régine Cavagnoud" alors que l'entraînement était normalement suspendu pour permettre l'entretien de la piste, a notamment affirmé le procureur.
La deuxième et dernière journée d'audience devant le tribunal correctionnel d'Annecy (Alpes françaises) s'est achevée vendredi en début d'après-midi, après les plaidoiries des défenseurs, qui ont demandé la relaxe de l'entraîneur Xavier Fournier et du starter David Fine.
Le procureur Philippe Drouet a requis des peines de quatre à six mois de prison avec sursis à l'encontre des deux techniciens poursuivis pour "homicide et blessures involontaires", ainsi que des amendes de 10.000 euros.
Le 29 octobre 2001, lors d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande sur le glacier autrichien de Pitztal, Régine Cavagnoud, lancée à 80 km/h, avait percuté de plein fouet l'entraîneur allemand Markus Anwander qui n'avait pas été prévenu du départ de la skieuse.
La championne du monde de super-G était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé. Il est partie civile dans ce procès, comme les parents de la championne française.
La faute de MM. Fournier et Fine est "d'une particulière évidence" car "ils n'ont pas informé la partie allemande du départ de Régine Cavagnoud" alors que l'entraînement était normalement suspendu pour permettre l'entretien de la piste, a notamment affirmé le procureur.