Alex Harvey vise un podium dans la Vieille Capitale
Ski de fond jeudi, 3 mars 2016. 19:26 vendredi, 13 déc. 2024. 20:55QUÉBEC - À l'aube des courses de vendredi et de samedi à Québec, Alex Harvey affirme que de terminer dans le top-5 est « facilement jouable » et que le podium fait encore partie de ses objectifs. Il est actuellement au sixième rang du classement général du Tour de ski du Canada après les deux premières étapes disputées à Gatineau et à Montréal.
« Tu ne gagnes le tour en une journée, mais tu peux le perdre en une journée », a illustré le fondeur de Saint-Ferréol-les-Neiges.
Pour le sprint de 1700 mètres en style libre, l'athlète de 27 ans espère enregistrer un résultat semblable à celui de Gatineau, endroit où il avait terminé au 11e rang.
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« L'objectif est de passer en demi-finale pour profiter des 32 secondes de bonification puisque ce sont des secondes qui sont difficiles à rattraper le lendemain », a expliqué celui qui entend tirer profit de son endurance.
Pour la poursuite de samedi, le parcours sera difficile, mais unique, a-t-il dit.
« Aucune autre ville que Québec peut offrir un parcours avec un tel décor. La vue est incroyable. En Europe, il y a aussi des courses en pleine ville, mais c'est de la neige artificielle. »
Pour la deuxième fois de sa carrière, Harvey pourra se délier les jambes à Québec, devant sa copine, ses parents et ses amis.
Tête d'affiche du Tour de ski du Canada, il est sollicité à gauche et à droite pour divers événements, mais il jure que cela n'affecte pas sa concentration.
« C'est différent, a-t-il concédé, mais je conserve la même routine. Avec les années, j'ai appris qu'il fallait aussi apprécier le moment. Je ne sens pas que cela va affecter mes performances, au contraire, ça va me donner encore plus d'adrénaline. »
L'altitude de Canmore
Après les deux épreuves disputées dans la Vieille Capitale, l'élite mondiale du ski de fond se déplacera à Canmore, en Alberta, pour les quatre dernières étapes. Aux dires d'Alex Harvey, l'altitude pourrait compliquer la vie des fondeurs.
Les Canadiens ont fait l'impasse sur la dernière fin de semaine de compétition disputée en Finlande pour s'entraîner dix jours à Canmore, question de s'habituer aux conditions exigeantes.
« Au début, c'était vraiment difficile. Je n'étais pas très content et je ne me sentais pas bien. »
Courir en altitude sans préparation, c'est difficile, estime celui qui est aussi étudiant en droit à l'Université Laval. De ce fait, la préparation plus spécifique de Harvey et de ses compatriotes pourrait les avantager.
« Les courses s'enchaînent, la fatigue s'accumule dans le corps, alors c'est quasiment un coup de pelle dans la face quand tu arrives à 1500 mètres d'altitude », a-t-il rigolé.