Sanctions maintenues pour trois Autrichiens
Ski lundi, 7 janv. 2008. 11:55 jeudi, 12 déc. 2024. 07:33
LAUSANNE - Le tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l'appel de Johannes Eder, Jürgen Pinter et Martin Tauber, trois des quatre skieurs autrichiens bannis à vie par le Comité international olympique (CIO) en avril 2007 pour leur implication dans le scandale de dopage des JO de Turin en 2006.
Le TAS, qui a conduit les auditions début novembre 2007, a en revanche adouci la sanction prononcée par le CIO à l'encontre du quatrième skieur de fond, Roland Diethard, 34 ans, dont la suspension à vie est ramenée à une interdiction de participer aux Jeux olympiques jusqu'à l'édition 2010 inclue.
Le jury du TAS a jugé les quatre skieurs coupables de "possession de méthodes interdites" - en l'occurence du matériel de transfusion sanguine - et de "complicité de violation du règlement antidopage". Eder a en outre été reconnu coupable d'"usage d'une méthode prohibée". En l'absence de circonstances atténuantes pour trois d'entre eux, le TAS a confirmé la sanction du CIO.
Plus d'un an d'enquête
En revanche, Diethard, qui a été entendu par un jury différent de ses trois coéquipiers, a bénéficié de la clémence du tribunal en raison de son arrivée tardive sur les lieux où se sont déroulés les faits, soit la veille de la première perquisition de la police italienne. Le jury a estimé qu'il n'avait pas joué un rôle majeur dans le scandale.
Le 18 février 2006, les carabinieri avaient saisi, dans le chalet où résidaient les skieurs à Pragelato, une importante quantité de matériel destiné à réaliser et encadrer des transfusions sanguines, interdites par le Code mondial antidopage - seringues, poches de sang, appareils de mesure.
Après plus d'un an d'enquête, le CIO avait disqualifié les quatre skieurs de fond et deux biathlètes, Wolfgang Perner et Wolfgang Rottmann, et les avait bannis à vie de toute participation à des Jeux olympiques.
En mai 2007, les quatre skieurs s'étaient pourvus en appel devant le TAS.
En novembre dernier par ailleurs, la Fédération internationale de ski (FIS) avait suspendu trois des quatre skieurs pour deux ans en raison des mêmes faits, et blanchi le quatrième. Bizarrement, les trois punis n'étaient pas ceux dont la sanction a été confirmée par le TAS mais Roland Diethard, Johannes Eder et Martin Tauber.
Les preuves à l'encontre de Jürgen Pinter n'avaient pas été jugées suffisantes par la FIS.
Le TAS, qui a conduit les auditions début novembre 2007, a en revanche adouci la sanction prononcée par le CIO à l'encontre du quatrième skieur de fond, Roland Diethard, 34 ans, dont la suspension à vie est ramenée à une interdiction de participer aux Jeux olympiques jusqu'à l'édition 2010 inclue.
Le jury du TAS a jugé les quatre skieurs coupables de "possession de méthodes interdites" - en l'occurence du matériel de transfusion sanguine - et de "complicité de violation du règlement antidopage". Eder a en outre été reconnu coupable d'"usage d'une méthode prohibée". En l'absence de circonstances atténuantes pour trois d'entre eux, le TAS a confirmé la sanction du CIO.
Plus d'un an d'enquête
En revanche, Diethard, qui a été entendu par un jury différent de ses trois coéquipiers, a bénéficié de la clémence du tribunal en raison de son arrivée tardive sur les lieux où se sont déroulés les faits, soit la veille de la première perquisition de la police italienne. Le jury a estimé qu'il n'avait pas joué un rôle majeur dans le scandale.
Le 18 février 2006, les carabinieri avaient saisi, dans le chalet où résidaient les skieurs à Pragelato, une importante quantité de matériel destiné à réaliser et encadrer des transfusions sanguines, interdites par le Code mondial antidopage - seringues, poches de sang, appareils de mesure.
Après plus d'un an d'enquête, le CIO avait disqualifié les quatre skieurs de fond et deux biathlètes, Wolfgang Perner et Wolfgang Rottmann, et les avait bannis à vie de toute participation à des Jeux olympiques.
En mai 2007, les quatre skieurs s'étaient pourvus en appel devant le TAS.
En novembre dernier par ailleurs, la Fédération internationale de ski (FIS) avait suspendu trois des quatre skieurs pour deux ans en raison des mêmes faits, et blanchi le quatrième. Bizarrement, les trois punis n'étaient pas ceux dont la sanction a été confirmée par le TAS mais Roland Diethard, Johannes Eder et Martin Tauber.
Les preuves à l'encontre de Jürgen Pinter n'avaient pas été jugées suffisantes par la FIS.